Abdelkader Ben Khemis

homme politique tunisien

Abdelkader Ben Khemis
Illustration.
Abdelkader Ben Khemis en juin 2013
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Kef, Tunisie
Date de décès (à 73 ans)
Nationalité tunisienne
Parti politique Ettakatol, indépendant[1], Al Joumhouri, Alliance démocratique puis Voie démocratique et sociale[2]

Abdelkader Ben Khemis (arabe : عبد القادر بن خميس), né le au Kef et mort le , est un homme politique tunisien.

Biographie modifier

Professeur et figure de l'opposition modifier

Docteur en chimie organique en 1980, Abdelkader Ben Khemis est maître conférencier à l'École nationale d'ingénieurs de Gabès, avant d'enseigner à Monastir[3]. Il a par ailleurs été membre du syndicat de l'enseignement supérieur[2].

Figure de l'opposition dans le gouvernorat du Kef, il est membre fondateur d'Ettakatol[2], parti fondé en 1994, et du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT), une ONG fondée en 1998 et dont il devient secrétaire général.

Le , il est, selon Libération, « [brutalisé] par la police [...] alors qu'[il] se [rendait] à une cérémonie organisée par le CNLT dans un lieu privé »[4]. Il dépose plainte le , mais la plainte n'a aucune suite[5]. Le , il est « arrêté devant son domicile à Monastir par des agents et interrogé durant 3 heures au siège du district de la sûreté nationale », rapporte la porte-parole du CNLT, Sihem Bensedrine[6]. Il est ensuite libéré, « après que des exemplaires du journal Kalima lui aient été confisqués »[6]. En 2010, l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme rapporte que, « lors d’une manifestation au Kef, [il] aurait été frappé par des policiers en civil »[7].

Constituant modifier

Le , il est élu constituant dans la circonscription du Kef, sous l'étiquette d'Ettakatol. Il démissionne du parti, devient indépendant[1] et rejoint Al Joumhouri, puis l'Alliance démocratique, avant d'être admis à la Voie démocratique et sociale[2].

Décès modifier

Mort le des suites d'une maladie, il est inhumé au cimetière Charfine[8].

Références modifier

  1. a et b « Abdelkader Ben Khemir quitte le FDTL et rejoint le bloc parlementaire démocratique », sur mosaiquefm.net,
  2. a b c et d « Le député Abdelkader Ben Khemir rejoint Al Massar », sur tuniscope.com, (consulté le )
  3. « Décès de l’ancien député à l’ANC Abdelkader Ben Khémis », sur africanmanager.com, (consulté le )
  4. « Agressions en Tunisie », sur liberation.fr, (consulté le )
  5. « La situation des droits de l'homme en Tunisie » [doc], sur tbinternet.ohchr.org, (consulté le )
  6. a et b Sihem Bensedrine, « Conseil national pour les libertés en Tunisie - Interpellation des membres dirigeants du CNLT », sur tunisnews.net, (consulté le )
  7. « Appel urgent - L'Observatoire » [PDF], sur omct.org, (consulté le )
  8. « Kef : décès de l’ancien député Abdelkader Ben Khemiss », sur kapitalis.com, (consulté le )