Acadiens à Saint-Pierre-et-Miquelon

Il existe une communauté acadienne à Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel français d'Amérique du Nord. Celle-ci est arrivée lors de la déportation des Acadiens, une étape du Grand Dérangement.

Carte topographique de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Histoire

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Les Acadiens sont un peuple descendant des colons français installés à partir de 1604 en Acadie[1]. Ils entretenaient des relations privilégiées avec les Micmacs, les autochtones de l'Acadie, et étaient généralement ignorés par la France, ce qui alimenta chez eux un sentiment d'indépendance[1]. Les Acadiens cultivaient des riches marais salés au moyen d'aboiteaux, ce qui leur fit acquérir une certaine aisance matérielle[1].

En 1713, à la suite de la signature du traité d'Utrecht, une partie de l'Acadie passa sous domination britannique et fut rebaptisée Nouvelle-Écosse[1].

Le britannique Charles Lawrence, alors gouverneur de la Nouvelle-Écosse commença la déportation des Acadiens en 1755. Beaucoup d'entre eux furent déportés en France. Certains trouvèrent refuge à Saint-Pierre-et-Miquelon, seule colonie d'Amérique du Nord restée française à la suite du traité de Paris de 1763. Ils seront envoyés en France en 1778, date à laquelle Saint-Pierre-et-Miquelon fut prise par les Britanniques. L'archipel fut restitué à la France en 1783 et les habitants revinrent l'occuper jusqu'en 1793, date à laquelle ils furent une nouvelles fois chassés par les Britanniques jusqu'en 1797[2]. Ce n'est qu'en 1815 que Saint-Pierre-et-Miquelon fut définitivement intégré à la France, et la population s'installa pour de bon dans l'archipel en 1816[2].

De nos jours

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Aujourd'hui encore, il existe des descendants de déportés acadiens à Saint-Pierre-et-Miquelon, notamment sur l'île de Miquelon. Toutefois, l'ascendance acadienne y reste relativement modeste, la plupart des habitants de cet archipel français étant d'origine basque, bretonne ou normande.

Notes et références

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  1. a b c et d James Harley Marsh, « Déportation des Acadiens (le Grand Dérangement) » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. Publié le 15 juillet 2015. (consulté le ).
  2. a et b Fonteneau 1996, p. 156-158

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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