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Les transports au sein des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 en Seine Saint-Denis (93) modifier

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024
Localisation
Pays hôte   France
Ville hôte Paris
Date Du au


Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 se dérouleront à Paris du 26 Juillet 2024 au 11 Août 2024[1]. La sécurité et les transports sont deux points culminants de ces JOP 2024. Ils participent au bon déroulement de la compétition et des épreuves. Une grande partie des installations et évènements se situeront en Seine Saint-Denis (93), département situé au nord-est de Paris. Cet article portera sur tous les aspects de la sécurité et des transports dans ce département.

Transports modifier

Plusieurs aménagements sont effectués en vue des JOP 2024 afin d’améliorer et faciliter l’accès aux différentes infrastructures. Tout d’abord, le département de la Seine Saint-Denis a lancé son ‘plan Vélo’ qui a pour but d’assurer une connexion entre tous les sites olympiques à vélo grâce à un projet de boucles cyclables olympiques.

Un autre aménagement concerne le ralliement de deux quartiers de la ville de Saint-Denis. Il s’effectuera par la création d’une passerelle au-dessus de l’Autoroute A1 et de l’avenue du Président Wilson qui rendra le nouveau centre aquatique du Stade de France accessible depuis cette passerelle. A la construction du Village Olympique des athlètes, s’ajoutera également la construction de protections phoniques le long de l’autoroute A86, la création d’un pont qui reliera Saint-Denis et L’Ile-Saint-Denis utilisable uniquement pour les bus, cyclistes et piétions et le réaménagement des berges de Seine.

 
Plan du Grand Paris Express

Pour finir, le projet du Grand Paris Express[2] constitue un atout majeur au bon déroulement des JOP 2024 en Seine Saint-Denis avec notamment la création des lignes 15, 16 et 17[3] qui circuleront toutes dans ce département. Malheureusement les travaux de création ont pris du retard qui reporte l’ouverture du premier tronçon du Grand Paris Express à fin 2025 avec la section sud de la ligne 15.

La Seine Saint-Denis reste tout de même très accessible en transports en commun avec les lignes du RER B et D qui desservent toutes les deux le Stade de France et Saint-Denis ainsi qu’avec les différentes lignes de bus, de tramway et de Metro.

 
Logo de la RATP, l'entreprise des transports parisiens.

Concernant le déplacement des athlètes du village olympique jusqu'au site de compétition, il y aura plusieurs possibilités :

  • Les navettes officielles[3] qui seront mises en place pour transporter les athlètes et qui seront coordonnés entre eux pour assurer l’efficacité et la sécurité des déplacements
  • Les transports en commun tels que des trains, des bus et des métros pourraient être utilisés avec la possible mise en place de lignes spéciales pour faciliter les déplacements
  • Le vélo ou la marche pourraient être choisis, avec des itinéraires sécurisés et aménagés[2] pour l'occasion
  • Les transports privés peuvent toujours être utilisés

L'athlète devra cependant informer au préalable la direction pour qu'il garantisse la sécurité et l'efficacité du déplacement quel que soit le moyen de déplacement utilisé.

Sécurité dans les transports modifier

La seconde "loi olympique", promulguée le 19 mai 2023, comporte 29 articles, dont la moitié est liée à des questions de sécurité. Cette loi autorise une période d'expérimentation jusqu'au 31 mars 2025, pendant laquelle la vidéosurveillance algorithmique sera mise en place. Cette surveillance inclut l'installation de caméras, le déploiement de drones, et la liaison de leurs flux vidéo à des systèmes d'intelligence artificielle (IA). Les IA seront principalement utilisées pour détecter les mouvements de foule, les points de congestion dans les transports, ainsi que pour suivre des individus suspects prédéfinit[4].

Il est important de noter que cette technologie vise exclusivement à repérer en temps réel des événements prédéterminés susceptibles de représenter des risques et à les signaler, sans avoir pour objectif d'identifier des personnes. Les techniques de reconnaissance faciale ou d'identification biométrique sont explicitement exclues. De plus, des scanners corporels pourront être utilisés pour contrôler l'accès aux sites olympiques. Enfin, la loi prévoit des sanctions renforcées en cas d'intrusion dans des enceintes sportives ou sur des terrains de sport. Pendant la durée des Jeux Olympiques, le préfet de police de Paris est responsable de la sécurité et du maintien de l'ordre en Île-de-France.

Les transports en commun verront se déployer 5 000 agents de prévention et de sûreté en plus des 3 000 agents déjà présents sur le réseau d'Île-de-France. Une cinquantaine de brigades de cyno-détection seront renforcées et collaboreront avec les forces de l'ordre.[3]

Références modifier

  1. « Paris 2024 - Site officiel du comité d'organisation », sur Paris 2024 (consulté le )
  2. a et b « La Seine-Saint-Denis au cœur des Jeux », sur seinesaintdenis.fr, (consulté le )
  3. a b et c « Le plan de transport d’Île-de-France Mobilités pour Paris 2024 », sur Île-de-France Mobilités, (consulté le )
  4. « Vie publique - Loi du 19 mai 2023 », sur www.vie-publique.fr (consulté le )

Articles connexes modifier