Je me suis toujours intéressé à l'histoire. Arrivé à la retraite, j'ai consacré 15 années à retrouver les traces de 2 personnages qui méritaient d'être tirés de l'oubli et dont j'ai écrit la vie :

- Jean Peltier Dudoyer, un armateur nantais ayant aidé à l'indépendance américaine, à la défense du Cap de Bonne-Espérance en transportant la Légion du Luxembourg, transporté en Louisiane les derniers Acadiens qu'on appelle aujourd'hui les Cajuns. S'il a fait de la traite négrière, il a le mérite d'avoir demandé au Directoire d'être désigné pour abolir l'esclavage à l'Isle de France (aujourd'hui Ile Maurice) où il s'était remarié.

-Marie-Étienne Peltier, capitaine au long cours, devenu capitaine corsaire sous la République. Une vie aventureuse qui le voit faire 30 prises, être 4 fois capturé par les Anglais. Cassé à la tête de l'équipage à bord du Napoléon armé par Surcouf, à la suite d'un désaccord avec le capitaine Le Nouvel, il ne sera plus que passager pour rejoindre les Mascareignes, les Indes danoises et finir sa vie à Madagascar.

Ce dernier livre a eu le prix Loire-Atlantique de l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire et la médaille d'or de l'Académie d'Angers.

Son frère, Jean-Gabriel Peltier, journaliste contre-révolutionnaire a été l'objet d'un livre de Madame Maspero-Clerc en 1973.

Je fais partie de l'Institut Culturel de Bretagne, de la Société de l'Histoire de l'Ile Maurice (dont j'ai fait le site Internet : www.soc-histoire-Maurice.org) et de the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius.