Almok

artiste chanteuse togolaise

Almok, née Afi Edem Komla à Témédja, est une artiste musicienne togolaise qui mélange rythmes traditionnels, RnB et afropop. Elle se fait connaître du public dans les années 2011 avec le titre Mariage, issu de son premier album dénommé Mon idéal sorti en 2012. Après une pause de deux années dans sa carrière pour se consacrer à son foyer, elle dénonce les difficultés d'être mère dans l'industrie musicale.

Almok
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Edem KomlaVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
AlmokVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques

Biographie modifier

Enfance et éducation modifier

Almok est l'acronyme de son prénom Komla, Elle naît à Témédja au centre du Togo à la fin des années 1980 ou au début des années 1990. Elle est fille unique. Ses parents sont tous deux togolais[1],[2],[3].

Almok est issue d'une famille de musiciens. Sa mère est cantatrice à l'église[2]. Enfant, Almok chante elle aussi dans les groupes musicaux de son église[4]. En 2007, elle crée ainsi avec ses amis un quartet de chant choral, les Angelsvoice[3].

Dans une interview, elle explique qu'elle n'a « pas eu la chance de faire de grandes études », favorisant sa carrière musicale[5],[3].

Carrière modifier

En 2011, Almok se fait connaître du public togolais, après avoir été choriste de studio entre 2008 et 2009[4],[2]. Elle choisit comme nom d'artiste son nom de famille, lu à l'envers[3].

En 2012 sort son premier album Mon Idéal, qui compte treize titres. Elle est consacrée artiste féminine de l’année et personnalité de l’année au Togo[4],[6].

Entre 2013 et 2015, elle est récompensée grâce aux tubes Nononini, Takouvi et Jiguèguè[4].

En 2017, elle essaie à l’afrobeat avec Etoukpé et Lébénè en collaboration avec DJ Arafat[7]. Elle se produit également au Zénith de Paris[4].

Après son mariage en 2017, elle décide de rompre son contrat avec son ancienne maison de production[Laquelle ?] et de faire une pause de deux années afin de se consacrer à son foyer et la naissance de ses enfants[8].

En , elle remporte le trophée du tube de l'année 2019 à The Heroes 228 pour sa chanson Mawu Bé Sekreter. Elle sort ensuite Saka Saka, une chanson sur la jalousie[9].

En , Almok annonce sur les réseaux sociaux la sortie prochaine de son nouveau titre, intitulé Akpé, qui, conformément au style musical adopté par Almok depuis son retour, mélange rythmes traditionnels et afropop moderne[10].

Au début de l'été 2023, Almok sort un nouveau titre, intitulé C’est le moment, dont le clip sera vu plus de six-cent-mille fois en une semaine[1]. Il fait partie de l'album nommé Amazone, fruit de cinq années de travail et qui contient onze autres titres dont Mawu be Sekrétèr, Akpé et Saka Saka. La sortie de l'album avait été annoncée en lors d'un concert à l'hôtel 2 Février de Lomé[11].

Engagement et prises de position modifier

Elle est l’ambassadrice de diverses ONG[4]. En 2014, elle devient l'égérie de l’ONG Plan Togo pour le programme « Parce que je suis une fille », consacré à l’éducation des petites filles. 20 % de la vente de son premier album sont reversés au programme[12],[13],[3]. Début 2021, avec l'artiste togolais Erythier, Almok s’engage pour l’initiative « L’Afrique remercie Mercy Ships ». Il s'agit de soutenir l'ONG humanitaire ayant pour but d'améliorer l'accès aux soins de santé dans les pays d'Afrique, à travers la réalisation d'un clip dans lequel les deux artistes chantent ensemble[14].

En , lorsque Almok annonce sur les réseaux sociaux la sortie prochaine de son nouveau titre, elle évoque également le « boycott sexiste auquel elle fait face dans le milieu de la musique depuis qu’elle est mariée et est devenue maman », ainsi que l'écrit un journaliste de RFI[10].

En 2023, elle lance sa fondation « Semons de l’espoir » consacrée à l'éducation[15],[2]. Elle se définit comme croyante et pratiquante et crée dans cette optique une fondation appelée les Sermons de l'espoir[15].

Vie privée modifier

Almok est mariée à Nicolas Yao Tossa depuis 2017. Ce dernier est devenu son manager. Ils ont aussi créé ensemble Nononini, une chaîne de restaurants, qui ferme quelques années plus tard. Le couple a trois enfants, dont le premier est né en 2018 et le dernier en . La chanteuse décide de faire une pause dans sa carrière pour se consacrer à son mariage et la naissance de ses enfants, ce qui lui vaut des critiques[1],[16],[8],[2].

Prix et distinctions modifier

  • 2020 : Trophée du Tube de l’Année 2019 à The Heroes 228 pour sa chanson Mawu Bé Sekreter[9]
  • 2012 : Personnalité de l’année au Togo ainsi que Artiste féminin de l’année aux éditions All music awards dont la cérémonie s'est tenue le 21 décembre 2012 au Palais des congrès de Lomé [4],[6]

Discographie modifier

Collaborations ou Featuring modifier

  • 2015 : Avec Sèssimè, une artiste béninoise, pour la chanson Yayayé[17];
  • 2017 : Avec DJ Arafat, un artiste ivoirien, pour le clip de la chanson Lébénè (prends en soin, en français)[7].

Notes et références modifier

  1. a b et c « « Traitée de machine à faire des enfants », la chanteuse Almok répond à ses détracteurs », sur Icilome, (consulté le )
  2. a b c d et e « Interview : "Je suis l'artiste féminin qui a reçu plus de distinctions honorifiques" Almok », Afrikelles, (consulté le )
  3. a b c d et e Edem Pédanou, « Almok, une étoile au cœur de mélodie enchantant les notes ! », Togo Matin,‎ (lire en ligne)
  4. a b c d e f et g « Afro-club, le hit des platines avec Almok, Tenor et Dadju », sur RFI Musique, (consulté le )
  5. « « Je ne voulais pas épousé un intellectuel »- Almok », (consulté le )
  6. a et b « Le meilleur de la musique du Togo: “All music awards 2012” a vécu », sur togocultures.com, (consulté le )
  7. a et b « Almok feat Dj Arafat: Lébénè, le tube qui fait déjà un tabac », sur aLome.com (consulté le )
  8. a et b « [TOGO] : Almok « mon mari est mon manager et mon associé, il est mon MOTEUR" », sur bluediamondtv.com, (consulté le ).
  9. a et b « Afro-club, le hit des platines avec Almok, Imilo Lechanceux et KO-C », sur RFI Musique, (consulté le )
  10. a et b « Afro-Club, le hit des platines avec Tiss Warren Jazz, Black M et le collectif Fvicteam », sur musique.rfi.fr, (consulté le ).
  11. « Afro-Club, le hit des platines avec Almok, MC One et Sidiki Diabaté », sur RFI Musique, (consulté le ).
  12. « Almok », sur allthatprod.com (consulté le ).
  13. « Journée de l’Enfant Africain : Apothéose ce lundi à Lomé, marqué par le lancement d’un projet de collecte d’anciens livres et manuels en faveur des enfants démunis », sur aLome.com (consulté le )
  14. Ignace B. Fanou, « Almok et Erythier du Togo chantent pour remercier Mercy Ships », sur 24 Heures au Bénin, (consulté le )
  15. a et b Agbehonou Kané, « Almok annonce le lancement de sa fondation « Semons de l’espoir » », sur Lomé Actu, (consulté le ).
  16. « Cette photo d'Almok avec son bébé au dos crée le buzz sur la toile », (consulté le )
  17. « Murmures | Africultures : "Yayayé", nouveau single : Sessime feat Almok », sur Africultures (consulté le )

Liens externes modifier