Utilisatrice:Anneyh/Traduction/Extinction Crétacé-Tertiaire

Données paléontologiques modifier

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Fossiles nord-américains modifier

Dans les dépôts géologiques d'Amérique du Nord, l'événement d'extinction est particulièrement bien représenté par la différence marquée entre le palynomorphe riche et relativement abondant du Maastrichtien supérieur par rapport à l'abondance de fougères succédant à la limite[1].

Dans l'état actuel des découvertes, les gisements de fossiles de dinosaures les plus instructifs sur la limite K-T se trouvent à l'ouest de l'Amérique du Nord, en particulier la Formation Hell Creek (en) dans le Montana, États-Unis qui date du Maastrichtien supérieur. En comparant cette formation avec Judith River Formation (en), Montana et Dinosaur Park Formation, Alberta, Canada qui sont plus anciennes d'environ 75 mA, on obtient des informations sur les changements dans les populations de dinosaures au cours des 10 derniers millions d'années du Crétacé. Ces gisements de fossiles sont géographiquement limités, couvrant seulement une partie d'un continent[2].

Les formations du Campanien moyen présentent la plus grande diversité de dinosaurs que n'importe quel autre couche de roches. Les roches du Maastrichtien supérieur contiennent les plus grands membres de plusieurs clades importants : Tyrannosaurus, Ankylosaurus, Pachycephalosaurus, Triceratops et Torosaurus[3], ce qui suggère que la nourriture était abondante immédiatement avant l'extinction.

Ces gisements sont non seulement riches en fossiles de dinosaures, mais comprennent également des fossiles de plantes qui illustrent la réduction du nombre d'espèces de plantes au passage de la limite K-T. Dans les sédiments au-dessous de la limite K-T les grains de pollen angiosperme dominent, alors que la couche correspondant à la limite contient peu de pollen et est dominée par des spores de fougère[4]. Les niveaux normaux de pollen reprennent graduellement au-dessus de la couche limite. C'est réminiscent des secteurs rouillés par des éruptions volcaniques, où le rétablissement est mené par les fougères qui plus tard sont remplacées par de plus grandes usines d'angiosperme[5].

Fossiles marins modifier

L'extinction de masse du plancton marin semble avoir été brusque et correspondre exactement à la limite K-T[6]. Les genres d'Ammonites se sont éteints exactement à la limite KT ou juste après ; il faut cependant noter qu'une décroissance plus modérée et plus lente des genres d'ammonites avait commencé avant la limite en raison d'une régression des espèces marines au Crétacée supérieur. L'extinction progressive de la plupart des bivalves inocérames avait commencé bien avant la limite K-T, et une réduction légère et progressive de la diversité d'ammonite s'est produite à la fin du crétacé supérieur[7]. Des analyses plus approfondies mettent en évidence que plusieurs processus étaient en cours dans les océans à la fin du crétacée, certains se chevauchaient en partie dans le temps, puis ils se sont terminés brusquement avec l'extinction de masse[7].

Evidence
North American fossils

In North American terrestrial sequences, the extinction event is best represented by the marked discrepancy between the rich and relatively abundant late-Maastrichtian palynomorph record and the post-boundary fern spike.

At present the most informative sequence of dinosaur-bearing rocks in the world from the K–T boundary is found in western North America, particularly the late Maastrichtian-age Hell Creek Formation of Montana, USA. This formation, when compared with the older (approximately 75 Ma) Judith River/Dinosaur Park Formations (from Montana and Alberta, Canada, respectively) provides information on the changes in dinosaur populations over the last 10 million years of the Cretaceous. These fossil beds are geographically limited, covering only part of one continent.

The middle–late Campanian formations show a greater diversity of dinosaurs than any other single group of rocks. The late Maastrichtian rocks contain the largest members of several major clades: Tyrannosaurus, Ankylosaurus, Pachycephalosaurus, Triceratops and Torosaurus, which suggests food was plentiful immediately prior to the extinction.

In addition to rich dinosaur fossils, there are also plant fossils that illustrate the reduction in plant species across the K–T boundary. In the sediments below the K–T boundary the dominant plant remains are angiosperm pollen grains, but the actual boundary layer contains little pollen and is dominated by fern spores. Normal pollen levels gradually resume above the boundary layer. This is reminiscent of areas blighted by volcanic eruptions, where the recovery is led by ferns which are later replaced by larger angiosperm plants.

Marine fossils

The mass extinction of marine plankton appears to have been abrupt and right at the K–T boundary. Ammonite genera became extinct at or near the K–T boundary; however, there was a smaller and slower extinction of ammonite genera prior to the boundary that was associated with a late Cretaceous marine regression. The gradual extinction of most inoceramid bivalves began well before the K–T boundary, and a small, gradual reduction in ammonite diversity occurred throughout the very late Cretaceous. Further analysis shows that several processes were in progress in the late Cretaceous seas and partially overlapped in time, then ended with the abrupt mass extinction.

Durée modifier

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La durée de l'extinction fait l'objet de controverses, parce que certaines théories de la cause de l'extinction exigent une extinction rapide sur une période relativement courte (de quelques années à quelques milliers d'années) tandis que d'autres nécessitent de de plus longues périodes. Le problème est difficile à résoudre en raison de l'effet Signor-Lipps (en) ; c'est-à-dire que les données fossiles ne sont que très partielles ce qui fait que la plupart des espèces qui se sont éteintes ne se sont probablement réellement éteintes que longtemps après le fossile le plus récent qui a été trouvé[8]. De plus, les scientifiques n'ont trouvé que très peu de gisements de fossiles couvrant de manière continue un intervalle de temps s'étalant de plusieurs millions d'années avant l'extinction de K-T à quelques millions d'années après[9].

Duration

The length of time taken for the extinction to occur is a controversial issue, because some theories about the extinction's causes require a rapid extinction over a relatively short period (from a few years to a few thousand years) while others require longer periods. The issue is difficult to resolve because of the Signor-Lipps effect; that is, the fossil record is so incomplete that most extinct species probably died out long after the most recent fossil that has been found. Scientists have also found very few continuous beds of fossil-bearing rock which cover a time range from several million years before the K–T extinction to a few million years after it.

Théories modifier

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Plusieurs théories expliquent la limite K-T et les causes de l'extinction massive. À la base de ces théories on trouve des impacts de météorites ou un volcanisme accru ; certaines théories intègrent les deux éléments. On a aussi proposé un scénario combinant trois causes : le volcanisme, la régression marine, et un impact cosmique. Dans ce dernier scénario, les communautés terrestres et marines auraient été perturbées par les changements dans leurs écosystèmes et par des pertes d'habitats. Les dinosaures, ainsi que les plus grands vertébrés, auraient été les premiers affectés par les changements environnementaux, en conséquence leur diversité aurait diminué. En même temps, des particules en suspension provenant du volcanisme auraient refroidi et asséché certains secteurs du globe. Puis, un impact cosmique se serait produit, ce qui aurait causé un effondrement des chaînes alimentaires basées sur la photosynthèse, affectant à la fois les chaînes alimentaires terrestres déjà perturbées et les chaînes alimentaires marines. La différence principale entre cette théorie et les théories reposant sur une cause unique est que ses partisans pensent qu'aucune des causes uniques ne soit suffisante pour expliquer l'ampleur des extinctions ni pour produire le modèles taxonomiques de l'extinction[2].

Avec le développement des recherches, il s'est avéré que de nombreux groupes d'animaux, et pas seulement des dinosaures, avaient disparu à cette époque. Les familles d'insectes semblent bien passer la limite entre le Crétacé et le Tertiaire, mais les groupes de reptiles marins (Mosasaures, Plésiosaures), de reptiles aériens (Ptérosaures), de nombreux animaux aquatiques et de nombreux groupes de mammifères disparurent aussi.

Toute explication sur la disparition des dinosaures doit donc aussi faire état de la disparition de ces autres espèces.

Trois théories sont dominantes au début du XXIe siècle pour expliquer cette disparition de masse :

Causes of extinctions

There have been several theories on the cause of the K–T boundary which led to the massive extinction. These theories have centered on either impact events or increased volcanism; some include elements of both. A scenario combining three major postulated causes: volcanism, marine regression, and extraterrestrial impact has been proposed. In this scenario, terrestrial and marine communities were stressed by the changes in and loss of habitats. Dinosaurs, as the largest vertebrates, were the first to be affected by environmental changes, and their diversity declined. At the same time, particulate materials from volcanism cooled and dried areas of the globe. Then, an impact event occurred, causing collapses in photosynthesis-based food chains, both in the already-stressed terrestrial food chains and in the marine food chains. The major difference between this hypothesis and the single-cause hypotheses is that its proponents view the suggested single causes as either not sufficient in strength to cause the extinctions or not likely to produce the taxonomic pattern of the extinction.

Impact cosmique modifier

Fichier:KT Impact2.jpg
Vue d'artiste d'une chute de météorite

À la fin des années 1970, l'exploration de certaines couches géologiques a révélé une couche d'argile de quelques centimètres d'épaisseur entre les strates du Crétacé et du Tertiaire. On parle d'elle sous le nom de limite Crétacé-Tertiaire, de limite CT ou de limite KT. Cette limite géologique, bien visible en certains points du globe, présente un taux anormal d'iridium (30 fois et 130 fois plus élevé que la normale dans les deux sections étudiées à l'origine). L'iridium est extrêmement rare dans la croûte terrestre parce que c'est a élément sidérophile, ce qui signifie qu'il migré avec le fer pendant pendant différentiation planétaire et se trouve donc principalement dans noyau. Cet élément est donc rare sur Terre mais abondant dans certaines météorites. En 1980, un groupe de scientifiques composé du prix Nobel de physique Luis Alvarez, de son fils le géologue Walter Alvarez, et des chimistes Frank Asaro et Helen Michel a alors émis l'hypothèse de la chute d'une météorite à cette période[10],[11]. L'hypothèse d'un impact cosmique avait été publié auparavant, mais l'hypothèse ne s'appuyait pas sur des découvertes concrètes[12].

La conséquence d'un tel impact aurait été un nuage de poussière qui aurait bloqué la lumière du soleil pour une année ou moins, et une augmentation des aérosols soufrés dans la stratosphère, menant à une réduction de 10-20% du rayonnement soleil atteignant la surface de la Terre empêchant ainsi la photosynthèse. Cela aurait pris au moins dix ans pour que ces aérosols se dissipent, expliquant donc l'extinction des plantes, du phytoplancton, et des organismes dépendant de ces derniers (comprenant les prédateurs aussi bien que les herbivores). Les petites créatures ayant un régime alimentaire à base de détritus ont eu une de meilleures chances de survie[13],[6]. Les conséquences de la ré-entrée des éjecta dans l'atmosphère terrestre aurait causé une brève (quelques heures) mais intense augmentation du rayonnement infrarouge, tuant les organismes y étant exposés[14]. Des tempêtes de feu globales ont pu résulter de l'augmentation de chaleur et de la chute sur Terre de fragments incendiaires provenant de l'explosion. Les niveaux élevés d'oxygène pendant le crétacé supérieur auraient maintenu une combustion intense. Le niveau de l'oxygène atmosphérique est descendu au début de la période tertiaire. Si des feux de grande ampleur se sont produits, ils ont augmenté la teneur en CO2 de l'atmosphère et ont causé un effet de serre temporaire une fois que le nuage de poussière s'était résorbé, et ceci aurait exterminé les organismes les plus vulnérables qui avaient survécu à la période juste après l'impact[15].

L'impact a pu également avoir produit des pluies acides, selon quel type de roche sur lequel l'astéroïde a frappé. Cependant, la recherche récente suggère que cet effet aurait été relativement mineur, ne durant qu'approximativement 12 ans[6]. L'acidité était neutralisée par l'environnement, et la survie des animaux vulnérables aux effets des pluies acides (comme les grenouilles) indiquent que cet effet n'a pas contribué de façon importante à l'extinction. Les théories d'un impact cosmique peuvent seulement expliquer des extinctions très rapides, puisque les nuages de poussière et les aérosols sulfurés potentiels seraient éliminés de l'atmosphère dans un temps assez court (moins de dix ans)[16].

Cratère de Chicxulub

À la fin des années 1970, l'exploration de certaines couches géologiques a révélé une couche d'argile de quelques centimètres d'épaisseur entre les strates du Crétacé et du Tertiaire. On parle d'elle sous le nom de limite Crétacé-Tertiaire, de limite CT ou de limite KT. Cette limite géologique, bien visible en certains points du globe, présente un taux anormal d'iridium. Cet élément est rare sur Terre mais plus abondant dans certaines météorites. En 1980, un groupe de scientifiques[I 1] a alors émis l'hypothèse de la chute d'une météorite à cette période[I 2].

À la même époque, dans un autre contexte, les scientifiques[I 3] ont commencé à réfléchir à la notion d'« hiver nucléaire » : un hiver mondial de plusieurs mois à plus d'une année, que provoquerait l'utilisation de milliers d'armes nucléaires projetant des dizaines de millions de tonnes de poussières dans l'atmosphère, et la refroidissant par une sorte de crépuscule artificiel.

En lien avec ces recherches, le physicien et géologue américain Luis Walter Alvarez et son fils, le physicien Walter Alvarez, ont émis l'hypothèse selon laquelle la chute de météorite qu'ils suspectaient aurait pu entrainer un « hiver d'impact », aux effets similaires.

Mais le cratère de cette hypothétique météorite restait à être découvert. Quelques années plus tard, on découvrit le cratère de Chicxulub au nord de la péninsule du Yucatán au Mexique. Dans l'intervalle, de nombreuses autres traces de cet impact ont été découvertes, comme des quartz « choqués » (portant la marque d'un choc énorme).

Doutes sur la théorie

Certaines études indiqueraient que l'impact de Chicxulub n'est pas le responsable de l'extinction massive du Crétacé survenue il y a 65 millions d'années et qui a vu disparaître de très nombreuses espèces animales et végétales, dont les dinosaures. Ainsi, la chute de l'astéroïde de Chicxulub précéderait l'extinction massive du Crétacé d'au moins 300 000 ans[I 4]. En 2009 des scientifiques identifiaient 52 espèces présentes à la fois dans les couches de sédiments précédents et suivants l'impact de Chicxulub, démontrant que la chute de l'astéroïde n'avait pas entrainé une diminution catastrophique de la biodiversité[I 5],[I 6].

Effets de l'impact

Si la réalité de l'impact de Chicxulub (peut-être accompagné d'autres impacts non détectés à ce jour) est aujourd'hui bien documentée, ses conséquences précises sont toujours sujettes à discussion.

Tous les animaux de grande taille ont disparu, ce qui suggère des dysfonctionnements des chaînes alimentaires à l'échelle de la planète[I 7]. Les animaux plus petits, qu'ils soient à sang chaud ou à sang froid, ont mieux supporté la transition crétacé-tertiaire, même si beaucoup d'espèces disparurent. C'est ainsi que de nombreux reptiles de petite taille (lézards, tortues, crocodiliens, serpents), mais aussi des mammifères ou des insectes, ont survécu.

Diverses hypothèses ont été avancées pour éclairer le rapport entre l'impact et ces effets sur l'environnement

Impact event
 
Radar topography reveals the 180 kilomètres (111,84681456 mi) wide ring of the Chicxulub Crater.

In 1980, a team of researchers consisting of en:Nobel prize-winning physicist Luis Alvarez, his son geologist Walter Alvarez, and chemists Frank Asaro and Helen Michel discovered that sedimentary layers found all over the world at the Cretaceous–Tertiary boundary contain a concentration of iridium many times greater than normal (30 times and 130 times background in the two sections originally studied). Iridium is extremely rare in the earth's crust because it is a siderophile, and therefore most of it travelled with the iron as it sank into the earth's core during planetary differentiation. As iridium remains abundant in most asteroids and comets, the Alvarez team suggested that an asteroid struck the earth at the time of the K–T boundary. There were other earlier speculations on the possibility of an impact event, but no evidence had been uncovered at that time.

The consequence of an impact would be a dust cloud which would block sunlight for a year or less, and an injection of sulfuric acid aerosols into the stratosphere, leading to a 10–20% reduction in sunlight reaching the Earth's surface and inhibit photosynthesis. It would have taken at least ten years for those aerosols to dissipate, which would account for the extinction of plants and phytoplankton, and of organisms dependent on them (including predatory animals as well as herbivores). Small creatures whose food chains were based on detritus had a reasonable chance of survival. The consequences of reentry of ejecta into Earth's atmosphere included a brief (hours long) but intense pulse of infrared radiation, killing exposed organisms. Global firestorms may have resulted from the heat pulse and the fall of incendiary fragments from the blast back to Earth. High O2 levels during the late Cretaceous would have supported intense combustion. The level of atmospheric O2 plummeted in the early Tertiary Period. If widespread fires occurred, they would have increased the CO2 content of the atmosphere and caused a temporary greenhouse effect once the dust cloud settled, and this would have exterminated the most vulnerable organisms that survived the period immediately after the impact.

The impact may also have produced acid rain, depending on what type of rock the asteroid struck. However, recent research suggests this effect was relatively minor, lasting for approximately 12 years. The acidity was neutralized by the environment, and the survival of animals vulnerable to acid rain effects (such as frogs) indicate this was not a major contributor to extinction. Impact theories can only explain very rapid extinctions, since the dust clouds and possible sulfuric aerosols would wash out of the atmosphere in a fairly short time—possibly under ten years.

 
La topographie de radar indique l'anneau de 180 kilomètres (112 mi) de large du cratère de Chicxulub.

Des recherches ultérieures ont identifié le cratère de Chicxulub enterré sous Chicxulub sur la côte du Yucatán, au Mexique comme cratère d'impact qui était concordant avec la datation de l'hypothèse d'Alvarez. Identifié en 1990 basé sur le travail de Glen Penfield effectué en 1978, ce cratère est ovale, avec un diamètre moyen d'environ 180 kilomètres (112 mi), soit une taille proche de celle calculée par l'équipe d'Alvarez[17]. La forme et la localisation du cratère indiquent d'autres causes de dévastation en plus du nuage de poussière. L'asteroïde a atterri dans l'océan ce qui aurait causé des tsunamis, dont les traces ont été trouvées dans plusieurs endroits dans les Caraïbes et à l'est des État-Unis – du sable marin en des endroits qui n'étaient alors pas côtiers, et des débris de végétation et des roches terrestres dans des sédiments marins datant de la période de l'impact. L'asteroïde a atterri dans un lit de gypse (sulfate de calcium), ce qui aurait produit un dégagement d'anhydride sulfureux sous forme d'aérosols. Cela aurait réduit encore plus l'intensité lumineuse du soleil à la surface de la Terre puis aurait provoqué des pluies acides, tuant la végétation, le plancton et les organismes qui possèdent des coquilles du carbonate de calcium (les coccolithophoridés et les mollusques). En février 2008, une équipe de chercheurs a utilisé des images séismiques du cratère pour déterminer que le projectile a atteint l'eau plus profondément que ce que l'on avait supposé précédemment. Ceci aurait eu comme conséquence que les aérosols dans l'atmosphère auraient été plus riche en sulfate, augmentant la mortalité de l'impact part des changements de climat et des pluies acides[18].

La plupart des paléontologistes s'accordent maintenant pour dire qu'un asteroïde a frappé la terre il y a 65 mA, mais il n'y a pas de consensus sur le fait que l'impact était ou non la cause unique des extinctions[19],[20]. On a montré qu'il y a un intervalle d'environ de 300 000 entre l'impact et l'extinction de masse[21]. En 1997, le paléontologue Sankar Chatterjee a attiré l'attention sur le cratère de Shiva qui est beaucoup plus grand (600 kilomètres (372,8227152 mi)) et a émis l'hypothèse d'un scénario d'impact multiple.

En 2007, des chercheurs ont émis l'hypothèse que le projectile qui a tué les dinosaurs il y a 65 mA appartenait à la famille d'astéroïdes de Baptistina[22]. Le lien entre les deux événements avait été mis en doute, en partie parce qu'on possède très peu d'observations de l'asteroïde ou de la famille[23]. En effet, on a récemment découvert que 298 Baptistina ne partage pas la même signature chimique que la source de l'impact K-T[24]. Bien que ceci rende le lien entre le famille de Baptistina et le projectile de K-T plus difficiles à justifier, il n'en exclut pas la possibilité[24].

Hiver d'impact

Cette hypothèse est la plus ancienne, puisqu'elle est celle d'Alvarez, l'auteur de la théorie de « l'astéroïde tueur ». L'idée est que l'impact a projeté dans l'atmosphère des millions de tonnes de poussières, rejointes par des millions de tonnes de cendres générées par les incendies causés par l'impact.

Cette hypothèse a été critiquée, car des espèces d'animaux à sang froid ont survécu à la chute. À l'inverse, les dinosaures, dont on sait que certains pouvaient vivre dans des zones assez froides (pôles ou montagnes), ont disparu.

Les partisans de l'hiver global pensent que les survivants, assez petits, avaient la capacité de se cacher dans des terriers, protégés des froids les plus extrêmes, ce que n'ont pu faire les dinosaures. Il est également possible que des zones aient été moins touchées par le froid.

Baisse de la photosynthèse

Certains auteurs pensent qu'un obscurcissement partiel de l'atmosphère a surtout provoqué un ralentissement de la photosynthèse, donc une crise alimentaire. C'est celle-ci qui aurait provoqué les plus gros dégâts dans les zones épargnées par l'impact, plus que le froid lui-même.

Ainsi, le paléontologue Éric Buffetaut écrit « La cause principale des extinctions semble être la rupture de nombreuses chaînes alimentaires provoquée par une réduction drastique de la photosynthèse, elle-même due à l'obscurcissement de l'atmosphère par l'énorme quantité de matière pulvérisée projetée par l'impact. Les êtres vivants ne dépendant pas immédiatement de végétaux vivants pour leur alimentation (y compris nombre de mammifères et de petits reptiles insectivores) paraissent avoir beaucoup mieux résisté que les autres à une catastrophe d'une relativement courte durée, mais d'une intensité considérable[I 8] ».

Mégatsunamis

La chute d'un astéroïde aussi gros ne serait pas restée sans effet sur l'océan ou la mer dans laquelle il est tombé. Des théoriciens avancent que l'impact aurait généré des vagues gigantesques de plusieurs kilomètres de haut.

Pluies acides

Selon une étude publiée début 2008 dans Nature Geoscience : « l'astéroïde tueur de dinosaures est tombé dans une zone plus profonde que l'on ne l'imaginait. En conséquence, l'énergie libérée, qui devait être équivalente à 5 milliards de fois l'énergie de la bombe atomique d'Hiroshima, aurait vaporisé au moins 6,5 fois plus d'eau que ne le laissaient penser les anciennes estimations. Or, en plus de modifier la température de la Terre, cette vapeur d'eau supplémentaire aurait aussi augmenté la quantité d'aérosols soufrés dans l'atmosphère. Un tel apport brutal a bien sûr influé sur le climat en changeant le bilan radiatif de l'atmosphère et, surtout, a dû provoquer d'abondantes pluies acides »[I 9].

Hydrocarbures

« Une nouvelle étude, publiée en mai [2008] dans la revue Geology, fait état de la découverte de petites billes, appelées cénosphères, dans les sédiments CT sur huit des treize sites examinés. Ces sphères microscopiques se forment suite à la combustion de charbon et de pétrole brut. Les chercheurs pensent donc que l’astéroïde de Chicxulub a pu s’écraser dans un immense réservoir de pétrole et projeter dans l’atmosphère d’immenses quantités d’hydrocarbures enflammés. Cette boule de feu s’est propagée sur des centaines de kilomètres et a initié le processus d’extinction des grandes formes de vie en épargnant les plus petites, comme les ancêtres des mammifères. Cette théorie permet d’expliquer la présence de suie dans les sédiments, elle n’apporte pas, en revanche, de précisions sur l’évolution de la Terre (réchauffement, nuage occultant, pluies acides…) immédiatement après l’impact[I 10].  »

Synthèse des théories sur les conséquences de la chute d'un astéroïde

Les conséquences précises de la chute de Chicxulub ne font toujours pas consensus. Des modifications climatiques et dans les cycles alimentaires sont couramment admises, mais leurs détails ou leurs poids respectifs ne le sont pas.

Subsequent research, however, identified the Chicxulub Crater buried under Chicxulub on the coast of Yucatán, Mexico as the impact crater which matched the Alvarez hypothesis dating. Identified in 1990 based on the work of Glen Penfield done in 1978, this crater is oval, with an average diameter of about Modèle:Km to mi, about the size calculated by the Alvarez team. The shape and location of the crater indicate further causes of devastation in addition to the dust cloud. The asteroid landed in the ocean and would have caused tsunamis, for which evidence has been found in several locations in the Caribbean and eastern United States—marine sand in locations which were then inland, and vegetation debris and terrestrial rocks in marine sediments dated to the time of the impact. The asteroid landed in a bed of gypsum (calcium sulfate), which would have produced a vast sulfur dioxide aerosol. This would have further reduced the sunlight reaching the Earth's surface and then precipitated as acid rain, killing vegetation, plankton and organisms which build shells from calcium carbonate (coccolithophores and molluscs). In February 2008, a team of researchers used seismic images of the crater to determine that the impactor landed in deeper water than was previously assumed. They argued that this would have resulted in increased sulfate aerosols in the atmosphere, which could have made the impact deadlier by altering climate and by generating acid rain.

Most paleontologists now agree that an asteroid did hit the Earth about 65 Ma ago, but there is an ongoing dispute whether the impact was the sole cause of the extinctions. There is evidence that there was an interval of about 300 ka from the impact to the mass extinction. In 1997, paleontologist Sankar Chatterjee drew attention to the proposed and much larger 600 km (370 mi) Shiva crater and the possibility of a multiple-impact scenario.

In 2007, a hypothesis was put forth that argued the impactor that killed the dinosaurs 65 Ma ago belonged to the Baptistina family of asteroids. Concerns have been raised regarding the reputed link, in part because very few solid observational constraints exist of the asteroid or family. Indeed, it was recently discovered that 298 Baptistina does not share the same chemical signature as the source of the K–T impact. Although this finding may make the link between the Baptistina family and K–T impactor more difficult to substantiate, it does not preclude the possibility.

Trapps du Deccan modifier

Des couches de lave gigantesques ont été retrouvées dans la région des Trapps du Deccan : il peut y avoir jusqu'à 2400 mètres d'épaisseur de basalte, et la surface actuellement couverte dépasse les 500 000 km2 (à partir d'une surface originelle sans doute supérieure à 1 500 000 km2). Avant l'an 2000, l'argument qu'il y avait un lien avec l'extinction n'était évoqué que dans l'hypothèse d'une extinction progressive, car on pensait l'intense activité volcanique avait commencé autour de 68nbsp;mA et avait duré plus de 2 millions d'années. Plus récemment, on a déterminé que les énormes éruptions volcaniques se produisirent sur une période de 800 000 ans comprenant la limite K-T, et pourraient donc être responsables de l'extinction et du rétablissement biotique ralenti qui a suivi[25].

Les Trapps du Deccan pourraient avoir causé l'extinction par plusieurs mécanismes, y compris le dégagement de poussières, de cendres et d'aérosols soufrés dans l'air qui pourraient avoir bloqué la lumière du soleil et réduit ainsi la photosynthèse pour les plantes. En outre, le volcanisme des Trapps du Deccan pourrait avoir eu comme conséquence des émissions de gaz carbonique qui auraient augmenté l'effet de serre déjà produit par les poussières et les aérosols présents dans l'atmosphère[26].

Dans les années où l'hypothèse de pièges de Deccan été liée à une extinction progressive, Luis Alvarez (qui est mort en 1988) a répondu que les paléontologues se trompaient car les gisements fossiles ne constituent qu'un échantillon biaisé. Bien que cette affirmation n'ait au départ pas bien été reçue, les études intensives sur le terrain des gisements fossiles effectuées par la suite ont donné le poids à ses arguments. Ultérieurement, la plupart des paléontologues ont commencé à accepter l'idée que les extinctions de masse à la fin du crétacé aient été en grande partie ou au moins partiellement dues à un impact cosmique sur la terre. Cependant, même Walter Alvarez a reconnu que d'autres changements importants sur terre avaient eu lieu avant l'impact, tel qu'une baisse du niveau de la mer et les éruptions volcaniques massives qui ont produit les Trapps du Deccan en Inde, et ceux-ci avaient pu avoir contribué aux extinctions[27].

Volcans du Deccan

On a constaté qu'aux environs de la fin du Crétacé d'énormes éruptions volcaniques se produisirent sur une période estimée à 500 000 années, dans la région du Deccan (ou Dekkan) de l'Inde actuelle.

Des couches de lave gigantesques ont en effet été retrouvées dans cette région (Trapps du Deccan) : il peut y avoir jusqu'à 2400 mètres d'épaisseur de basalte, et la surface actuellement couverte dépasse les 500 000 km2 (à partir d'une surface originelle sans doute supérieure à 1 500 000 km2).

Les simulations informatiques sur les effets de ces éruptions indiquent que les quantités de poussières, de cendres et de gaz carbonique (CO2) rejetées auraient pu avoir un effet climatique très perturbant pour les écosystèmes.

Néanmoins, comme pour toute simulation, il reste d'importantes incertitudes sur les effets environnementaux exacts de ce phénomène.

Deccan Traps

Before 2000, arguments that the Deccan Traps flood basalts caused the extinction were usually linked to the view that the extinction was gradual, as the flood basalt events were thought to have started around 68 Ma and lasted for over 2 million years. The most recent evidence shows that the traps erupted over 800,000 years spanning the K–T boundary, and therefore may be responsible for the extinction and the delayed biotic recovery thereafter.

The Deccan Traps could have caused extinction through several mechanisms, including the release of dust and sulfuric aerosols into the air which might have blocked sunlight and thereby reduced photosynthesis in plants. In addition, Deccan Trap volcanism might have resulted in carbon dioxide emissions which would have increased the greenhouse effect when the dust and aerosols cleared from the atmosphere.

In the years when the Deccan Traps hypothesis was linked to a slower extinction, Luis Alvarez (who died in 1988) replied that paleontologists were being misled by sparse data. While his assertion was not initially well-received, later intensive field studies of fossil beds lent weight to his claim. Eventually, most paleontologists began to accept the idea that the mass extinctions at the end of the Cretaceous were largely or at least partly due to a massive Earth impact. However, even Walter Alvarez has acknowledged that there were other major changes on Earth even before the impact, such as a drop in sea level and massive volcanic eruptions that produced the Indian Deccan Traps, and these may have contributed to the extinctions.

Impacts cosmiques multiples modifier

Plusieurs autres cratères semblent s'être également formés au moment de la limite K-T. Ceci suggère la possibilité d'impacts multiples presque simultanés, peut-être provenant des fragments d'un objet cosmique, semblable à la collision de Comète Shoemaker-Levy 9 avec Jupiter. En plus du cratère de Chicxulub (180 kilomètres (112 mi)), il y a le cratère de Boltysh en Ukraine (datation : (65.17 ± 0.64& MA) 24 kilomètres (15 mi)), le cratère de Silverpit (20 kilomètres (12 mi)), un cratère d'impact suspecté dans la Mer du Nord (datation : (60-65& ; nbsp ; MA)), et le cratère de Shiva et ses 600 kilomètres (373 mi) controversés. Les autres cratères qui pourraient s'être formés dans l'océan Tethys et avoir été effacés par des événements tectoniques comme la dérive de l'Afrique et de l'Inde vers le nord[28],[29],[30].

Régression marine modifier

 
Dinosaur Park Formation

On des indications claires que le niveau des mers s'est abaissé à la fin du crétacé plus qu'à n'importe quelle autre moment de l'ère mésozoïque. Dans certains étages stratigraphiques du Maastrichtien de diverses régions du monde, les plus récents sont terrestre ; on trouve ansuite des rivages et les étage les plus anciens correspondent à la mer. Ces couches ne montrent pas l'inclinaison et la déformation liées à la construction de montagne, donc, l'explication la plus probable est un "régression" , c'est-à-dire, une baisse du niveau de la mer. On n'a pas de preuve directe de la cause de cette régression, mais l'explication qui est actuellement acceptée car la plus probable est que les rides médio-océanique sont devenues moins actives et sont donc descendues sous leur propre poids[9],[31].

Une régression sévère aurait considérablement réduit le plateau continental, qui est le secteur le plus riche en espèces de la mer, et pourrait donc avoir suffit pour causer une extinction de masse marine. Cependant les recherches concluent que ce changement aurait été insuffisant pour causer le niveau d'extinction observé chez les ammonites. La régression aurait également causé des changements climatiques, en partie en perturbant des vents et des courants océanique et en partie en réduisant l'albedo de la Terre entrainant donc des températures globales croissantes[7].

La régression marine a également eu comme conséquence la perte des mers épicontinentales, telles que la voie maritime intérieure de l'Ouest de l'Amérique du Nord. La perte de ces mers a considérablement changé des habitats, détruisant la plaine côtière (en) qui avait accueilli dix millions d'années plus tôt les communautés diverses qu'on trouve dans les roches du Dinosaur Park Formation. Une autre conséquence était une expansion des environnements d'eau douce, puisque l'écoulement continental avait de plus longues distances à parcourrir avant d'atteindre les océans. Tandis que ce changement était favorable aux vertébrés d'eau douce, ceux qui préfèrent les environnements maritimes, tels que les requins, ont souffert[2].

Régression marine

Il semble que l'époque ait été marquée par un recul des océans. Il est donc supposé que ce recul aurait pu entrainer des modifications climatiques de grande envergure, qui auraient provoqué la disparition des groupes susmentionnés.

Si cette hypothèse est la bonne, on devrait donc trouver des traces d'un déclin progressif des espèces concernées durant les derniers millions d'années avant la fin du crétacé.

Compte tenu du manque de données sur une courte période, il est difficile de trancher quant à l'évolution des populations animales et végétales sur quelques millions d'années seulement. Il semble cependant, en particulier en Amérique du Nord, que de vastes communautés dinosauriennes existaient peu de temps avant la fin du Crétacé. Une modification de ces espèces semble cependant s'opérer à cette période. Un changement climatique a donc peut-être bien eu lieu.

Synthèse

Aujourd'hui, l'existence de la météorite de Chicxulub et le caractère cataclysmique de son impact font consensus dans la communauté scientifique. Mais son influence exacte dans l'extinction des dinosaures et des autres groupes disparus de la fin du Crétacé fait toujours débat :

  • rôle marginal, donnant le coup de grâce à une faune et une flore affaiblie par la régression marine ainsi que par la « pollution » des volcans du Deccan, qui lui est antérieure ;
  • rôle partiel, mélangé avec ces mêmes causes ;
  • rôle dominant ;
  • rôle exclusif.

L'analyse des articles scientifiques parus entre 2000 et 2005 montre une domination de la troisième thèse, qui fait de la météorite de Chicxulub (peut-être d'ailleurs associée à d'autres météorites) le facteur essentiel de l'extinction de masse marquant la fin du Crétacé. L'aspect de cause exclusive semble plus incertain, car des activités volcaniques importantes accompagnent aussi les quatre autres grandes extinctions, et celles du crétacé sont antérieures à la chute du bolide[I 7].

La difficulté à trancher de façon définitive vient de l'impossibilité actuelle de définir un biotope sur quelques milliers ou même millions d'années de façon très précise. Seule cette précision permettrait de dire si les groupes d'espèces ont disparu en quelques jours (ce qui confirmerait définitivement la thèse de la météorite comme cause dominante), ou en quelques centaines de milliers d'années (ce qui ferait plutôt pencher pour les trapps du Deccan, ou pour un mixte Deccan — régression marine et météorite).

Multiple impact event

Several other craters also appear to have been formed about the time of the K–T boundary. This suggests the possibility of near simultaneous multiple impacts, perhaps from a fragmented asteroidal object, similar to the Shoemaker-Levy 9 cometary impact with Jupiter. In addition to the 180-km (112 mi) Chicxulub Crater, there is the 24-km (15 mi) Boltysh crater in Ukraine (65.17 ± 0.64 Ma), the 20-km (12 mi) Silverpit crater, a suspected impact crater in the North Sea (60–65 Ma), and the controversial and much bigger 600-km (370 mi) Shiva crater. Any other craters that might have formed in the Tethys Ocean would have been obscured by tectonic events like the relentless northward drift of Africa and India.

Maastrichtian sea-level regression

There is clear evidence that sea levels fell in the final stage of the Cretaceous by more than at any other time in the Mesozoic era. In some Maastrichtian stage rock layers from various parts of the world, the later ones are terrestrial; earlier ones represent shorelines and the earliest represent seabeds. These layers do not show the tilting and distortion associated with mountain building, therefore, the likeliest explanation is a "regression", that is, a drop in sea level. There is no direct evidence for the cause of the regression, but the explanation which is currently accepted as the most likely is that the mid-ocean ridges became less active and therefore sank under their own weight.

A severe regression would have greatly reduced the continental shelf area, which is the most species-rich part of the sea, and therefore could have been enough to cause a marine mass extinction. However research concludes that this change would have been insufficient to cause the observed level of ammonite extinction. The regression would also have caused climate changes, partly by disrupting winds and ocean currents and partly by reducing the Earth's albedo and therefore increasing global temperatures.

Marine regression also resulted in the loss of epeiric seas, such as the Western Interior Seaway of North America. The loss of these seas greatly altered habitats, removing coastal plains that ten million years before had been host to diverse communities such as are found in rocks of the Dinosaur Park Formation. Another consequence was an expansion of freshwater environments, since continental runoff now had longer distances to travel before reaching oceans. While this change was favorable to freshwater vertebrates, those that prefer marine environments, such as sharks, suffered.

Causes multiples modifier

Dans une revue, J. David Archibald et David E. Fastovsky ont proposé un scénario combinant les trois causes : volcanisme, régression marine, et impact cosmique. Dans ce scénario, les communautés terrestres et marines auraient été perturbées par les changements de leurs écosystèmes et par des pertes d'habitat. Les dinosaures, comme les plus grands vertébrés, auraient été les premiers à affectés par les changements environnementaux, et leur diversité aurait diminué. En même temps, les particules causées par le volcanisme auraient refroidi et séché certains secteurs du globe. Puis, un impact cosmique se serait produit, causant l'effondrement des chaînes alimentaires basées sur la photosynthèse, à la fois dans les chaînes alimentaires terrestres déjà soumises à perturbations et dans les chaînes alimentaires marines. La différence principale entre cette théorie et les théories mettant en avant une cause unique est que ses partisans pensent que les causes simples qui sont avancées soit n'avaient pas la force nécessaire pour causer les extincions, soit n'étaient pas susceptibles de produire le profil taxonomique des extinctions[2].

Autres théories
 
Fossile de Tarbosaurus

Ces théories (anciennes) sont aujourd'hui très minoritaires dans le monde scientifique, car :

  • Il est peu vraisemblable que toute une classe d'espèces ait disparu relativement rapidement et à l'échelle terrestre suite à une prédation sur ses nids. D'autant plus que cette disparition de masse ne touche pas que les dinosaures.
  • Pour l'épidémie, difficile qu'elle se soit propagée à l'échelle intercontinentale, touchant autant d'espèces différentes, y compris des animaux marins.
  • Les dinosaures n'étaient pas tous végétariens. De plus, une telle disparition n'aurait pas été aussi rapide.
  • Concernant l'inversion du champ magnétique terrestre, cela s'est produit maintes fois avant et après dans l'histoire géologique de la Terre, sans catastrophe de grande ampleur.
Multiple causes

In a review article, J. David Archibald and David E. Fastovsky discussed a scenario combining three major postulated causes: volcanism, marine regression, and extraterrestrial impact. In this scenario, terrestrial and marine communities were stressed by the changes in and loss of habitats. Dinosaurs, as the largest vertebrates, were the first to be affected by environmental changes, and their diversity declined. At the same time, particulate materials from volcanism cooled and dried areas of the globe. Then, an impact event occurred, causing collapses in photosynthesis-based food chains, both in the already-stressed terrestrial food chains and in the marine food chains. The major difference between this hypothesis and the single-cause hypotheses is that its proponents view the suggested single causes as either not sufficient in strength to cause the extinctions or not likely to produce the taxonomic pattern of the extinction[2].

See also

Notes et références modifier

Article initial modifier

  1. « Extraterrestrial cause for the Cretaceous–Tertiary extinction », par LW Alvarez, W Alvarez, F Asaro, et HV Michel, 1980, Science, volume 208, pages 1095 à 1108.
  2. Voir aussi Famille d'astéroïde Baptistina.
  3. N° spécial de la revue Ambio de 1982, étude « TTAPS » de 1983, par R.P. Turco, O.B. Toon, T.P. Ackerman, J.B. Pollack, et Carl Sagan.
  4. Gerta Kelle. La météorite innocentée. La Recherche n°379. 01/10/2004. texte complet
  5. Les dinosaures n'auraient pas été tués par la chute d'un astéroïde., techno-science.net, 30 avril 2009.
  6. Le cratère du Chicxulub n’a peut-être aucun lien avec la disparition des dinosaures, maxisciences.com, 30 avril 2009.
  7. a et b Conférence Pour la Science du 13 février 2008 à l'Hôtel de ville de Paris, par Eric Buffetaut (paléontologue au CNRS) et Vincent Courtillot (géologue à l’Institut de physique du globe de Paris).
  8. Éric Buffetaut, « Le message des dinosaures », 13/09/2003 sur Futura Science.
  9. Laurent Sacco, « Chicxulub : l'impact du tueur de dinosaures plus violent que prévu », Futura-Sciences, (consulté le ).
  10. « La fin des dinosaures », article publié sur NOUVELOBS.COM / Sciences et Avenir.com, le 30.04.2008.

Article traduit modifier

[9], [19], [14], [1], [2], [13]

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  3. (en) Dodson Peter, The Horned Dinosaurs: A Natural History, Princeton, Princeton University Press, , 279–281 p. (ISBN 0-691-05900-4)
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  5. (en) Smathers GA, Mueller-Dombois D, Invasion and Recovery of Vegetation after a Volcanic Eruption in Hawaii, Scientific Monograph Number 5, United States National Park Service, (lire en ligne)
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  11. Voir aussi Famille d'astéroïde Baptistina.
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