Brassen's not Dead
Brassen's not Dead, également stylisé Brassen's Not Dead, est un groupe de punk rock français, originaire de Toulouse, en Haute-Garonne. Il est formé en 2006 dans le but de faire revivre la mémoire de Georges Brassens, en réinterprétant ses chansons dans des versions punk, tout en gardant l'humour et l'esprit contestataire[1].
Pays d'origine | France |
---|---|
Genre musical | Punk rock, anarcho-punk |
Années actives | Depuis 2006 |
Labels | Not Dead Productions, PIAS france distribution |
Site officiel | www.punk-rock.fr |
Membres | Irwin-Chant/ Ouahib-Guitare /Fred Giraud-Basse / Mike Bert- Batterie/L'animateur à la kon |
---|
Biographie
modifierIrwin - qui reprenait déjà du Georges Brassens avec son frère Olivier - propose à des amis de le rejoindre pour faire revivre en version punk rock. Ils ont répondu à l'appel et le groupe est parti de là. « J'étais tout jeune quand Brassens est mort, j'avais 12 ans à peine. Mais je m'en souviens comme si c'était hier : ce jour-là, j'ai vu pleurer ma mère » précise Irwin[2].
Les musiciens, issus de la mouvance punk des années 1980 et 1990 (Les Sheriff, les Valseuzes, Trashbug, etc), ont tous avec une solide expérience musicale et partagent un enthousiasme communicatif pour les textes du Sétois. Durant leurs concerts, ils s'adjoignent l'aide de l'Animateur à la Kon, tantôt présentateur, tantôt jeune bergère, ou encore gorille. Pour les concerts sur Toulouse et ses environs, Delfi, une comédienne sourde (comme elle se définit elle-même), vient se greffer au groupe pour traduire certaines chansons en langue des signes. Leur premier album studio, éponyme, est publié en 2006.
Le 11 novembre 2011, le groupe publie son troisième opus, Volume 3 au label Mosaïc Music Distribution[3]. En novembre 2013, ils sont annoncés en concert aux côtés du groupe de rock alternatif Salut les Anges à Nantes[4].
Le 30 janvier 2014, ils participent au Concert contre l'extrême droite et ses idées au Connexion Live de Toulouse, aux côtés de El Comunero et Cheap Chaser[5]. Cette même année, le groupe est annoncé en concert entre les murs du squat de la Miroiterie à Ménilmontant, mais décide finalement de jouer au Turku/Amsterdam, bar à punks local de la Porte de Montreuil[6].
À la fin 2015, ils jouent un concert au Bikini de Ramonville, aux côtés des Sales Majestés et Tagada Jones[7],[8].
En 2017, ils publient leur quatrième album studio, Volume 4[9].
Discographie
modifier- L'animateur à la kon (0:29)
- Je suis un voyou (2:30)
- la Complainte des filles de joie (2:24)
- Le vin (2:53)
- Le bistrot (4:04)
- Mourir pour des idées (5:56)
- J'ai rendez vous avec vous (2:24)
- Brave Margot (3:03)
- Le pornographe (4:48)
- Hécatombe (2:04)
- Le cocu (2:54)
- Putain de toi (3:50)
- L'animateur à la kon (ballade) (0:08)
- La ballade des gens qui sont nés... (3:07)
- 95 % (3:56)
- L'intro à la kon (0:07)
- La mauvaise herbe (2:46)
- Le testament (3:00)
- le temps ne fait rien à l'affaire (2:32)
- Le mauvais sujet repenti (3:12)
- Fernande (3:16)
- Celui qui a mal tourné (2:30)
- Les oiseaux de passage (2:32)
- L'ancêtre (4:25)
- Le fantôme (4:19)
- Le roi (5:53)
- Don Juan (3:55)
- La jeanne (3:04)
- Le gorille (2:57)
- L'intro à la kon (0:19)
- Une jolie fleur (2:02)
- Grand père (3:10)
- L'orage (2:48)
- La mala reputacion (2:29)
- La route aux quatre chansons (2:50)
- Animateur en danger (0:06)
- Les patriotes (2:13)
- La rose, la bouteille et la poignée de main (4:03)
- Oncle Archibald (2:41)
- La princesse et le croque note (3:49)
- Corne d'auroch (2:55)
- Marinette (2:07)
- Les casseuses (3:05)
- La mauvaise réputation (2:29)
- L'intro à la kon (0:15)
- Quand les cons sont braves (2:33)
- Chanson pour l'Auvergnat (2:56)
- Au bois de mon cœur (2:18)
- Histoire de faussaire (3:52)
- Le vent (1:45)
- Le grand Pan (3:33)
- Trompe la mort (3:58)
- Pauvre Martin (1:52)
- Le mouton de Panurge (3:05)
- L'épave à la Kon (0:07)
- L'épave (4:06)
- Cupidon s'en fout (2:06)
- Bécassine (3:18)
- La guerre de 14-18 (3:50)
Notes et références
modifier- « Punk-Rock », sur guitareaucamville.com (consulté le ).
- « Brassens, c'est du rock - Musique. Un groupe toulousain, rend hommage au chanteur, ce soir, aux Vents du Sud », sur La Dépêche (consulté le ).
- « Brassens Not Dead - Volume 3 », sur metalsickness.com (consulté le ).
- « Nantes Rock : Salut les anges et Brassen's not Dead en concert vendredi », sur presseocean.fr/ (consulté le ).
- « Concert contre l'extrême droite et ses idées au Connexion Live le 30 janvier 2014 à Toulouse (31) », sur Razibus (consulté le ).
- « Brassen’s Not Dead : Tonton Georges bande encore ! », sur nosenchanteurs.eu, (consulté le ).
- « Tagada Jones + Brassen's Not Dead + Les Sales Majestés + Légitime ... », sur french-metal.com (consulté le ).
- « Live Report - La France Dort, pas le punk ! La 8ème au Bikini », sur lemusicodrome.com, (consulté le ).
- « Brassen's not dead, Volume 4 », sur La Grosse Radio, (consulté le ).
Liens externes
modifier(en) « Brassen's not Dead » (fiche artiste), sur Discogs