Blood Falls

source naturelle minérale en Antarctique

Les Blood Falls – littéralement, « cascades de sang » – sont une coulée d'oxyde de fer en marge du glacier Taylor, dans les vallées sèches de McMurdo, en terre Victoria, dans l'Antarctique oriental.

Blood Falls
Les Blood Falls en 2006
Les Blood Falls en 2006
Localisation
Pays Drapeau de l'Antarctique Antarctique
Coordonnées géographiques 77° 43′ 20″ S, 162° 16′ 24″ E
Minéraux rejeté(s) oxyde de fer
Géolocalisation sur la carte : Antarctique
(Voir situation sur carte : Antarctique)
Blood Falls

Historique

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Ce dépôt rougeâtre a été découvert par le géologue Thomas Griffith Taylor en 1911 dans la vallée qui porte son nom, la vallée de Taylor[1].

Description

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Les hydroxydes de fer, peu solubles, se déposent après que les ions ferreux, présents dans l'eau riche en sel, se sont oxydés au contact de l'oxygène atmosphérique. Ces ions proviennent de l'ancienne poche d'eau de mer de l'océan Austral qui fut piégée dans le fjord par le glacier au Miocène, il y a cinq millions d'années, lorsque le niveau de la mer était plus haut qu'aujourd'hui[1].

Écosystème

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Le glacier Taylor cache un lac où s'est développé un écosystème isolé du reste du monde. Cet écosystème est constitué de bactéries autotrophes qui métabolisent les ions sulfates et ferreux[2],[3]. La géomicrobiologiste Jill Mikucki du Dartmouth College y a isolé pas moins de 17 types de microbes[2]. Cet endroit particulier offre une vue sur un écosystème extrême sans nécessiter de forage coûteux et sans risque de contamination.


Références

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  1. a et b (en) « Explanation Offered For Antarctica's 'Blood Falls' », Science Daily,‎ (lire en ligne)
  2. a et b (en) Jackie Grom, « Ancient ecosystem discovered beneath antarctic glacier »,
  3. (en) Jill A. Mikucki, Ann Pearson, David T. Johnston, Alexandra V. Turchyn, James Farquhar, Daniel P. Schrag, Ariel D. Anbar, John C. Priscu et Peter A. Lee, « A contemporary microbially maintained subglacial ferrous "ocean" », Science, vol. 324, no 5925,‎ , p. 397 à 400 (PMID 19372431, DOI 10.1126/science.1167350, lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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