Antoine Guillaume Séréni, né le à Figari et mort le à Figari[1]. Il fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret français du Special Operations Executive (SOE), qui effectua des missions en France (dans le réseau Jockey de Francis Cammaerts).

Antoine Sereni
Photo du passeport d'Antoine Guillaume Sereni (1956)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
FigariVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Casimir, ColossusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Grade militaire

Biographie modifier

Il naît à Figari le 24 août 1913. Ses parents meurent durant la première guerre mondiale : sa mère de la tuberculose et son père, Jean Augustin Séréni[2], le 16 août 1918 lors du naufrage du bateau le Balkan torpillé par un sous-marin allemand[3].

En 1925, il est admis à la cité scolaire Georges-Clemenceau[4] à Sartène.

Il est admis au concours d'élève-officier radio à l'âge de 16 ans et devient par la suite officier radio (marine marchande).

Deuxième Guerre mondiale modifier

Il rejoint les forces de la France libre[5] à Alger en 1940.

En 1943, avec pour nom de guerre « Casimir » et « Colossus » [6], il est nommé comme radio en second puis comme opérateur radio. Il est fait Lieutenant - Officier français du réseau Buckmaster formé par le SOE pour le Bureau central de renseignements et d'action (B.C.R.A.) d'Alger au Club des Pins.

Membre du réseau Jockey, du Major Francis Cammaerts « Roger », dont la fonction de la section est de superviser dès le 11 juin 1944 les différentes missions alliées du Sud-Est de la France et assurer la liaison entre le Colonel Henri Zeller et l'état-major allié. Il est installé près de Saint-Agnan[7] et assure les liaisons avec Alger dans le cadre du Special Projects Operations Center (SPOC)[7],[8].

Son réseau gagne ensuite le maquis des Basses-Alpes[8].

Après guerre modifier

Il fut initié franc-maçon le 4 février 1958 au sein de la Loge « La Ruche d'Orient » à l'Orient de Paris au sein de la Grande Loge de France.

Il meurt le 18 août 1987 à Figari.

Décorations modifier

Il a reçu plusieurs distinctions et décorations :

Bibliographie modifier

  • La Bataille du Vercors. Une amère victoire, écrit par Paddy Ashdown (avec la coll. de Sylvie Young), traduit de l’anglais par Rachel Bouyssou, Gallimard, 2016, (ISBN 978-2-07-014743-4). Titre original : The Cruel Victory.

Références modifier

  1. « Archives généalogiques en ligne ».
  2. Eric Blanchais, « Fiche individuelle », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  3. Patrick Vinciguerra, « Il y a cent ans, au large de la Corse, le naufrage du Balkan... », sur francebleu.fr, France Bleu RCFM, .
  4. « Histoire de la cité scolaire », sur Cité Scolaire de Sartène (consulté le ).
  5. « Histoires de Français Libres ordinaires », sur francaislibres.net.
  6. Pierre TILLET, « Tentative de reconstitution de l’historique des in(ex)filtrations d’agents en France de 1940 à 1945 (Parachutages, atterrissages et débarquements) », p. 118.
  7. a et b Le Pionnier du Vercors, , 24 p. (lire en ligne), p. 9
  8. a et b Guy Giraud, LES SERVICES SECRETS ET LES LIAISONS RADIO DANS LE VERCORS (lire en ligne), p. 6
  9. (en) « Special Forces Roll Of Honour ».