Luis Walter Alvarez

physicien américain

Luis Walter Alvarez (né le à San Francisco, Californie et mort le à Berkeley, Californie) est un physicien américain. Ses principales recherches concernent la physique nucléaire et l'étude des rayons cosmiques. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1968[1].

Luis Walter Alvarez
Photographie du badge d'identification de Luis Walter Alvarez alors qu'il participait au projet Manhattan.
Fonctions
Président
Société américaine de physique
Professeur d'université (d)
Université de Californie à Berkeley
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
BerkeleyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Chicago
Lycée polytechnique de San Francisco (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoints
Geraldine Smithwick (d)
Janet L. Landis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
signature de Luis Walter Alvarez
Signature

Biographie modifier

Il a travaillé notamment à l'université de Californie à Berkeley, au Massachusetts Institute of Technology, à l'université de Chicago et au Laboratoire national de Los Alamos.

En 1937, il fournit la première preuve expérimentale de la capture d'un électron K par un noyau atomique. Il a également mis au point une technique pour produire un faisceau de neutrons lents. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, Alvarez et Cornog découvrent la radioactivité du tritium (3H : le noyau atomique est constitué d'un proton et de deux neutrons) et montrent que l'hélium est en partie constitué d'hélium 3 (3He : le noyau atomique est constitué de deux protons et d'un neutron). Durant la guerre, il fut responsable du développement de trois systèmes de radars, et participa à la mise au point des détonateurs des bombes atomiques au plutonium.

 
Luis Walter Alvarez

Après la Seconde Guerre mondiale, il fut responsable du développement et de la construction de l'accélérateur linéaire de protons de Berkeley. Il s'intéressa ensuite à la physique des hautes énergies. Il reçut le prix Nobel de physique de 1968 « pour ses contributions essentielles à la physique des particules élémentaires, en particulier la découverte de plusieurs états de résonance, rendue possible par la mise au point d'une technique alliant une chambre à bulles utilisant de l'hydrogène et l'analyse de données[1] ». Ces recherches ont permis l'observation et l'étude de particules de très faibles durées de vie obtenues dans des accélérateurs de particules.

Son fils, Walter Alvarez, a proposé une théorie pouvant expliquer l'extinction des dinosaures.

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « for his decisive contributions to elementary particle physics, in particular the discovery of a large number of resonance states, made possible through his development of the technique of using hydrogen bubble chamber and data analysis » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1968 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 18 juin 2010.

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