Bob Scanlon, né Benjamin Lewis le à Mobile dans l'Alabama et mort dans la même ville le 11 février 1958[1], est un boxeur américain. Vedette des rings parisiens avant la guerre, il reste à Paris après l’armistice et devient le principal partenaire d'entraînement de Battling Siki.

Bob Scanlon
Image illustrative de l’article Bob Scanlon
Bob Scanlon en 1919.
Fiche d’identité
Nom de naissance Benjamin Lewis
Nationalité Américaine
Naissance
Mobile, Alabama (États-Unis)
Décès (à 72 ans)
Mobile
Style Boxe anglaise
Catégorie Poids lourds
Palmarès
  Professionnel
Carrière 1904-1923
Combats 126
Victoires 59
Victoires par KO 20
Défaites 54
Matchs nuls 13

Biographie modifier

Après avoir vécu au Mexique et au Canada, Bob Scanlon commence la boxe en Angleterre en 1904. Il combat pour la première fois à Paris en 1907 contre Gunner Hart[2]. Au début des années 1910, il est une vedette des rings parisiens[3]. Connu pour avoir envoyé au tapis Harry Lewis[4], vainqueur de Blynk Mac Clowskey[5], il est reconnu comme un redoutable cogneur[6]. Tête d'affiche du Premierland, il bat K.O. Victor Marchand puis Louis Verger par knockout[7],[8]. Épouvantail des principaux boxeurs français, il est battu par Ercole Balzac en sur disqualification[9].

Lors de la Première Guerre mondiale, il s'engage dans la Légion étrangère[10] puis rejoint le 170e régiment d'infanterie. Après Guerre, il dirige notamment un orchestre de jazz dans une boîte de nuit de Montmartre. En , une dispute avec son amie se termine par plusieurs coups de feu de celle-ci ; le boxeur est atteint à la nuque et est hospitalisé à l'hôpital Lariboisière[11]. L'année suivante, il devient acteur pour jouer une pièce anglaise de théâtre de William Burk intitulée Le Roman d'un boxeur avec André Pollack qui l’abandonne dès la première répétition pour ne plus prendre de coups de la part du boxeur[12],[13].

Références modifier

  1. Site Find a Grave
  2. « La soirée de Wonderland », La Vie au Grand Air,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  3. « Blynk Mac Clowskey contre Bob Scanlon : Carpentier contre Paul Thil », L'Auto, no 3476,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  4. « Une bataille générale », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  5. Edmond Poillot, « La soirée d'ouverture : Trois combats préliminaires : trois knock-outs ! - Un malheureux incident interrompt malencontreusement le match Thil-Carpentier - Bob Scanlon est déclaré vainqueur de Blynk Mac Clowskey », L'Auto, no 3478,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  6. « La rentrée de Louis Verger contre Bob Scanlon », L'Auto, no 4860,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  7. P. de Lubersac, « Bob Scanlon a battu K.O. Marchand : Bob Scanlon est venu à bout de Marchand après un combat acharné au possible. Poggio et Mario ont livré une jolie bataille dont Mario est sorti vainqueur », L'Auto, no 4849,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  8. P.-L. de Lubersac, « Scanlon a battu Verger : L'arbitre a arrêté le combat au cinquième round, Verger étant aveuglé par le sang. Alex Léon et Bouroy se sont livré une jolie bataille », L'Auto, no 4861,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  9. M. de Lubersac, « Bob Scanlon se fait disqualifier », L'Auto, no 4937,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  10. « Les impressions de guerre de Bob Scanlon », Excelsior, no 1462,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  11. « Le boxeur nègre se met en garde... Son amie riposte à coups de revolver : Bob Scanlon, pugiliste connu, est légèrement blessé », Le Petit Journal, no 23237,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  12. « Un procès bien parisien et sportif », La Presse, no 4395,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  13. « « Le Roman d'un boxeur » : Le métier d'acteur est-il compatible avec celui d'« encaisseur » ? », L’Écho d’Alger, no 6742,‎ , p. 7 (lire en ligne).

Liens externes modifier