Bassin d'infiltration

Un bassin d'infiltration ou bassin de recharge (dans certaines régions : puisard ou étang de percolation ; en anglais : infiltration basin, recharge basin, sump[1], percolation pond[2]) est un dispositif utilisé pour gérer le ruissellement des eaux pluviales en excès (stormwater), prévenir les inondations et l'érosion en aval, et améliorer la qualité de l'eau dans les rivières, ruisseaux, lacs ou baies adjacents. Il s'agit essentiellement d'un étang artificiel peu profond conçu pour infiltrer les eaux pluviales à travers des sols perméables dans l'aquifère souterrain. Les bassins d'infiltration ne libèrent pas d'eau, sauf par infiltration, évaporation ou débordement d'urgence en cas d'inondation[3],[4],[5].

Bassin d'infiltration

Il se distingue d'un bassin de rétention, parfois appelé bassin sec, qui est conçu pour se déverser dans une masse d'eau en aval (bien qu'il puisse occasionnellement infiltrer une partie de son volume dans les eaux souterraines); et du bassin à retenue permanente, aussi appelé bassin en eau, qui est conçu pour inclure un bassin d'eau permanent.

Considérations sur la conception

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Les bassins d'infiltration doivent être soigneusement conçus pour infiltrer le sol sur un site donné, à un rythme qui ne provoque pas d'inondation. Ils peuvent être moins efficaces dans les zones :

  • à niveaux élevés d'eau souterraine, près de la couche filtrante ;
  • à sols compactés ;
  • avec niveaux élevés de sédiments dans les eaux pluviales ;
  • à teneur élevée en argile[6].

Sur certains sites, les bassins d'infiltration ont fonctionné efficacement là où l'installation comprend également un bassin de rétention étendu en tant que stade de prétraitement, pour éliminer les sédiments[7]. Les bassins peuvent échouer là où ils ne peuvent pas être entretenus fréquemment. Leur utilisation est découragée dans certaines régions, comme dans l'État américain de Géorgie où de nombreuses régions ont une forte teneur en argile, à moins que le sol du site particulier ne soit modifié (« sol technique ») pendant la construction pour améliorer les caractéristiques d'infiltration[8].

Voir aussi

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Références

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  1. Dan Fagin, « Ancient, Clean, Controversial: Preserving deep reserves of water is LI's chief environmental issue », Newsday, Melville, NY,‎ (lire en ligne)
  2. « Water Portal / Rainwater Harvesting / Groundwater recharge / Infiltration ponds »
  3. (en) Kathryn A. Pekarek, David P. Shelton, Kelly A. Feehan et al. Stormwater Management: Terminology (rapport), University of Nebraska-Lincoln, , p. 7 (lire en ligne) Extension Circular.
  4. New Jersey Department of Environmental Protection. Trenton, NJ."New Jersey Stormwater Best Management Practices Manual." « https://web.archive.org/web/20080513104435/http://www.njstormwater.org/tier_A/pdf/NJ_SWBMP_9.5.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Chapter 9.5: Standard for Infiltration Basins. April 2004.
  5. (en) « Ch. 5: Description and Performance of Storm Water Best Management Practices » [«  »], dans Preliminary Data Summary of Urban Storm Water Best Management Practices (rapport), Washington, D.C., U.S. Environmental Protection Agency (EPA), (lire en ligne)
  6. Water Environment Federation, Alexandria, VA; and American Society of Civil Engineers, Reston, VA. "Urban Runoff Quality Management." WEF Manual of Practice No. 23; ASCE Manual and Report on Engineering Practice No. 87. 1998. (ISBN 1-57278-039-8). Chapter 5.
  7. (en) Michael L. Clar, Billy J. Barfield et Thomas P. O'Connor « Pretreatment » [«  »], dans Stormwater Best Management Design Guide; Volume 3: Basin Best Management Practices (rapport), EPA, , p. 4–8 (lire en ligne)
  8. (en) Atlanta Regional Commission « Infiltration Practices » [«  »], dans Georgia Stormwater Management Manual, Volume 2 - Technical Handbook (rapport), , p. 247–252 (lire en ligne)

Liens externes

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