Vol de carburant
Cet article est une ébauche concernant le droit, les transports et l’énergie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Le vol de carburant est un acte consistant à quitter une station service après s'être servi en carburant sans l'avoir payé[1], ou bien de puiser directement sur le réservoir d'un autre véhicule[2].
Cette pratique peut être motivée pour de multiples raisons, allant du trafic organisé, jusqu'aux simples particuliers[3],[4] estimant pour certains ne simplement plus pouvoir payer le carburant[5]. Dans ce dernier cas, la volonté de récupérer du carburant à tout prix peut prendre des tournures dramatiques, notamment en allant tenter de se servir dans une fuite du liquide inflammable.
Mode opératoire modifier
Différents modes opératoires sont utilisés par les malfaiteurs afin de parvenir à leurs fins. Il peut consister au vol des cartes d'entreprises[6], au siphonnage du réservoir d'autres véhicules[7] ou à l'utilisation de dispositifs dans les stations services permettant de récupérer l'essence gratuitement[8].
Conséquences modifier
Judiciaires modifier
En France, l'article 313-5 du Code Pénal dispose que la filouterie, incluant notamment le vol de carburant, est punie de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende[9].
Préventives modifier
La recrudescence des vols de carburant pousse les entreprises comme les particuliers à s'en protéger. Des dispositifs de dissuasion tel que des caméras ou des projecteurs dans les stations services, ou des alarmes sur les réservoirs des véhicules sont parfois installés[10].
Accidentelles modifier
Dans le cas de personnes cherchant à récupérer du carburant par tous les moyens, certaines vont jusqu'à prendre de grands risques pour en obtenir, notamment en tentant d'exploiter l'opportunité d'une fuite ce qui peut amener à des conséquences dramatiques telles que des incendies voire une explosion de la source. L'exemple le plus récent de ce type d'accident est l'explosion de l'oléoduc Tuxpan-Tula à Tlahuelilpan[11],[12].
Notes et références modifier
- « Les vols d'essence restent impunis », BFMTV, (lire en ligne)
- J. C., « Douaisis : Le vol de carburant, une tendance à la mode chez les malfrats », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- Éric Pelletier, « Le fléau des vols de carburant », Le Parisien, (lire en ligne)
- Valérie Auribault, « Un habitant de Verberie a volé plus de 4000 litres de carburant dans l’Oise et l’Aisne », Le Courrier picard, (lire en ligne)
- Esther Lefebvre, Jérôme Garro et Dounia Sirri, « Avec la flambée des prix, les vols de carburant se multiplient », LCI, (lire en ligne)
- Claire Lagadic, « Vols de carburant : ça flambe aussi ! », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- Maël Fabre, « Morbihan. Toujours plus de vols de carburant dans les entreprises », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Ils volent du gasoil grâce à une télécommande », Sud Ouest, (lire en ligne)
- Code pénal - Article 313-5 (lire en ligne)
- Cyrille Ardaud, « Comment éviter le fléau des vols de carburant ? », France Bleu, (lire en ligne)
- « L’explosion d’un oléoduc au Mexique fait 79 morts », Le Monde, (lire en ligne)
- « Au Mexique, 66 morts dans l'incendie d'un oléoduc siphonné par une foule », L'Obs, (lire en ligne)
