Victor Guépin

personnalité politique française

Victor Guépin, né le à Pontivy (département du Morbihan), et mort le à Pontivy, est un avocat et un homme politique français, administrateur du district de Pontivy pendant la Révolution et député à la Chambre des Cent-Jours (1815).

Victor Guépin
Fonctions
Député de Pontivy à la Chambre des représentants

(1 mois et 10 jours)
Élection
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pontivy (Bretagne, France)
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décès Pontivy (Morbihan, France)
Nationalité Drapeau de la France France
Enfants 7 enfants, dont
Ange Guépin
Profession Avocat

Biographie modifier

Débuts de la Révolution modifier

Fils de Jean-Jacques Guépin, avocat au parlement de Bretagne, et de Marie-Rose Laubé, Victor Guépin étudie le droit à Rennes. Marié avec Reine Marie Hervé-Marialla, fille de Jean Baptiste Hervé, sieur de Marialla, contrôleur des actes et receveur du domaine de Moncontour, et de Reine Moysan, il est le père d'Ange Guépin.

Le , il signe l'acte d'adhésion des étudiants en droit et jeunes citoyens de la province de Bretagne aux délibérations prises par l'assemblée du tiers état à l'hôtel de ville de Rennes. Devenu avocat suppléant à Pontivy, il y est un des premiers membres du Comité révolutionnaire qui remplace la municipalité le  ; il est ensuite un des délégués dans les cérémonies des Fédérations (janvier-). Élu le secrétaire de la municipalité, il est nommé administrateur du district le puis procureur de la commune.

La République modifier

Le , Guépin signe avec 79 autres citoyens actifs une adresse pressant Louis XVI d'être fidèle à la Constitution ; le 28 août, il est un des 54 citoyens du Morbihan désignés comme électeurs à la Convention et le 25 novembre, il est maintenu à la tête du district de Pontivy.

En , il dirige la défense de la ville attaquée par 12 000 paysans qui refusent de se soumettre à la levée de 300 000 hommes votée par la Convention ; le soir du 15 mars, les révoltés sont en déroute. Ce succès vaut à Pontivy d'être citée à l'ordre du jour de la Convention.

Quand ils apprennent l'arrestation à Paris de 29 députés girondins, le , beaucoup de Bretons sont indignés et un Comité central dont fait partie Guépin est constitué à Rennes. En , le représentant en mission Prieur de la Marne fait arrêter Guépin et ses collègues ; ce n'est qu'en novembre, bien après le 9 thermidor, qu'ils sont relâchés.

Nommé membre du directoire du district de Pontivy le , Guépin devient le 18 novembre un des commissaires du canton. À ce titre, il recherche les prêtres réfractaires et les soldats déserteurs, car il craint que ceux-ci ne parviennent à organiser une nouvelle chouannerie. Le , il se retire des affaires publiques mais, tout en exerçant sa profession d'avocat, il continue de s'intéresser à la politique.

Les Cent-Jours modifier

Élu le , député de Pontivy à la Chambre des Cent-Jours, il remet le 29 à Napoléon l'adresse de son collège électoral ; il siège aux côtés de Manuel et de La Fayette.

Il a sept enfants et prend aussi en charge l'éducation morale du fils de sa cousine germaine, Louis-Adolphe Robin-Morhéry, envoyé au lycée de Pontivy.

Sources modifier

Liens externes modifier