Économie des Alpes-Maritimes

Cet article décrit l'économie du département des Alpes-Maritimes.

Données macroéconomiques modifier

D'après l'Insee, en 2005 le PIB par habitant des Alpes-Maritimes atteignait 27 723 euros ce qui classait le département au treizième rang en France[1] (voir Départements français classés par produit intérieur brut par habitant). Son PIB était de 29,6 milliards d'euros[1]. D'après Eurostat, le PIB par habitant aux prix du marché en 2008 pour le département s'élevait à 30 700 euros, ce qui le classait également au treizième rang en France[2].

PIB par habitant aux prix courants du marché en euros dans le département des Alpes-Maritimes de 1997 à 2008 (Eurostat)[2]
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
19 800 20 700 21 300 23 200 24 500 25 000 25 600 26 600 27 700 29 000 29 800 30 700

Données sectorielles modifier

L'économie des Alpes-Maritimes se caractérise par l'importance du secteur tertiaire. Le département compte, outre les activités touristiques et les services traditionnels, un nombre assez élevé d'entreprises de recherche et du secteur tertiaire supérieur. L'agriculture est peu importante et l'industrie joue un rôle relativement faible, mais elle s'est diversifiée vers des activités à haute valeur technologique. Le secteur du BTP est assez important. L'économie est très sensible aux variations de la conjoncture nationale et internationale. En 2011, le taux de chômage se situe à 9,1 % soit au niveau de la moyenne nationale[3].

Répartition de l'emploi
Tertiaire Industrie BTP Agriculture
Alpes-Maritimes 76,2 % 12,5 % 9,2 % 2,1 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

Le tourisme est une ressource essentielle, pour toute la région côtière (Côte d'Azur), et y est très développé (Nice est la deuxième ville hôtelière de France). Ainsi, la Côte d'Azur (territoire incluant les Alpes-Maritimes et Monaco) a atteint les 11 millions de touristes français et étrangers, en 2014[4]. Grâce à la douceur du climat, c'est un lieu de villégiature toute l'année. En montagne, il y a également quelques stations de sports d'hiver qui bénéficient d'un enneigement abondant ces dernières années (notamment Isola 2000).

Il y a aussi des industries bien développées, comme la parfumerie à Grasse, les nouvelles technologies autour de Sophia-Antipolis et le Centre spatial de Cannes - Mandelieu, premier[5] constructeur de satellites européens et premier établissement industriel du département[6].

Notes et références modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier