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Tuerie de Courcelles modifier

La tuerie de Courcelles ou tuerie du Rognac est l'exécution sommaire par des rexistes de dix-neuf civils, le au matin, en représailles de l'assassinat par la Résistance du bourgmestre rexiste du Grand Charleroi, Oswald Englebin.

Toile de fond modifier

Après l'invasion allemande de 1940, progressivement, les collaborateurs deviennent de plus en plus méprisés par la population et les attentats perpétrés contre eux sont en augmentation constante. C'est à Charleroi et ses environs, où le monde des ouvriers socialistes et communistes constitue un environnement idéal, que les attaques contre les sympathisants de Rex sont les plus intenses[1].

Au début, ce sont surtout les biens des rexistes qui sont touchés[2]. Jean Demaret, bourgmestre rexiste de Ransart, est le premier à être assassiné en . Au mois de novembre de la même année sont tués tour à tour un membre de la Garde Wallonne, un responsable important d'un organisme lié au ministère de l'Agriculture et du Ravitaillement et Prosper Teughels, bourgmestre rexiste de Charleroi[2].

À la suite de l'assassinat de Teughels, et pour éviter d'assister à la débandade de la collaboration, l'occupant est « contraint d'accentuer la répression ». Pour la première fois l'exécution d'otages est revendiquée comme telle : huit prisonniers sont fusillés à Breendonk[3].


Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Plisnier 2009, p. 195.
  2. a et b Plisnier 2009, p. 197.
  3. Plisnier 2009, p. 199-200.

Bibliographie modifier

  • Armand Deltenre et Jean Louvet, La Nuit de Courcelles, Carnières-Morlanwelz, Lansman, , 86 p. (ISBN 2-87282-090-6)
    Pièce de théâtre fondée sur les événements du 18 août 1944
  • René-Pierre Hasquin, Charleroi, Éditions Scaillet, coll. « Les Villes Libérées », , 64 p.
  • Christian Joosten, « On a tué le maïeur » : Les bourgmestres rexistes assassinés et la Résistance, Charleroi, Ville de Charleroi, coll. « Charleroi Archives » (no 9), , 10 p. (lire en ligne [PDF]).
  • Alfred Lemaire, Le crime du 18 août ou les journées sanglantes des 17 et 18 août 1944 dans la région de Charleroi, Couillet, Imprimerie Maison d'Éditions S.C., , 400 p.
  • Fabrice Maerten, « Tuerie de Courcelles », dans Paul Aron et José Gotovitch (dir.), Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique, Bruxelles, André Versaille éditeur, , 560 p. (ISBN 978-2-87495-001-8), p. 119-120.
  • Fabrice Maerten et Alain Colignon, La Wallonie sous l'Occupation 1940-1945, Waterloo, CEGESOMA/La Renaissance du livre, , 179 p. (ISBN 978-2-507-05062-7).
  • Flore Plisnier, « L’ordre nouveau et le rexisme dans la région de Charleroi : Seconde partie : L’ordre nouveau à Charleroi durant la Seconde Guerre mondiale », Documents et rapports, Société royale d’archéologie, d’histoire et de paléontologie de Charleroi, t. LXIV,‎ .
  • Flore Plisnier (préf. Fabrice Maerten), Ils ont pris les armes pour Hitler : la collaboration armée en Belgique francophone, Bruxelles, La Renaissance du livre, coll. « Espace temps », , 253 p. (ISBN 2-930148-52-7).
  • Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3).

Annexes modifier