Wikipédia:Sélection/France/Par région

Alsace

Les SRC en déplacement à Créteil en 2011.
Les SRC en déplacement à Créteil en 2011.

Les Sports réunis Colmar, couramment abrégés en SR Colmar ou SRC, est un club de football français fondé en 1920, sur la base de l'AS Colmar, fondée en 1919. Il dispute ses premiers matchs au sein de la Ligue d'Alsace de football, atteint la DH en 1924 et obtient le statut professionnel dès 1937. Le club de l'industriel Joseph Lehmann, locataire du Stade des Francs depuis 1928, adopte cette année-là sa couleur verte.

Inscrit en Gauliga Elsass pendant la Seconde Guerre mondiale, le club retrouve la Division 2 en 1945 et participe à la Division 1 1948-1949. Toutefois, le décès du président Lehmann à la fin de cette saison entraîne la rétrogradation du club en CFA par manque d'argent. À cet abandon du professionnalisme succède une baisse de niveau significative, l'équipe première participant deux fois à la Promotion d'Honneur (D2 régionale) dans les années 1950. À partir de 1962, on retrouve les SRC épisodiquement en CFA, Division 3 ou Division 4, mais ils ne parviennent pas à s'y démarquer. En 1997, le club retrouve pour la cinquième fois les championnats nationaux et accède au CFA 2. Deuxième en 2008, le club monte en CFA, dont il est champion en 2010.

Le club est depuis 2012 présidé par Christophe Gryczka. L'équipe première, entraînée par Damien Ott depuis 2008, évolue en National et joue au Colmar Stadium, stade où le club évolue depuis 2001.

Aquitaine

Les vignobles du Pays basque (Euskal herriko mahastiak en basque) s'étendent, historiquement, aussi bien sur le Pays basque français (ou Iparralde) que sur le Pays basque espagnol (ou Hegoalde). Tous deux possèdent une longue tradition viticole, qui se traduit par une multitude d'appellations d'origine et des caractéristiques spécifiques à ces terroirs.

Tout commença quand les Bituriges Vivisques – peuple celte établi à l’embouchure de la Gironde un demi-siècle avant notre ère – en commerçant avec la Narbonnaise romaine, découvrirent la culture de la vigne et le vin. La volonté d'acclimater un vignoble dans leur région impliquait une sélection des plants les mieux adaptés au terroir et au climat...

Auvergne-Rhône-Alpes

Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.
Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.

L’histoire de la soierie à Lyon comprend l'étude de l'ensemble des acteurs de l'industrie de la soie à Lyon. Le secteur soyeux lyonnais tout au long de son histoire comprend toutes les étapes de la fabrication et de la vente d'un tissu en soie à partir de la soie grège : filature, création d'un motif, tissage, apprêt, commercialisation. L'ensemble du secteur est dénommé la « Fabrique ».

S'étendant sur cinq siècles, cette histoire commence sur les bords de Saône à la Renaissance, grâce aux foires qui permettent l'installation de marchands de tissu. Sur décision royale, les premiers tisserands s'installent sous François Ier et prospèrent rapidement. Ce premier élan industriel est rompu par les guerres de religion.

L'arrivée, au début du XVIIe siècle, du métier à la tire permet à la Fabrique de maîtriser les tissus à motifs. Son essor européen commence avec le règne de Louis XIV, la mode de la cour de Versailles s'imposant à toutes les autres cours européennes, et entraînant la soie lyonnaise du même coup. Au XVIIIe siècle, les soyeux lyonnais maintiennent leur position grâce à de constantes innovations techniques, des dessinateurs de qualité et une innovation stylistique permanente.

La Révolution française porte un rude coup à la Fabrique, mais Napoléon soutient vigoureusement le secteur qui traverse le XIXe siècle en connaissant son apogée. Lyon est alors la capitale mondiale de la soie. Elle s'impose à toutes les autres industries soyeuses d'Europe et exporte largement dans le monde entier tous les types de tissus possibles. Sous le Second Empire, elle est la plus puissante industrie exportatrice française.

Si les premières difficultés apparaissent dans les années 1880, l'arrivée des textiles artificiels aura raison de la production industrielle lyonnaise de soie au cours du XXe siècle, les fabricants traditionnels ne parvenant pas à s'adapter, ou trop tardivement. L'industrie soyeuse s'effondre dans les années 1930 et, malgré de nombreuses tentatives de relance après la Seconde Guerre mondiale, l'activité dans la ville se trouve réduite à la haute couture et à la restauration de tissus anciens.

Bourgogne

Talleyrand, par Pierre-Paul Prud'hon (détail).
Talleyrand, par Pierre-Paul Prud'hon (détail).

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le à Paris, mort dans cette même ville le .

Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.

Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825).

Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances.

Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques.

Bretagne

Le château médiéval surplombant l'étang de Pouancé
Le château médiéval surplombant l’étang de Pouancé

Le château médiéval de Pouancé est situé dans la commune de Pouancé, dans le département de Maine-et-Loire (France), à la frontière occidentale de l’ancienne province de l’Anjou, face à la Bretagne. Avec l’enceinte urbaine de la ville, dont une partie est encore visible aujourd’hui, il couvre une superficie de trois hectares. On le surnomme parfois « second château de l’Anjou » en terme d’importance, juste après le château d’Angers. Il fait partie des Marches de Bretagne et est le pendant angevin du château de Châteaubriant.

Sur un site fortifié au moins dès le XIe siècle, le château fort actuel est construit du XIIe au XVe siècles. Assiégé à plusieurs reprises pendant la guerre de Cent Ans, il devient une forteresse de premier plan à la fin du XVe siècle, lors du conflit entre le royaume de France et le duché de Bretagne. Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Il a subi 40 ans de fouilles ponctuelles et de rénovations. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens, le site n'ayant pas fait l'objet de recherches approfondies.

Centre

Vue générale des restes de l'église abbatiale (façade nord-ouest).
Vue générale des restes de l'église abbatiale (façade nord-ouest).

L'abbaye de Beaugerais (ou abbaye de Baugerais) est une ancienne abbaye cistercienne, située sur le territoire de l'actuelle commune de Loché-sur-Indrois, dans le département d'Indre-et-Loire, en France.

Fondée au milieu du XIIe siècle par un ermite qui bénéficie de l'appui des augustins de Sainte-Barbe-en-Auge (Mézidon-Canon, département du Calvados), elle passe très vite sous le contrôle des cisterciens de l'abbaye de Louroux ; s'ensuivent alors deux siècles de richesse, grâce aux nombreux dons des seigneurs et des riches propriétaires, mais Beaugerais est implantée dans une zone géographique où abbayes et prieurés sont déjà nombreux, ce qui occasionne certains « conflits de voisinage ». Dès la première moitié du XIVe siècle, la situation change du tout au tout : arrêt des dons, nécessité pour l'abbaye de participer financièrement à la guerre de Cent Ans, pillage et possible destruction partielle des bâtiments par les Anglais dans les années 1360, ou en tout cas réaménagement en profondeur des bâtiments avec construction d'une nouvelle abbatiale. Un siècle plus tard, l'abbaye de Beaugerais passe sous le régime de la commende, l'un de ses plus célèbres abbés étant au XVIIe siècle Michel de Marolles. Elle se redresse temporairement, ses bâtiments sont reconstruits mais le nombre de ses moines diminue inexorablement. Lorsque survient la Révolution française, ils ne sont plus que deux. L'abbaye est vendue comme bien national en 1792 et la plupart des bâtiments détruits moins de dix ans plus tard.

Au XXIe siècle, il ne reste des bâtiments de Beaugerais que la nef de la première abbatiale amputée de l'une de ses travées — le chœur et le transept ont disparu —, quelques pans de murs attribuables à une seconde abbatiale et une toute petite partie du cloître. Ces vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques.

Champagne-Ardenne

Agencement des installations de surface et souterraines autour des puits
Agencement des installations de surface et souterraines autour des puits

Le laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM), ou laboratoire de Bure, est un laboratoire de recherche souterrain à 500 mètres de profondeur localisé sur le territoire de la commune de Bure (Meuse) en France. Il est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

En France, la solution de référence pour l’évacuation définitive des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue est le stockage dans une formation géologique profonde de faible perméabilité. Les performances de sûreté à long terme d’un tel centre de stockage sont dépendantes des caractéristiques de la roche hôte. Les argilites (mélange d’argile et de quartz) du Callovo-Oxfordien (époque du Jurassique) possèdent a priori des caractéristiques physico-chimiques favorables. L’objet du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne est donc l’étude de la couche d’argilite située à environ 500 m de profondeur dans l’est du bassin parisien, en vue de déterminer si ses caractéristiques sont cohérentes avec les objectifs de sûreté d’un centre de stockage implanté au sein de la zone de transposition.

Corse

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Franche-Comté

La Bible, l'un des piliers du christianisme.

Le christianisme à Besançon est attesté depuis le IIIe siècle, période durant laquelle les martyrs Ferjeux et Ferréol évangélisèrent la ville et sa région. Bien qu'ils aient été suppliciés et assassinés, ces deux figures du christianisme franc-comtois réussirent leur pari de convertir une partie significative de la population de l'ancienne Séquanie gallo-romaine. La première mention d'un évêque de la ville remonte à 346, mais des documents prouvent que des religieux étaient en fonction dans la capitale comtoise dès le milieu du IIIe siècle, époque où fut probablement construite la première église franc-comtoise, sur le site de l'actuelle cathédrale Saint-Jean.

D'autres édifices furent construits par la suite et jusqu'au XVIIIe siècle, tels que l'église Saint-Maurice, l'église Notre-Dame ou encore l'abbaye Saint-Paul. Au XIXe siècle, furent édifiées l'église Sainte-Madeleine, l'église Saint-Pierre ainsi que de nombreuses autres chapelles et églises.

Aujourd'hui l'archidiocèse de Besançon compte 67 paroisses (ou unités pastorales), regroupées en 13 doyennés représentant 1 010 communes. Actuellement, Besançon connaît, comme un grand nombre d'autres villes françaises et européennes, une baisse du taux de fréquentation de ses églises, et du nombre de fidèles pratiquants au sein de sa communauté.

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Île-de-France

Mairie de Parmain
Mairie de Parmain

Parmain est une petite ville francilienne du Val-d’Oise, située sur la rive droite de l’Oise, à trente kilomètres à vol d’oiseau au nord de Paris.

La commune, au caractère essentiellement résidentiel, fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français et est membre fondatrice du parc naturel régional du même nom. Elle forme avec L’Isle-Adam, son chef-lieu de canton situé sur l’autre rive de la rivière et avec qui elle partage sa gare, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont les Parminois et Parminoises.

Languedoc-Roussillon

Basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende (vue générale).
Basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende (vue générale).

La basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende est le siège épiscopal du diocèse de Mende. Située dans le centre-ville de la préfecture de la Lozère, elle est classée monument historique depuis 1906. Il s’agit du seul édifice pleinement gothique de l’ensemble du département.

L’église, dont la construction fut décidée dans les années 1360 par le pape Urbain V, a succédé à trois autres sanctuaires, le premier d’époque mérovingienne, le deuxième préroman, l’avant-dernier roman. Richement décorée, elle fut victime des troubles des guerres de religion et dut être en grande partie reconstruite au début du XVIIe siècle ; elle sera achevée au XIXe siècle par l’adjonction d’un portail néo-gothique…

Limousin

Oradour-sur-Glane a été conservé « en l'état »
Oradour-sur-Glane a été conservé « en l'état »

Le massacre d'Oradour-sur-Glane désigne la destruction, le , de ce village de la Haute-Vienne, situé à environ vingt kilomètres au nord-ouest de Limoges, et le massacre de sa population (642 victimes), par un détachement du 1er bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier Der Führer appartenant à la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS. Il s'agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, assez semblable à celui de Marzabotto perpétré en Italie, qui transpose sur le front de l'Ouest des pratiques courantes sur le front de l'Est.

Ces événements marquèrent profondément les consciences ; leurs conséquences judiciaires suscitèrent une vive polémique, notamment à la suite de l'amnistie accordée aux Alsaciens « Malgré-nous » qui avaient participé au massacre. Depuis 1999, le souvenir des victimes est commémoré par le Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane, situé non loin des ruines du village à peu près conservées en l'état.

Lorraine

Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.
Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.

L'École de Nancy, aussi appelée École de la suggestion, est, avec l'École de la Salpêtrière, l'une des deux grandes écoles ayant contribué à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Cette école est composée du médecin Ambroise-Auguste Liébeault, du professeur de médecine Hippolyte Bernheim, du juriste Jules Liégeois et du médecin Henri Beaunis. La méthode thérapeutique de Liébeault et Bernheim est caractérisée par une hypnose « autoritaire », fondée sur l'usage de suggestions directes du type « Vous commencez à vous sentir très fatigué » ou « Vous commencez à avoir moins mal ».

En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité et il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». L'École de Nancy a exercé une influence décisive sur le développement de l'hypnose clinique, de la psychologie et de la psychothérapie. Les plus grands cliniciens de l'époque, de Sigmund Freud à Émile Coué en passant par Auguste Forel et Joseph Delbœuf, ont rendu visite à Bernheim et Liébeault pour observer leur travail.

La querelle qui oppose l'École de Nancy à l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot est au cœur de tous les débats de l'époque sur la nature de l'hypnose, les partisans de Bernheim voyant dans l'hypnose un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques et ceux de Charcot considérant que l'hypnose est un état pathologique spécifique propre aux hystériques. Ce débat a continué à influencer les recherches sur l'hypnose au cours du XXe siècle, comme en témoignent notamment les travaux de Clark Leonard Hull et Theodore Barber.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Canal du Midi, à proximité de Toulouse.
Canal du Midi, à proximité de Toulouse.

Le canal du Midi est un canal français qui relie la Garonne à la mer Méditerranée. D'abord nommé « canal royal en Languedoc », les révolutionnaires le rebaptisent en « canal du Midi » en 1789. Il est considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle. Avec le canal latéral à la Garonne, il est aussi dénommé « canal des Deux-Mers » car il fournit une voie navigable de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée. Il a été prolongé par le canal du Rhône à Sète.

Au sens strict, le canal du Midi désigne la partie initialement réalisée, de Toulouse à la Méditerranée, du projet de canal des Deux-Mers, le projet en question ayant pour but de relier ensemble plusieurs tronçons de voies navigables en vue de joindre la Méditerranée et l'Atlantique : d'abord le canal du Midi, puis la Garonne, plus ou moins navigable entre Toulouse et Bordeaux, puis le canal latéral à la Garonne, construit par la suite, et enfin l'estuaire de la Gironde après Bordeaux.

C'est le commerce du blé qui motive la construction du canal. Colbert autorise le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dure de 1666 à 1681, pendant le règne de Louis XIV. Le canal du Midi est l'un des plus anciens canaux d'Europe encore en fonctionnement (le prototype en étant le canal de Briare). La mise en œuvre de cet ouvrage est étroitement liée à la question du transport fluvial aux temps modernes. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours.

Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.

Nord-Pas-de-Calais

Le Duchesse Anne, façon nuit américaine, devant le Musée portuaire de Dunkerque face à l'Hôtel de ville.
Le Duchesse Anne, façon nuit américaine, devant le Musée portuaire de Dunkerque face à l'Hôtel de ville.

Le (ou la) Duchesse Anne, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier, et le dernier trois-mâts carré français. Construit en 1901 par le chantier Johann C. Tecklenborg de Bremerhaven-Geestemünde (Brême) selon les plans de Georg W. Claussen, il est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture navale, en raison notamment de la forme profilée de sa coque en acier et de l'équilibre général du navire, qui ménagent un espace habitable d'une grande capacité, tout en innovant en matière de sécurité.

Ancien navire-école de la marine marchande allemande, passé sous pavillon français et remis à la Marine nationale française comme dédommagement de guerre, basé à Lorient et Brest sans jamais appareiller, il échappe de peu à la démolition, grâce à l'opiniâtreté de quelques passionnés dans les années 1970. Après une très longue restauration visant à lui faire retrouver son état d'origine, et conserver son authenticité de navire-école, il est, aujourd'hui, un bateau musée qui peut être visité dans le port de Dunkerque. Utilisé dans le cadre d'actions de communication événementielle, mais étant définitivement à quai, sa notoriété n'égale pas celle du Belem qui bénéficie, pour sa part, des effets médiatiques des rassemblements de gréements traditionnels.

La Duchesse Anne, qui a trois sister-ships et de nombreux « cousins », fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 5 novembre 1982.

Basse-Normandie

Soldats canadiens sous le feu ennemi près de Fleury-sur-Orne lors des premières heures du 25 juillet 1944
Soldats canadiens sous le feu ennemi près de Fleury-sur-Orne lors des premières heures du 25 juillet 1944

La bataille de la crête de Verrières est une bataille de la campagne de Normandie de la Seconde Guerre mondiale qui se déroula du 19 au . Située dans le Calvados, en France, elle opposa deux divisions d’infanterie canadiennes appuyées par la 2e brigade blindée canadienne du côté allié, à des éléments de trois divisions SS allemandes de Panzers. La bataille fut une des tentatives britanniques et canadiennes pour desserrer la pression allemande sur Caen. Elle fit partie des opérations Atlantic (18 – 21 juillet) et Spring (25 – 27 juillet).

L’objectif principal des Alliés était la crête de Verrières, une position surélevée qui dominait la route Caen-Falaise. La crête était défendue par des vétérans allemands qui avaient été repoussés de Caen et qui y avaient établi une solide position défensive. Durant les six jours que dura la bataille, des forces britanniques et canadiennes importantes tentèrent à plusieurs reprises de s’emparer de la crête. Le respect par les Allemands des doctrines défensives et les puissantes et efficaces contre-attaques par les formations de Panzer firent subir de lourdes pertes aux Alliés qui n’obtinrent pas de réel gain stratégique.

Au Canada, la bataille est citée en exemple pour les erreurs tactiques et stratégiques qui la caractérisent, la plus notable étant l’attaque controversée du Royal Highland Regiment (Black Watch) of Canada le 25 juillet. Aucun bataillon canadien n’avait subi de pertes aussi élevées sur une seule journée depuis le raid sur Dieppe de 1942. Cet assaut est l’un des événements les plus controversés et critiqués de l’histoire militaire canadienne.

Haute-Normandie

Abbaye Notre-Dame du Bec
Abbaye Notre-Dame du Bec

L’abbaye Notre-Dame du Bec est une abbaye catholique bénédictine faisant aujourd’hui partie de la congrégation de Sainte-Marie de Mont-Olivet et située au Bec-Hellouin, près de Brionne, dans le département de l’Eure. Elle a été fondée en 1034 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne.

Avec l’arrivée de l’italien Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, le Bec devient l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle : le futur pape Alexandre II y étudie vers 1050 ainsi que nombre de futurs légats et évêques.

Depuis près de 1 000 ans, l’abbaye du Bec est liée par l’histoire à la cathédrale de Cantorbéry, à qui elle a donné trois archevêques…

Pays de la Loire

Le Football Club de Nantes (FCN) est un club de football français, fondé à Nantes en 1943 par Marcel Saupin. Issu de la fusion de différents clubs nantais dans le but d’intégrer l’élite du football français, le FCN compte huit titres de championnat de France et trois coupes de France, ce qui constitue l’un des plus beaux palmarès du football français.

Ses équipes sont connues pour avoir développé, sous l’égide de José Arribas et de ses disciples Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix et grâce au talent de joueurs comme Philippe Gondet, Henri Michel, Maxime Bossis, José Touré ou encore Japhet N'Doram, un jeu vif et technique fondé sur le mouvement collectif et la rapidité d’exécution surnommé « jeu à la nantaise » par la presse et le public. À ce titre, les équipes du milieu des années 1960, de 1983 ou encore de 1995 sont particulièrement réputées.

Le FCN est également réputé pour son centre de formation, « La Jonelière », dont sont issus de nombreux internationaux français tels les champions du monde Didier Deschamps, Marcel Desailly, Christian Karembeu. Ces particularités ont permis au club de ne pas connaître de relégation jusqu’en 2007, après une série record de 44 saisons d’affilée en première division.

D’abord résident du stade Malakoff, devenu stade Marcel-Saupin en 1965, le FC Nantes utilise depuis 1984 le stade de la Beaujoire, le sixième plus grand en France à l’heure actuelle. Le club est présidé par Waldemar Kita depuis 2007. L’équipe première, entraînée par Claudio Ranieri depuis juin 2017, évolue en championnat de Ligue 1 depuis la saison 2017-2018.

Picardie

L'Authie à Hem.
L'Authie à Hem.

L’Authie est un fleuve côtier du nord de la France qui se jette dans la Manche après un cours long de 103 kilomètres sis dans les départements de la Somme et du Pas-de-Calais.

Son cours régulier, lié à la présence d'un puissant aquifère, a depuis longtemps attiré les hommes qui y ont développé une activité agricole encore dominante aujourd'hui. La vallée de l'Authie, occupée par de nombreux villages et de petites agglomérations, recèle un riche patrimoine architectural, abbayes et châteaux s'égrenant le long des rives du fleuve tandis que l'embouchure formant une vaste baie, comprise entre Fort-Mahon-Plage et Berck-sur-Mer, typique des estuaires picards, abrite une faune et une flore diversifiées attirant de nombreux visiteurs.

Poitou-Charentes

La Charente est un département français créé en 1790 sur des critères géographiques (le bassin supérieur et moyen du fleuve Charente). Ce territoire, au cours de la période historique, n'a jamais connu d'unité, ni politique, ni religieuse, ni judiciaire. La coupure entre l'Angoumois à l'est, autour d'Angoulême, et la Saintonge à l'ouest, autour de Cognac, qui existait déjà chez les Celtes et a perduré jusqu'à la Révolution, n'a d'ailleurs pas totalement disparu.

Zone de plaine parcourue par un fleuve calme, la Charente est parsemée de nombreux sites qui attestent un peuplement dès le Paléolithique qui s'est continué sans interruption au Néolithique puis à l'âge du fer. Après une période gallo-romaine florissante, le haut Moyen Âge voit la poursuite de la christianisation et le bas Moyen Âge la construction d'églises romanes dans chaque village. Durant la guerre de Cent Ans la Charente sert un temps de frontière entre le domaine du roi d’Angleterre et celui du roi de France. Le territoire est ravagé plusieurs fois. Après une période de prospérité, en particulier sous François Ier, les guerres de religion puis l'exode des protestants paralysent l'économie qui doit attendre Napoléon III pour redevenir florissante avec le cognac et l'industrialisation (fonderies, papeteries) à Angoulême.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Les muscadières de Beaumes-de-Venise au pied du site préhistorique de Racalinaud

Le muscat de Beaumes-de-Venise est un vin français, classé en appellation d'origine contrôlée depuis le . C'est l'une des deux appellations vin doux naturel (VDN) des côtes-du-rhône, avec le rasteau.

Ce vin doux naturel unique dans la vallée du Rhône, car élaboré exclusivement à base de muscats petits grains, implanté sur le terroir du massif des Dentelles de Montmirail, qui, au XIVe siècle, a honoré la table de la papauté d'Avignon, a failli pourtant disparaître et n'a retrouvé tout son lustre que dans la seconde moitié du XXe siècle.

C'est à son propos que l'œnologue Charles Quittanson, a noté dans son ouvrage L'Élite des vins de France, en 1969 : « Le Muscat de Beaumes-de-Venise a une vieille renommée mais il a été entièrement sauvé par l'Institut national des appellations d'origine puisque sa production au plus bas était nulle. Rien n'aurait pu être fait s'il n'y avait pas eu la conjonction de sols favorables à la culture du muscat petits grains, d'un climat propice et de vignerons particulièrement courageux.

La Réunion

Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.
Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude.

Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo.

Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.