Utilisateur:TaraO/Histoire des Canadiens

Photomontage de la première équipe des Canadiens de Montréal
La première équipe des Canadiens de Montréal en 1909-1910.

Les Canadiens de Montréal sont une franchise de hockey sur glace professionnel située à Montréal au Québec, Canada. L’équipe est membre de la Division Nord-Est de la Conférence de l’Est dans la Ligue nationale de hockey.

Fondés en 1909, les Canadiens de Montréal sont la plus vieille équipe de hockey au monde toujours en activité, sans aucune interruption. Elle fait partie des équipes fondatrices de la LNH avec les Arenas de Toronto, les Sénateurs d’Ottawa et les Wanderers de Montréal et fait également partie des six équipes originales de la LNH, groupe de six équipes s’étant partagé la lutte pour la Coupe entre 1942 et 1967. Avec ses vingt-quatre Coupes Stanley, la franchise est l’équipe la plus titrée de toute l’histoire de la LNH.

Les débuts modifier

La création de l'équipe modifier

 
Jean-Baptiste « Jack » Laviolette est chargé de former la première équipe du Canadien en 1909.

Le 13 novembre 1909, à la suite d’un différend qui oppose les propriétaires des clubs membres de l’Eastern Canada Amateur Hockey Association et le nouveau propriétaire des Wanderers de Montréal[Note 1], James Strachan, il est alors décidé de former une nouvelle ligue : la Canadian Hockey Association. Cette association fusionne en 1910 avec la National Hockey Association of Canada, connue en français sous le nom d'Association nationale de hockey.

Dans la foulée de cette fondation et sur un conseil de Strachan, Jimmy Gardner, un directeur des Wanderers, et John Ambrose O’Brien ont l’idée d’exploiter commercialement la rivalité entre les anglophones et les francophones de Montréal et d’établir un club de hockey majoritairement, sinon totalement, composé de joueurs d’expression française. Pour ce faire, ils chargent Jean-Baptiste « Jack » Laviolette de recruter des francophones afin de former un nouveau club de hockey pouvant rivaliser avec les Wanderers du quartier McGill College[Note 2] Le « Club Athlétique Canadien » est créé le Modèle:Date sport. Laviolette peut alors compter sur l’aide financière d’O’Brien afin de bâtir sa nouvelle équipe et il a alors les moyens de disputer à son ancienne équipe, Le National de Montréal, les meilleurs joueurs francophones du Québec[1].

Laviolette ne dispose alors que d’un mois pour recruter sa nouvelle équipe. Il fait, entre autres, signer un contrat à Didier Pitre, ancien du National[2] et également à Édouard « Newsy » Lalonde[3]. L’équipe joue le premier match de son histoire dans l'Association nationale de hockey le Modèle:Date sport contre les Silver Kings de Cobalt dans la salle de Montréal de l’Aréna Jubilée. L’équipe est alors composée du gardien Joseph Cattarinich, des défenseurs Laviolette et Pitre, Lalonde au poste de rover[Note 3], Ed Décarie au centre et Arthur Bernier et Georges Poulin aux postes d’ailiers. Bernier et Lalonde inscrivent chacun deux buts et les joueurs locaux l’emportent 7-6 grâce à un but de Poulin en prolongation[NH 1]. Le résultat n’est pas pris en compte puisque quelque temps plus tard, la Canadian Hockey Association fusionne avec l’ANH et les compteurs sont remis à zéro. Finalement, l’équipe termine à la dernière place de la saison régulière avec deux victoires en douze matches joués[NH 2].

Un club de joueurs canadiens-français modifier

 
Georges Vézina gardien de l'équipe entre 1910 et 1926.

L’équipe du Canadien emprunte depuis ses débuts le nom d’une association de Montréal, le « Club Athlétique Canadien » qui se voit confier une place dans l’ANH. Le club est cédé le Modèle:Date sport, au propriétaire de cette association, George Kendall[Note 4] pour la somme de 7 500 dollars[4],[5].

Au cours d’une tournée de promotion du hockey, le Canadien affronte le club de hockey de Chicoutimi le 17 février 1910. Le club de Montréal perd sans réussir à inscrire le moindre but face au portier de Chicoutimi : un certain Georges Vézina. Cattarinich, le gardien de Montréal, conseille alors à son président et propriétaire d’engager Vézina à sa place[6].

Kennedy s’adjoint les services d’Adolphe Lecours en tant qu'entraîneur et signe une grande partie de l’équipe de la saison précédente, permettant ainsi de poursuivre l’objectif d’un club de hockey composé uniquement de francophones. Grâce à Vézina, l’équipe finit en deuxième place du classement avec huit victoires autant de défaites. Cela n’est pas suffisant pour tenter de remporter la Coupe Stanley et Kennedy change d’entraîneur pour engager Napoléon Dorval. L’équipe réalise tout de même pour cette première saison de Kennedy à sa tête un bilan positif de 4 000 dollars[NH 3]. Un règlement de décembre 1911 stipule que le Canadien ne peut « employer que des joueurs francophones »[7]. Bien qu’amendé en 1912 suite à une demande de Kennedy[4] pour pouvoir faire signer un contrat à Frank Glass — joueur canadien anglophone mais également ancien capitaine des Wanderers[NH 4] — ce règlement mène le Canadien à obtenir, le Modèle:Date sport, « le premier droit sur tout joueur canadien-français se trouvant dans le territoire de la ligue »[8].

La première Coupe Stanley modifier

 
Édouard « Newsy » Lalonde est le premier entraîneur de l’histoire du Canadien à remporter la Coupe Stanley en 1916.

En 1911, Lalonde est vendu aux Millionnaires de Vancouver de l'Association de hockey de la Côte du Pacifique (également connu sous son nom anglais de Pacific Coast Hockey Association ou sous son sigle PCHA), puis il revient au club la saison suivante pour reprendre son poste de capitaine, retour qui ne fait pas plaisir à Didier Pitre qui demande, en vain, son transfert de l’équipe[NH 5]. Les Canadiens terminent la saison quatrième de la ligue avec neuf victoires et onze défaites[NH 5]. En 1913-1914, Kennedy tente d’envoyer Lalonde une nouvelle fois à Vancouver en retour de Jimmy Gardner ; Gardner accepte le transfert et devient entraîneur et capitaine de l’équipe mais Lalonde refuse de retourner à Vancouver[NH 6]. Kennedy envoie donc Pitre à sa place mais lors de la saison suivante, le problème Lalonde n’est toujours pas résolu : ses droits appartiennent à Vancouver mais il refuse toujours de quitter Montréal. Finalement, il est suspendu au début de la saison 1914-1915 mais est réintégré au début de la saison 1915-1916 et est même nommé entraîneur de l’équipe[3].

La saison ne commence pas pour autant de la meilleure des manières puisque l’équipe ne connaît que cinq victoires lors des douze premiers matches de la saison. La seconde partie de la saison est totalement différente et après une victoire 10-5 contre les Blueshirts de Toronto en février, l’équipe enchaîne pas moins de onze victoires en douze matchs, dont les sept derniers sans défaite. L’équipe obtient alors la première place du classement général de l’ANH et se qualifie pour la deuxième fois de son histoire pour les séries éliminatoires[NH 7]. L'ANH est menée par « Newsy » Lalonde qui compte vingt-huit buts en vingt-quatre parties[9]. Les joueurs de Montréal rencontrent en finale des séries les Rosebuds de Portland de la PCHA, ligue concurrente de la LNH. Même si l’équipe des Rosebuds est intégralement composée de joueurs canadiens[1], c’est tout de même la première fois qu’une équipe établie aux États-Unis participe à une finale de la Coupe Stanleys[10].

 
Didier Pitre joue la première saison des Canadiens puis remporte avec eux leur première Coupe Stanley.

La série est jouée au meilleur des cinq matchs[Note 5], parties qui sont toutes jouées sur la patinoire du Québec, l’Aréna de Westmount avec une alternance d’une partie sur l’autre des règles de l’ANH et de la PCHA. Le premier match tourne à l’avantage de l’équipe de l’Oregon avec un blanchissage de la part de Tommy Murray[Note 6]. Les deux matchs d'après sont remportés par les Canadiens sur les scores de 2-1 et 6-3. L’équipe de la PCHA remporte le quatrième match dans la difficulté avec une victoire 6-5[NH 7]. Au cours de la cinquième et dernière confrontation, Erskine « Skene » Ronan inscrit le premier filet pour les Canadiens dès la première période du jeu. Le score reste inchangé au cours du deuxième tiers mais finalement au bout de six minutes trente de la dernière période, Thomas Dunderdale redonne l’espoir aux Rosebuds en trompant enfin Vézina. Ce but revigore les joueurs « américains » alors que les Canadiens français semblent au bout du rouleau mais la délivrance vient deux minutes plus tard par un but de George « Goldie » Prodger qui donne le premier titre de champion de la Coupe Stanley de l’histoire des Canadiens de Montréal[NH 8].

L’équipe sacrée championne est la suivante :

Les Canadiens terminent la première partie de la saison 1916-1917 en tête du classement mais ce sont les Sénateurs d'Ottawa qui remportent la seconde partie[NH 9]. Les deux équipes sont donc opposées lors des séries de l'ANH et les Canadiens gagnent leur ticket pour jouer la finale de la Coupe Stanley contre les champions de la PCHA, les Metropolitans de Seattle[10]. Malgré une victoire lors du premier match, les Canadiens s'inclinent par la suite lors des trois rencontres suivantes[10].

La création de la Ligue nationale de hockey modifier

Les premières années modifier

 
Frank Calder, premier président de la LNH en 1917.

La Ligue nationale de hockey est créée en 1917 à Montréal après une série de conflits entre différents présidents de l’Association nationale de hockey. La majorité des conflits concernent le président des Blueshirts de Toronto, Eddie Livingstone, qui a alors pour habitude d’exploiter la moindre faille dans le règlement pour servir son équipe et pour certains créer des situations irrégulières[9].

Au début de sa dernière saison, l’ANH compte cinq équipes en plus des Canadiens : les Wanderers, les Sénateurs d’Ottawa, les Bulldogs de Québec, les Blueshirts et une équipe militaire nommée le 228e bataillon de Toronto. Le 10 février 1917, le 228e est appelé pour rejoindre la Première Guerre mondiale et les présidents de l’ANH décident de se rencontrer à l’hôtel Windsor de Montréal afin d’évoquer ensemble le futur de leur ligue. Malade, Livingstone ne peut pas participer à la réunion et est le premier surpris d’apprendre que les autres présidents ont tous décidé de quitter l’ANH[9].

La Ligue nationale de hockey est créée quelques mois plus tard, le Modèle:Date sport alors que Livingstone ne souhaite plus assister aux réunions des anciens de l’ANH. Aux quatre équipes restantes, se rajoute une nouvelle franchise de la ville de Toronto, les Arenas de Toronto. Suite à cette réunion, Frank Calder devient le premier président de la ligue ; il reçoit alors un salaire de 800 dollars[11].

Une autre équipe du Québec, les Bulldogs ne parviennent pas à constituer une équipe et ses joueurs se retrouvent alors dispersés dans les effectifs des autres équipes. Joe Malone, leur meilleur joueur, rejoint les rangs des Canadiens de Montréal[NH 10]. Au cours de cette première première saison de la Ligue, Malone est la vedette du championnat en inscrivant un but au minimum à chacun de ses quatorze premiers matchs – au total, il inscrit trente-cinq buts lors de cette série[NH 10]. Parmi tous les joueurs de la LNH, Joe Malone finit meilleur buteur avec quarante-quatre réalisations[12]. Il reste le meilleur buteur de la LNH sur une saison jusqu'à la saison 1944-1945 avec les cinquante buts de Maurice Richard en autant de matchs[NH 11]. Dans les buts des Canadiens, Vézina fait des merveilles et il réalise le premier blanchissage de la LNH le 18 février 1918 lors d'une victoire 9-0 contre les Arenas[NH 12]. Les Canadiens finissent premiers de la première partie de la saison et sont qualifiés pour la finale de la LNH ; ils sont opposés aux Arenas mais perdent au total de buts 10 à 7[NH 13].

 
Joe Malone est le meilleur pointeur de la première saison de la LNH avec quarante-huit points.

La saison 1918-1919 est écourtée par l'arrêt en cours de saison des Arenas suite à des difficultés financières alors que Lalonde finit meilleur pointeur de la LNH[12]. La franchise de Montréal remporte la finale de la LNH et est opposée aux Metropolitans de Seattle champions 1919 de la PCHA[13]. Les deux équipes sont à égalité deux victoires chacune et un match nul en cinq rencontres quand la série est annulée car plusieurs joueurs sont affectés par la pandémie de grippe espagnole qui affecte l'Amérique du Nord ; quatre jours plus tard, un joueur des Canadiens, Joe Hall, meurt de cette épidémie[14]. C'est la première des deux fois de l'histoire de la LNH que la Coupe Stanley n'est pas remise, la deuxième étant lors de la saison 2004-2005, saison annulée en raison d'un lock-out[NH 14].

Les Bulldogs font leur retour dans la LNH pour la saison 1919-1920 et Malone retourne jouer dans son ancienne équipe alors que l'Aréna Jubilée est détruite par un incendie[NH 15]. Mi-janvier, Lalonde décroche un record dans la LNH en enfilant six filets au cours d'une victoire 14-7 contre Toronto[NH 16]. Deux mois plus tard, les deux équipes de Québec se rencontrent et les Canadiens l'emportent sur le score de 16-3, un autre record de la ligue, avec trois buts de Didier Pitre, trois autres de Lalonde, quatre du défenseur Harry Cameron, trois d'Odie Cleghorn et enfin deux d'Amos Arbour[NH 17]. Les Canadiens terminent la saison deuxième du classement mais les Sénateurs ayant remporté les deux parties de championnat, ils sont directement qualifiés pour la Coupe Stanley[NH 15]. Avec quarante-six points, Lalonde est le deuxième meilleur pointeur de la LNH trois points derrière son ancien coéquipier, Malone[12].

Lalonde est le meilleur pointeur lors de la saison suivante en inscrivant quarante-et-un points lors des vingt-quatre rencontres de son équipe[12]. D'un point de vue collectif, les Canadiens manquent les séries en finissant troisième et deuxième des deux parties de la saison[NH 18]. Ils font de même au cours de la saison suivante en finissant troisièmes du classement ; avec vingt-quatre points, les frères Sprague et Odie Cleghorn terminent à égalité de points, huitièmes du classement et presque à la moitié du total d'Harry Broadbent d'Ottawa[12].

Malone revient jouer à Montréal au début de la saison 1922-1923 alors que Lalonde quitte le club en étant échangé contre les droits sur Aurèle Joliat ; les Canadiens se qualifient pour les séries en terminant à la deuxième place du classement[15]. Lors de la première rencontre jouée contre les Sénateurs, Sprague Cleghorn et le vétéran défenseur Billy Coutu reçoivent un total de vingt-neuf minutes alors qu'Ottawa remporte le match 2-0[NH 19]. Léo Dandurand, le propriétaire, directeur et entraîneur des Canadiens, décide de suspendre les deux joueurs pour la deuxième rencontre qui est gagnée sur le score de 2-1. Le but d'Ottawa inscrit par Cy Denneny suffit aux Sénateurs pour être sacrés champions de la LNH[15].

La deuxième Coupe Stanley et les années Morenz modifier

 
Aurèle Joliat rejoint les Canadiens en 1922.

La saison 1923-24 est la dernière de Malone en tant que professionnelle mais la première d'une future légende des Canadiens : Howie Morenz ; ce dernier joue sur la même ligne que Billy Boucher et que Joliat et les trois joueurs finissent en-tête du classement de l'équipe, tous les trois parmi les dix meilleurs pointeurs du circuit[12]. D'un point de vue collectif, l'équipe termine la saison à la deuxième place du classement six points derrière les Sénateurs et se qualifie pour jouer le titre de meilleure équipe de la saison contre Ottawa, champions en titre de la LNH[15]. Le premier match est joué le Modèle:Date sport dans la patinoire de Montréal, l'Aréna Mont-Royal, et Morenz inscrit le seul but de la soirée ; lors du deuxième match, Montréal s'impose, cette fois sur le score de 4-2[NH 20] avec deux buts de Morenz, un de Boucher et le dernier de Joliat[16].

Dandurand ayant déclaré que son équipe était meilleure que les deux équipes de la Western Canada Hockey League[Note 7] et de la PCHA, souhaite que les deux autres équipes s'affrontent et que les Canadiens ne jouent que contre l'équipe gagnante ; cela ne convient pas au président de la PCHA, Frank Patrick, et les Canadiens doivent affronter les deux équipes afin de savoir qui gagnera la Coupe : les Tigers de Calgary et les Maroons de Vancouver[17]. Après avoir battu les Tigers deux matchs à zéro, les Canadiens font face aux Maroons ; Morenz inscrit un tour du chapeau lors du premier match et de la première victoire 6-1. Pour le second match, Vézina arrête tous les tirs adverses et l'équipe remporte le match 3-0 avec un but de chaque joueur de la ligne de Morenz[NH 21]. En six rencontres de séries, Morenz inscrit sept buts[17].

Lors de la saison suivante, Joliat est le meilleur pointeur de l'équipe avec quarante-et-un points, troisième de la LNH[12] alors que Morenz est le deuxième pointeur de l'équipe, deux points derrière Joliat, les deux joueurs inscrivant cinquante-huit des quatre-vingt-treize buts de l'équipe[NH 22]. L'équipe partage une nouvelle salle, le Forum de Montréal, avec les Maroons[NH 23] et se classe troisième de la saison régulière derrière les Tigers de Hamilton et les Saint-Patricks de Toronto[12]. Du fait de l'augmentation du nombre des équipes, le système des qualifications pour la finale de la Coupe Stanley change et les équipes classées deuxième et troisième s'affrontent au premier tour des séries avant que le vainqueur joue la finale des séries de la LNH. Montréal remporte les deux matchs contre Toronto 3-2 puis 2-0 et se qualifie pour la finale contre les Tigers. Les joueurs de ces derniers profitent de leur première place pour réclamer une augmentation pour les matchs des séries mais Calder ne cède pas et à la place exclue Hamilton et sacre les Canadiens champions de la LNH[17]. Ils retrouvent en finale de la Coupe Stanley les Cougars de Victoria de la WCHL. La série se joue au meilleur des cinq matchs mais Montréal ne parvient à gagner que la troisième rencontre et l'équipe est éliminée en quatre matchs[NH 22].

En 1925-1926, Morenz et Joliat cumulent vingt-six points chacun pour les deux premières places des pointeurs de l'équipe, Morenz inscrivant six buts de plus que Joliat et se classe cinquième pointeur de la LNH[18]. D'un point de vue collectif, les Canadiens subissent la déroute en grande partie après avoir perdu leur gardien vedette, Vézina, qui s'effondre lors du premier match de la saison contre les Pirates de Pittsburgh[19]. Les docteurs diagnostiquent alors une tuberculose dans un état avancé et Vézina meurt quatre mois plus tard[NH 24]. L'équipe termine à la dernière place de la LNH et manque les séries pour la première fois depuis quatre saisons[NH 25].

Pour la saison 1926-1927, George Hainsworth devient le nouveau gardien de l'équipe des Canadiens ; il remplit totalement son rôle puisqu'il enregistre quatorze blanchissages au cours de la saison[19]. À l'autre bout de la patinoire, Morenz est le meilleur pointeur de l'équipe avec vingt-cinq buts et trente-deux points et également le troisième réalisateur de la LNH derrière Bill Cook des Rangers de New York et Dick Irvin des Black Hawks de Chicago[18]. Désormais la LNH compte dix équipes et est divisée en deux divisions ; ainsi les trois meilleures équipes de la saison sont qualifiées pour les séries éliminatoires[17]. Deuxièmes de la saison régulière, les Canadiens jouent les quarts de finale de la Coupe contre l'équipe anglophone de la ville, les Maroons. La série en deux matchs tourne à l'avantage de l'équipe francophone malgré la résistance des Maroons : lors du premier match, les deux équipes se séparent sur le score d'un but partout. Lors du second match, les deux équipes sont également à égalité mais sans but concédé par Clint Benedict et par Hainsworth. C'est finalement Howie Morenz qui libère les deux équipes en inscrivant le but des Canadiens pour la victoire après douze minutes de prolongation. Plus de 11 000 personnes se déplacent au Forum pour assister à cette première confrontation entre les deux équipes lors de séries éliminatoires. Les Canadiens perdent au tour suivant contre les Sénateurs, futurs champions de la Coupe Stanley, 4-0 puis 1-1[NH 26].

Les années sombres modifier

Les Canadiens connaissent quelques saisons difficiles au début des années 1930 et des conflits éclatent entre des joueurs et l'entraîneur Newsy Lalonde. Afin de renverser la vapeur, Léo Dandurand conclut un échange qui envoie Howie Morenz, le gardien Lorne Chabot et Marty Burke aux Blackhawks de Chicago en retour de l'attaquant Lionel Conacher, Roger Jenkins et Leroy Goldsworthy en octobre 1934. Mais malgré une quinzaine d'échanges, la situation ne s'améliore pas et Lalonde démissionne le 29 décembre.[20].

Face à des déficits qui s'accumulent, le duo Dandurand-Cattarinich tente d'abord de suspendre les activités du club pour un an. Suite au refus de la ligue, les deux propriétaires lancent la serviette et vend le club en 1935 pour 175 000 dollars à trois nouveaux actionnaires, Ernest Savard, Maurice Forget et Gélinas, qui agissent comme prête-noms pour la Canadian Arena, propriétaire du Forum et des Maroons[21]. Pendant cette période, les performances de l'équipe sont médiocres, les Canadiens établissent une marque peu enviable en disputant 15 parties consécutives à domicile sans victoire (12 défaites et 3 nulles) entre le 16 décembre 1939 et le 9 mars 1940[22],[Note 8]. À la fin de cette saison de misère, la Canadian Arena, sous la direction du sénateur Donat Raymond, prend directement le contrôle de l'équipe[23].

Les Six équipes originales (1942-1967) modifier

Construction d'une dynastie modifier

La première dynastie des Canadiens (1955-1960) modifier

 
Émile Bouchard

À l’automne 1955, le frère cadet de Maurice, Henri Richard, rejoint les Canadiens de Montréal et il joue la saison 1955-1956 sur la deuxième ligne avec Bernard Geoffrion et Dickie Moore[NH 27]. Dans le même temps, l'entraîneur de l'équipe, Dick Irvin quitte l'équipe pour rejoindre Chicago[24] et il est remplacé dans ses fonctions par Blake[25]. Avec quatre-vingt-huit points, Béliveau est le meilleur pointeur de l'équipe et de la LNH[26] alors que les Canadiens terminent premiers de la saison en ne concédant que quinze défaites[NH 27]. Plante, le défenseur Doug Harvey, Béliveau et Maurice Richard sont élus dans la première équipe d'étoiles de la LNH[27]. Les Canadiens jouent leur premier tour des séries contre les Rangers de New York qui gagnent le deuxième match, leur unique victoire dans la série[NH 27].

La finale 1956 est une revanche de la finale de la saison précédente avec une confrontation entre Montréal et Détroit ; les joueurs de Montréal jouent les deux premières rencontres dans le forum et ils en profitent pour remporter les deux parties 6-4 et 5-1. Sur sa patinoire, Détroit répond en gagnant le match numéro trois mais les Canadiens retournent au Forum avec deux longueurs d'avance suite à un blanchissage 3-0 de Plante lors de la quatrième date[NH 27]. La cinquième opposition de la série est jouée le 10 avril 1956 et elle voit les joueurs des Canadiens s'imposer sur la marque de 3-1 avec le premier but inscrit par Béliveau et le deuxième par Richard ; Geoffrion permet à son équipe de se mettre à l'abri d'un retour éventuel des Red Wings ; les Canadiens remportent ainsi leur huitième Coupe Stanley[NH 28].

Suite à cette nouvelle conquête de la Coupe, le capitaine de l'équipe, Émile « Butch » Bouchard, décide de prendre sa retraite en raison de plusieurs blessures venant lui gâcher son plaisir[28] ; Maurice Richard devient le quatorzième capitaine de l'équipe[NH 29]. Béliveau est le meilleur pointeur des Canadiens, troisième de la LNH alors que le classement de la LNH est dominé une nouvelle fois par Gordie Howe[26]. Son équipe prend la première place aux Canadiens pour la dernière fois avant 1964-1965[NH 29].

Les Canadiens jouent au premier tour contre les Rangers de New York et ils en viennent à bout après cinq rencontres. Alors que tout le monde s'attend à ce que la finale de la Coupe oppose les Canadiens aux Red Wings, ce sont les Bruins de Boston qui sortent vainqueurs de l'autre demi-finale[NH 29]. Le premier match de la série tourne à l'avantage des Canadiens, le capitaine Richard montrant l'exemple en inscrivant quatre buts lors de la victoire 5-1 des siens[29]. Finalement, après cinq rencontres, les joueurs de Montréal remportent une deuxième Coupe Stanley consécutive[NH 30].

Le 19 octobre 1957, Maurice Richard marque son 500e but après 863 parties alors qu'âgé de 36 ans, il est le joueur le plus âgé de la LNH[30]. Les Canadiens se classent premiers de la saison 1957-1958 alors que Moore est le meilleur réalisateur de la LNH[30],[NH 31]. Blessé une bonne partie de la saison régulière, Richard est en grande forme pour les séries éliminatoires et participe à la qualification de son équipe contre les Red Wings en seulement quatre rencontres ; il inscrit ainsi deux buts et deux passes lors du premier match, une victoire 8-1[31], deux buts lors de la victoire 5-1[32], une passe décisive pour le troisième match[33] et enfin lors du dernier match le 1er avril 1958, il inscrit un coup du chapeau, dont le but de la victoire, alors que les Canadiens s'imposent sur le score de 4-3[34]. Après une victoire de chaque côté, les Canadiens gagnent le troisième match de la finale contre les Bruins de Boston 3-0 avec deux buts de Maurice Richard et le troisième par son cadet[35]. Les Bruins gagnent le quatrième match puis le capitaine des Canadiens donnent la victoire aux siens lors de la cinquième rencontre après six minutes de prolongation[NH 31]. Les Canadiens de Montréal remportent leur dixième Coupe Stanley après une victoire 5-3 à Boston le 20 avril 1958[NH 32].

La saison 1958-1959 est encore une fois compliquée pour Richard qui manque une bonne partie du calendrier, ne jouant que quarante-deux rencontres sur soixante-dix pour trente-huit points inscrits[36]. Blessé à la jambe suite à un lancer de son coéquipier Geoffrion[37], Richard manque la fin de la saison et en profite pour visiter Prague en Tchécoslovaquie, lors du championnat du monde de 1959 ; il reçoit en cadeau une voiture Škoda[38]. Dans un entretien au journaliste de La Patrie, il confie avoir des doutes de pouvoir jouer le premier tour des séries éliminatoires[38]. Il manque en effet une grande partie des séries, ne jouant que quatre rencontres sur les onze nécessaires aux Canadiens pour remporter une nouvelle Coupe Stanley après avoir battu Chicago puis Toronto[NH 33] ; au cours de ces séries, Marcel Bonin marque dix filets et termine meilleur buteur des séries de l'équipe alors qu'il joue avec les gants de son capitaine[NH 33].

Le 20 mars 1960, lors du dernier match de la saison 1959-1960, le capitaine du tricolore inscrit son dix-neuvième but de la saison lors d'une défaite 3-1 contre Toronto ; il s'agit de son 544e et dernier but dans la LNH au cours de la saison régulière[39]. Il déclare alors : « Je me retirerai quand je ne me sentirai plus capable de tenir mon bout [...] Si je joue mal, les gens parleront, et je veux laisser le hockey avant d'être critiqué »[39]. Comme depuis trois saisons, le club de Montréal termine à la première place de la LNH[26] ; seulement huit rencontres sont nécessaires aux joueurs des Canadiens pour mettre la main sur une douzième Coupe Stanley[NH 34]. Au cours des séries, Richard inscrit un but, le trente-quatrième et dernière but de sa carrière en finale[NH 35].

Après la retraite du Rocket modifier

L'expansion de la LNH modifier

Les lendemains de l'expansion (1967-1972) modifier

  • Fin du droit acquis permettant à l'équipe de repêcher les deux premiers francophones après le repêchage de 1969. Les premiers choix de l'équipe cette année-là : Réjean Houle et Marc Tardif[40]
  • Deux coupes (1967-1968 et 1968-1969)
  • Année désastreuse 1969-1970, Le CH ne fait pas les séries.
  • Gagne la coupe en 1970-1971 grâce à un gardien recrue, Ken Dryden

1972-1975 modifier

L'équipe termine à la première place de la LNH en 1972-1973 en comptant cent vingt points, treize de plus que la deuxième équipe de la LNH, les Bruins de Boston ; avec cent quatre-vingt-quatre buts encaissés, l'équipe des Canadiens est la seule franchise à concéder moins de deux cents buts[41]. Les Canadiens jouent les séries éliminatoires et se qualifient pour la finale en éliminant les Sabres de Buffalo en six rencontres puis les Flyers de Philadelphie en cinq rencontres. Les Canadiens jouent la finale de la Coupe Stanley contre les Black Hawks de Chicago ; les Canadiens remportent 4-2 la finale ainsi que leur dix-huitième Coupe Stanley[NH 36].

La saison suivante, les Canadiens finissent à la deuxième place de la division Est derrière les Bruins de Boston alors que dans l'autre division, les Flyers de Philadelphie et les Black Hawks de Chicago terminent également avec un meilleur bilan que Montréal[42]. Le champion en titre tombe dès le premier tour contre les Rangers de New York en six matchs[NH 37]. En 1974-1975, la LNH accueille deux nouvelles équipes dans ses rangs, les Scouts de Kansas City et les Capitals de Washington[43] ; les deux divisions traditionnelles sont alors remplacées par deux conférences composées chacune de deux divisions[44]. Les Canadiens finissent en tête de leur nouvelle division, la division Norris, ainsi qu'à la première place de la conférence Prince de Galles[42],[NH 38]. En tant que premiers de la division, les joueurs de Montréal sont directement qualifiés pour les quarts de finale contre les Canucks de Vancouver, premiers de la division Smythe. Montréal s'impose en cinq rencontres, la dernière se décidant après dix-sept minutes de prolongation et un but de Guy Lafleur[NH 38]. Lors des demi-finales de la Coupe Stanley, les Canadiens perdent les deux premières rencontres contre les Sabres de Buffalo avant de remporter les deux suivantes 7-0 et 8-2. Finalement, ce sont les Sabres qui se qualifient pour la finale en gagnant les deux dernières rencontres à chaque fois avec seulement un seul but d'écart[NH 38]. La saison est la dernière à laquelle participe le capitaine de l'équipe, Henri Richard[45].

Deuxième dynastie (1975-1979) modifier

Transitions (1980-1996) modifier

  • Rivalité Canadiens-Nordiques
  • Deux coupes Stanley (1985-1986 et 1992-1993)
  • Départ de Lafleur
  • Patrick Roy, Mats Naslund, Guy Carbonneau, Bob Gainey
  • Patrick Roy quitte l'équipe après une dispute et le CH quitte le Forum après 70 ans.

Nouveau propriétaire, nouveau stade, équipe sans éclat (1996- ) modifier

  • George Gillett devient propriétaire
  • Le CH quitte le forum pour entrer au centre Bell
  • Résultats médiocres, formation sans éclat qui se cherche
  • Centenaire de l'équipe 2009
  • Vente de l'équipe au groupe de Geoff Molson

Découpage et sources modifier

Notes et références modifier

Cet article est partiellement issu de plusieurs articles de Wikipédia :

Notes modifier

  1. Le mot anglais wanderer veut dire vagabond en français. L’équipe était ainsi nommée car elle avait été formée des joueurs mécontents qui avaient quitté leur équipe, les Victorias de Montréal, ou encore l’Association athlétique amateur de Montréal.
  2. Le quartier McGill College était à l’époque un bastion anglophone de l’époque, ce qui n’est plus le cas de nos jours[réf. nécessaire].
  3. Le rover est un poste de joueur sans position fixe, disparu au début du XXe siècle.
  4. George Kendall est connu sous le nom de George Kennedy mais change de nom car son père, pilier de l’Église baptiste, désapprouve son choix d’une carrière sportive.
  5. Une série se jouant au meilleur des cinq matchs implique qu'une équipe doit remporter trois matchs pour se qualifier. Ainsi au maximum, la série « au meilleur des cinq matchs » ne peut compter que cinq matchs.
  6. Un gardien de but effectue un blanchissage quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu’il soit le seul gardien de l’équipe à avoir joué.
  7. La Western Canada League est à l'époque une ligue professionnelle existant entre 1921 et 1926 et ne doit pas être confondue avec la ligue junior de la Ligue canadienne de hockey, la Western Hockey League — en français, la Ligue de hockey de l'Ouest.
  8. Cette fiche a été inscrite au livre des records de la LNH pendant plus d'un-demi siècle. Elle a été surpassée en 1995-1996 par les Sénateurs d'Ottawa qui ont connu une séquence de 17 matches consécutifs à domicile sans victoire (0-15-2).

Références modifier

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Site historique des Canadiens de Montréal modifier

Description, photos, faits saillant, biographie et plus sur le site historique des Canadiens, Notre Histoire.

Œuvres de référence modifier

Bibliographie modifier

  • Pierre Bruneau et Léandre Normand, La Glorieuse Histoire des Canadiens, Montréal, Éditions de l'Homme, , 823 p. (ISBN 2-7619-1860-6)
  • Lance Hornby, Les grands moments du Hockey, Modus Vivendy, (ISBN 2-89523-337-3)
  • Line Bonneau et Taïeb Hafsi, Sam Pollock et le Canadien de Montréal, Presse de l'Université de Québec, , 129 p. (ISBN 2-9782760508590[à vérifier : ISBN invalide])
  • Al Strachan, Cent ans de hockey, Hurtubise HMH ltée, (ISBN 2-89428-439-X)
  • Benoît Melançon, Les Yeux de Maurice Richard : Une Histoire Culturelle, Les Éditions Fides, , 312 p. (ISBN 2762128943, lire en ligne)
  • (en) Dan Diamond, Total Hockey: The Official Encyclopedia of the National Hockey League, Total Sports, , 1879 p. (ISBN 978-0836271140)
  • (en) Michael McKinley, Putting a Roof on Winter: Hockey's Rise from Sport to Spectacle, Vancouver, Colombie-Britannique, Greystone Books, , 320 p. (ISBN 1-55054-798-4)
  • (en) National Hockey League, Official Guide & Record Book / 2010, Triumph books, , 664 p. (ISBN 978-1-60078-303-6)
  • Claude Larochelle, Les Nordiques - Dix ans de suspense, France-Amérique, (ISBN 978-2-89001-151-9)
  • (en) Todd Denault, Jacques Plante: The Man Who Changed the Face of Hockey, McClelland & Stewart Inc., , 336 p. (ISBN 978-0-7710-2633-1)
  • (en) Ed Willes, The Rebel League: The Short and Unruly Life of the World Hockey Association, McClelland & Stewart, , 277 p. (ISBN 0-7710-8947-3)

Filmographie modifier

Liens externes modifier

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