Afrigen

société de biotechnologie basée au Cap

Afrigen Biologics and Vaccines, souvent appelé sous l'intitulé Afrigen, est une société de biotechnologie basée au Cap, en Afrique du Sud, qui a mis au point un vaccin contre le COVID-19, en utilisant le concept d'ARN messager. La société participe à une diffusion du savoir-faire sur ce concept et cette technologie d’ARN messager vers des pays non-occidentaux. Elle compte aussi utiliser cette même technologie pour mettre au point d’autres vaccins.

Afrigen
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Le CapVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité BiotechnologieVoir et modifier les données sur Wikidata

Historique modifier

Afrigen est une société sud-africaine ayant son siège au Cap et fondée en 2014[1], dirigée depuis 2018 par la scientifique Petro Terblanche[1],[2].

En juin 2021, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a sélectionné un consortium, dont cette société Afrigen faisait partie[3], pour permettre le développement en dehors des pays occidentaux d’un vaccin contre le COVID-19. Afrigen y est parvenue[4], développant un vaccin ARNm[2],[5]. Une bataille juridique sur la propriété intellectuelle concernant les procédés n’est pour autant pas exclue, entre Afrigen, et les premières sociétés, occidentales, ayant mis au point de tels vaccins ARNm[1],[4]. Le vaccin Afrigen est cependant dit de seconde génération, sa formule ne devrait idéalement nécessiter que peu de réfrigération, étant sur ce point plus adapté à un usage sur le continent africain[5].

Un centre de transfert de la technologie à ARNm a été créé dans les locaux d’Afrigen[6]. L’objectif est que cette technologie puisse être mise à la disposition des entreprises des pays aux revenus plus limités, pour réduire leur dépendance à l’importation de vaccins[6],[4]. Afrigen compte aussi utiliser cette même technologie pour mettre au point d’autres vaccins, contre des maladies aux impacts significatifs sur la santé publique comme la tuberculose et le sida, ainsi que des vaccins contre des maladies davantage négligées par les pays occidentaux mais qui touchent le continent africain (Ebola, Zika, fièvre de Lassa et paludisme, par exemple)[3].

Références modifier

  1. a b et c (en) Nurith Aizenman, « How a scrappy African startup could forever change the world of vaccines », sur NPR,
  2. a et b Rozenn Le Saint, « Le labo de Bonne-Espérance », XXI, no 63,‎ , p. 36-55
  3. a et b (en) Lauren Paremoer et Anne Pollock, « “A passion to change the landscape and drive a renaissance”: The mRNA Hub at Afrigen as decolonial aspiration », sur PubMed Central, (DOI 10.3389/fpubh.2022.1065993)
  4. a b et c Patricia Huon, « Le Cap en quête d’un vaccin 100% africain », sur Libération,
  5. a et b « Vaccins à ARN messager : l’Afrique du Sud et l’Allemagne passent la deuxième dans la lutte contre le Covid », sur Libération,
  6. a et b « Le Programme de transfert de la technologie à ARNm entre dans une nouvelle phase », sur Organisation mondiale de la santé,

Liens externes modifier