Fort de Breendonk

fort militaire qui a servi de camp de prisonniers nazi à Willebroek, en Belgique

Fort de Breendonk
Image illustrative de l’article Fort de Breendonk
Vue aérienne du fort de Breendonk

Lieu Willebroek
Fait partie de Ligne de défense Anvers-Namur
Type d’ouvrage Fortification
Construction 1909
Matériaux utilisés béton, terre, acier
Utilisation 1913 à nos jours
Utilisation actuelle Musée
Appartient à État belge
Guerres et batailles
  • Première Guerre mondiale,
  • Seconde Guerre mondiale
Coordonnées 51° 03′ 25″ nord, 4° 20′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Fort de Breendonk

Le fort de Breendonk ou fort de Breendonck[note 1],[3],[2], situé dans la commune de Willebroeck, non loin de la localité homonyme qui elle se trouve dans la commune de Puers-Saint-Amand, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Anvers, a servi de centre de détention (Auffanglager) dans un premier temps puis de camp de transit (Durchgangslager) durant la Seconde Guerre mondiale. Avec le camp de rassemblement de Malines, ils sont les deux seuls camps utilisés par les nazis en Belgique.

Préservé après le conflit, le site est aujourd’hui un important lieu de mémoire, visité par de nombreux groupes scolaires.

Situation modifier

Le fort se trouve à la limite des communes de Willebroeck et de Puers-Saint-Amand. Le fort se trouvant sur la première mais le village de Breendonk sur la seconde[4].

Construction modifier

Le fort de Breendonk fait partie de ligne fortifiée Anvers-Namur, avec les forts de Liezele et de Walem.

Sa construction est décidée en 1906[5]. Alors qu'initialement il devait porter le nom de « Fort de Willebroeck »[1], une circulaire du ministre de la Guerre Cousebant d'Alkemade du le fait entrer dans l'histoire comme « Fort de Breendonck »[6],[1]. Les travaux débutent en 1909[7] sur le lieu-dit Schalkland, pour se terminer à l’approche de la Première Guerre mondiale[5]. Dès son achèvement, il est dépassé par des fortifications plus élaborées.

Première Guerre mondiale modifier

Lors de l’invasion de la Belgique par l’Allemagne, le fort est bombardé le  : il ne peut riposter, les pièces d’artillerie allemandes étant hors de portée de tir[8]. Il capitule le .

Il est utilisé comme lieu de garnison par l’armée allemande jusqu’à la retraite.

1918-1940 modifier

Le fort sert notamment comme caserne de l’armée belge[8] et est choisi pour abriter le Grand Quartier général[8], en cas d’invasion, la région d’Anvers étant considérée comme un réduit national[5].

En , le roi Léopold III y reçoit les officiers de liaison français et britannique[9], lors de l’invasion de la Belgique par l’Allemagne. Les membres du Grand Quartier Général et les officiers de liaison étrangers évacuent le fort devant l’avance allemande et suivent la retraite de l’armée belge en liaison avec les franco-britanniques jusqu’à la reddition belge. À partir de l’occupation allemande, le fort devient un camp de concentration[9], le seul implanté par les nazis sur le territoire belge[10].

Le camp de transit : 1940-1944 modifier

Commandement du camp modifier

Centre d’internement et de transit modifier

 
L’entrée du fort.

« Vous qui entrez, laissez toute espérance »

— Dante Alighieri, Divine Comédie, L’Enfer, Chant III[11]

Dès la fin des combats, la Sicherheitspolizei utilise le fort comme camp de concentration : le [12],[13], sous le commandement du Sturmbannführer Philipp Schmitt, les premiers prisonniers arrivent à Breendonk.

 
La cour intérieure du fort.

Durant l’année 1940, ce sont principalement des juifs qui y sont détenus, avant d’être libérés ou transférés vers d’autres camps. Le journaliste Paul M.G. Lévy y fut incarcéré, ainsi que le dessinateur Jacques Ochs qui fut chargé par le commandant du camp de faire des portraits de certains gardiens allemands et qui en profita pour exécuter clandestinement des portraits de prisonniers et des images de sévices qui furent publiées après la guerre. À partir de 1942, les juifs déportés de Belgique sont regroupés à Malines, à la caserne Dossin, centre de transit vers Auschwitz, le fort de Breendonk servant de camp de transit[14]… pour un transfert vers le « Sammellager Dossin » (librement traduit par « camp de rassemblement Dossin »)[15].

Malgré tout c’est un septième de la population passée par Breendonk que représentent les juifs. Contre toute attente, le niveau de qualification professionnelle de ceux-ci leur font prendre les postes privilégiés[16].

Breendonk sert aussi de centre d’internement pour les contrevenants aux mesures antijuives[12] et les « asociaux », au sens nazi du terme. Avec la prolongation du conflit et de l’occupation, des otages et des résistants y sont internés de manière croissante.

De 1940 à 1942, le nombre de prisonniers politiques et de résistants augmente : Breendonk sert de camp de transit, avant la déportation vers d’autres camps, comme Neuengamme ou Ravensbrück[17].

Centre de torture et d’exécution modifier

 
La potence.

« Ce qui fait de Breendonk le plus dur des camps, c’est la terreur judiciaire systématiquement entretenue. On savait qu’on était là « pour parler » et que la discipline du camp devait « nous faire parler ». »

— L.-E. Halkin, À l’ombre de la mort[18]

Le Auffangslager Breendonk comptera au moins 3 532 détenus jusqu’en [19] 1 733 ne survivront pas à la guerre et aux maltraitances de Breendonk ou des autres camps par lesquels ils passeront. Au fort de Breendonk, ce seront près de 200 prisonniers qui seront exécutés[7].

 
Vue latérale du « bunker ».

Avant d’être transférés vers d’autres camps, les résistants sont interrogés, maltraités et torturés dans le « bunker » ; un ancien magasin à poudre reconverti en salle de supplices mise en place en 1942[18].

« La voiture s’arrête devant le fossé qui entoure le fort, ce fossé profond dans lequel des camarades sont morts noyés comme des chiens. »

— L.-E. Halkin, À l’ombre de la mort[20]

L’entrée du camp s’ouvre sur l’ancien corps de garde abritant la Wehrmacht officiant pour la surveillance extérieure du fort. Il donne sur l’entrée du fort, voutée et sombre.

« À Breendonk, en quatre ans, il n’y eut que trois procès ; de plus, sommaires. Lors de l’un d’eux, douze prisonniers amenés ici à deux heures, furent condamnés à quatre heures et pendus à six heures. Pendus trois par trois. Promis au même sort, leurs compagnons assistèrent à leur supplice. »

— P. M.G. Lévy[20],[21]

Vient comme autre endroit principal la cantine des SS avec au-dessus du mur principal la devise de la SS : « Mon honneur s’appelle fidélité ». Parfois cette cantine sert de tribunal d’exception[22].

 
La cantine des SS.

Il y est bien entendu préparé le repas des gardes, mais aussi « celui » des prisonniers.

« Au déjeuner, à 5 heures 30 : deux tasses de jus de glands torréfiés et 125 grammes de pain. Au dîner, à 15 heures 30 : 2 bols de soupe claire. Au souper, à 18 heures : deux tasses de jus de glands torréfiés et 100 grammes de pain. »

— Ministère de la Justice, Commission des crimes de guerre, Les crimes de guerre commis sous l’occupation de la Belgique, 1940-1945, Le camp de torture de Breendonk[20]

 
Une cellule d’isolement.

À cette maigre pitance se rajoute le travail forcé amaigrissant encore les prisonniers pour les rendre faméliques : pousser des chariots, casser les pierres, porter des sacs de ciment… Un travail lourd ; mais aussi pour quelques autres « privilégiés » de travaux plus légers comme pour les tailleurs, les menuisiers ou infirmiers. C’est de cette manière qu’ont été débarrassés les 250 000 m3 de terre recouvrant en grande partie le fort : à grands coups de fouet sur les prisonniers ; destinés uniquement à briser physiquement et préalablement ceux que l’on soumettrait aux interrogatoires poussés ou s’ils l’ont déjà été dans l’attente d’un transfert vers d’autres destinations aux noms sordides.

Dès les moments de tortures dans le « bunker » passés, le détenu est déporté, sans autre justice ou forme de procès vers d’autres camps ; enfonçant le supplicié dans les méandres de la mort à petit feu. Il y a aussi les exécutions, par balles ou pendaison, autorisées par des simulacres de jugement ou par répressions ; elles seront au nombre de 187[7] ; elles se font dans un enclos à l’arrière de la bâtisse.

 
Les sanitaires.

À l’intérieur d’une autre aile du bâtiment les quelques cachots et cellules. Ce ne sont que quelques enclos de plus dans lesquels il est impossible de se mouvoir et dans lesquels il n’y a pas de lumière. Ces « cages » sont destinées aux prisonniers mis au secret ou les punis.

Enfin, la place d’appel, lieu de rassemblement mais aussi sur laquelle donnent les latrines, les douches et l’entrée des chambrées.

« En général, le détenu est conduit le soir ou la nuit devant ses bourreaux. Ses cris traversent alors mieux les parois des chambrées et terrorisent ses compagnons, ce qui les empêche de dormir. »

— C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie)[20]

 
Instruments de torture dans le « bunker ».

Que l’on parle tellement de Breendonk pour les tortures[23] par rapport aux autres camps est normal ; le nombre de gardiens est particulièrement élevé : 1 pour 10 détenus. Il est impossible dès lors de passer inaperçu. De plus, le « bunker » est présent pour faire parler les récalcitrants. Parfois des mesures spéciales pour les prisonniers sont mises en place :

«  Breendonk, le 20 août 1941

Ordre de surveillance spéciale : pour le détenu 169

  1. Le détenu doit être continuellement maintenu sous surveillance et enchaîné.
  2. Il ne peut être conduit aux latrines qu’accompagné de deux sentinelles.
  3. En cas de tentative de fuite, il ne peut en aucun cas être fait usage d’une arme. Le détenu doit être maintenu sous contrôle par la force physique.
  4. Il est formellement interdit de s’entretenir avec le détenu. Toute déclaration de sa part doit être rapportée au SS Unterstumführer Lais.
  5. Lors des sorties nécessaires, le détenu aura la tête recouverte d’un sac.
  6. Lors de la relève, la garde devra prendre connaissance quotidiennement de ces consignes.

SS Sturmbannführer Schmitt|C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie)[20]  »

Mais un autre facteur entre en jeu sur le point psychologique : les gardes allemands sont assistés par des SS de l’Algemeen SS Vlanderen[15] : « des Belges pour surveiller d’autres Belges »[24]. Ceux-ci se montrent cruels ; indignant[14] les gardiens extérieurs de l’armée régulière qui prennent quelquefois la défense des prisonniers[25].

En 1944, pour vider le fort, a lieu un transfert de prisonniers vers le camp de concentration de Bois-le-Duc aux Pays-Bas (en néerlandais :Kamp Vught)[pas clair].

Le 30 août 1944, un dernier convoi de prisonniers encore présents a été envoyé en Allemagne[26].

Fin août 1944, le commandant du camp Karl Schönwetter prend la fuite en Autriche et se rendra aux Alliés en 1944.

Le 25 novembre 1949, le premier commandant du camp, Philipp Schmitt, arrêté aux Pays-Bas, est jugé et condamné à mort par le Conseil de guerre d'Anvers, tribunal militaire. Il sera le dernier condamné à mort exécuté en Belgique.

Prison pour inciviques modifier

Peu de temps après la Libération, le fort est utilisé pour détenir les collaborateurs et les inciviques[27],[7]. Il est renommé « Breendonk II ». C’est la résistance elle-même qui y enferme ceux-ci (principalement flamands[7]) ; certaines exactions[27],[28] sont toutefois commises pendant la courte période jusqu’à l’évacuation du fort (les « prisonniers » sont transférés à la caserne Dossin).

Camp d’internement modifier

Après la période « Breendonk II », le fort devient un centre d’internement officiel de l’État belge. Cette nouvelle période dans la vie du camp prendra fin en 1947, lorsque celui-ci sera classé au titre de Mémoire du patrimoine national.

De nos jours : un mémorial modifier

 
Statue en mémoire.

« À cette époque, dans un petit pays comme la Belgique, on connaît — et ce dans chaque recoin du pays — personnellement ou indirectement un détenu du fort ou de celui d’un autre lieu de détention des nazis. »

— O. Van der Wilt[7]

Le , le fort de Breendonk est devenu le mémorial belge sur le système concentrationnaire nazi[19]. Il accueille entre 60 000 et 65 000 personnes chaque année. Le « camp de Breendonk » est aujourd’hui l’un des vestiges les mieux conservés de la Seconde Guerre mondiale[29].

Dans les premières années du Mémorial, ce sont les anciens prisonniers qui sont légalement les gérants de celui-ci[7]. Ce sont aussi sur ces années que le Fort enregistre le plus haut taux de visite (jusqu’à 109 000 personnes le visitant annuellement)[7],[29].

« Nous sommes alors dans l’ère de pure mémoire ; l’ère de l’histoire n’est pas encore venue. »

— O. Van der Wilt[7]

Avec les moyens qui lui sont octroyés, le fort tente de faire pour un mieux dans la conservation de la mémoire. Quelques haut-parleurs sont installés et en 1975 un musée s’ouvre dans l’ancien « revier ». Cependant il n’y a pas de but scientifique et le « revier » sert de lieu de stockage de tout ce que l’on peut trouver sur ce bout d’histoire très noire[30].

Ce manque fait diminuer fortement le nombre de visite et le désintérêt porté au fort de Breendonk est grand. Les chiffres de l’année du 50e anniversaire le prouvent : seulement 16 000 visites sont enregistrées.

Il est vrai que le public diminue, mais le type de visiteur change. Il s’oriente vers un public scolaire, avec un véritable but. C’est dans ce cadre que naît un projet de rénovation du fort mais aussi un but scientifique. Le fort a deux missions :

  • « Veiller à la conservation perpétuelle des constructions et ouvrages »[7] ;
  • « prendre toutes les mesures utiles pour que le souvenir du Fort de Breendonk ainsi que des événements qui s’y sont déroulés demeure vivant dans l’esprit de la Nation, stimule son esprit civique et favorise l’éducation patriotique de la jeunesse »[7],[31].

Sous la présidence de Roger Coekelbergs et avec l'aide financ!ère du Ministère de la Défense et le soutien actif du ministre André Flahaut , une rénovation importante est entreprise à partir de l'an 2000. Un espace unique avec l’utilisation initiale est créé. Sont donc reconstitués des cellules, des baraquements, le bunker, etc. Sont aussi rajoutés de nombreuses photographies, témoignages écrits ou oraux, des vidéos explicatives au fil des couloirs.

Outre ces améliorations, les groupes scolaires ont l’obligation de prendre un guide formé par le Mémorial ; la rénovation permet de se laisser guider par un audiophone.

Des séminaires, des expositions permanentes et temporaires sont régulièrement réalisés dans différentes pièces de la bâtisse. Ils sont destinés aux professeurs, aux historiens mais aussi au public averti.

Liste des personnes exécutées modifier

  • Achten J. (30)
  • Aerts F. (31)
  • Allain E. (24)[32]
  • Ameye J. (43)
  • Ancart A. (41)
  • Ancion J. (24)
  • André A. (55)
  • Andries M. (49)
  • Angheloff T. (43)
  • Autevled E. (31)
  • Baplu R. (43)
  • Brauwin J. (39)
  • Beeldens L. (62)
  • Bergmans A. (21)
  • Bertulot A. (23)
  • Blanchart G. (28)
  • Boelens J. (51)
  • Boets F. (31)
  • Boets H. (36)
  • Boets N. (40)
  • Boghe M. (45)
  • Boisacq R. (39)
  • Bollens G. (28)
  • Bontemps J.J. (42)
  • Borderieux E. (51)
  • Bosmans R. (41)
  • Boulanger J. (20)
  • Braibant R. (39)
  • Broekaert A. (41)
  • Brouns F. (37)
  • Brouns M. (35)
  • Caiveau J. (21)
  • Canips T. (34)
  • Castermans D. (32)
  • Cauwel F. (58)
  • Cheron L. (40)
  • Collin A. (34)
  • Colombin G. (23)
  • Comhaire R. (46)
  • Cordier I. (36)
  • Croy A. (26)
  • Daniloff
  • Daurel E. (31)
  • Daxhelet G. (43)
  • De Badrihaye A. (41)
  • De Bremme C. (33)
  • De Ceuster D. (32)
  • De Coster P. (35)
  • De Houwer L. (33)
  • De Kelver P. (22)
  • De Coninck C. (38)
  • Delperdange. (33)
  • Delsaer G. (22)
  • Dumonceau M. (30)
  • De Preester R. (21)
  • Derard G. (21)
  • De Reume E. (23)
  • Derichs H. (29)
  • De Roeck C. (26)
  • De Smet C. (49)
  • De Wallens J. (31)
  • De Wolf F. (23)
  • Dierickx R. (23)
  • Dobzrynski S. (19)
  • Dorissen F. (44)
  • Dottermans E. (22)
  • Dumont C. (37)
  • Dumont R. (29)
  • Everaert L. (31)
  • Evers R. (33)
  • Evrard N. (52)
  • Falise N. (52)
  • Flichtenreich W. (21)
  • Fraiteur A. (19)
  • Franck A. (52)
  • Gelenne P. (35)
  • Goddbil P. (27)
  • Gooris J. (26)
  • Gossiaux V. (44)
  • Grommen J. (24)
  • Hannard G. (46)
  • Hautem R. (19)
  • Helleman A. (38)
  • Hermans P. (36)
  • Herszaft D. (21)
  • Hertoghe J. (43)
  • Heyligen P. (21)
  • Hoevenaegel F. (33)
  • Hollanders M. (28)
  • Horemans L. (22)
  • Houdy A. (24)
  • Huot M. (29)
  • Jacobs V. (30)
  • Jeurissen P. (39)
  • Jordens E. (24)
  • Jordens J. (23)
  • Jourand F. (20)
  • Jourand G. (23)
  • Kemel J. (24)
  • Keppenne C. (32)
  • Knarren M. (36)
  • Ladrière M. (36)
  • Lambert F. (30)
  • Lando M. (31)
  • Laurent A. (35)
  • Le Houck. (48)
  • Lelong G. (20)
  • Lemeur F. (47)
  • Lincé J. (49)
  • Livchitz A. (33)
  • Livchitz Y. (27)
  • Loossens J. (44)
  • Louis A. (26)
  • Lovenvirth N. (21)
  • Luppens G. (51)
  • Mackelberghe J. (29)
  • Maenen D. (25)
  • Malevez Y. (18)
  • Maque L. (30)
  • Marchal P. (22)
  • Marting A. (29)
  • Mathijs M. (29)
  • Melard F. (41)
  • Meurice A. (40)
  • Meuris A. (32)
  • Michaux H. (23)
  • Moetwil J. (34)
  • Mohrfeld F. (42)
  • Morren G. (49)
  • Moureaux A. (34)
  • Musette E. (22)
  • Nejszaten J. (60)
  • Nicolet C. (20)
  • Noack G. (69)
  • Nysen F. (21)
  • Orfinger L. (31)
  • Paree A. (30)
  • Patron R. (19)
  • Paulus J. (39)
  • Peeters J. (46)
  • Pohl H. (34)
  • Pierkot M. (22)
  • Predom E. (34)
  • Pruin J. (34)
  • Raemakers R. (30)
  • Rakower M. (36)
  • Raskin M. (37)
  • Regent D. (30)
  • Renis P. (44)
  • Reygaerts M. (41)
  • Rickal E. (24)
  • Rickal L. (52)
  • Rouchaux G. (48)
  • Schaeken. (24)
  • Schenkels P. (31)
  • Seymens E. (34)
  • Simon J. (23)
  • Smets A. (36)
  • Smets J. (38)
  • Stockmans M. (46)
  • Storck J. (22)
  • Suy J. (37)
  • Theys G. (42)
  • Thiemann H. (25)
  • Tielemans A. (26)
  • Tilquin M. (40)
  • Van den Heuvel E. (33)
  • Van den Hoven J. (30)
  • Van der Elst J. (53)
  • Van der Maelen V. (35)
  • Van Diest M. (41)
  • Van Hees J. (30)
  • Van Hove E. (42)
  • Van Rome A. (40)
  • Martial van Schelle (44)
  • Van Tilborg A. (56)
  • Van Tilt E. (24)
  • Van Tilt J. (27)
  • Van Dist G. (33)
  • Van Wezemael E. (23)
  • Vecoven H. (19)
  • Verschaeren M. (19)
  • Verstraeten A. (42)
  • Vertongen E. (44)
  • Vieyra B. (43)
  • Vincent L. (22)
  • Warichet M. (24)
  • Wauquaire R. (27)
  • Wauty J. (46)
  • Weingast B. (32)
  • Zeb H. (40)

Galerie de photos modifier

Notes et références modifier

Références modifier

  1. a b et c « Histoire », sur breendonk.be
  2. a et b « Vichy conjure son destin métonymique », Le Soir,‎ (lire en ligne) :

    « Breendonck, en Belgique, ou Oswiecim (Auschwitz) sont plus connus comme camps concentrationnaires ou d’extermination plutôt que comme des villages ordinaires. »

  3. « Les souverains sur les traces des 4.200 Belges détenus à Buchenwald pendant la guerre », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne) :

    « André Simonart... professeur en pharmacologie à l'Université catholique de Louvain, avait été incarcéré au fort de Breendonck avant d'être déporté au camp de Buchenwald. »

  4. « La Flandre a du mal à se détacher de son passé nazi », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Puers Saint-Amand, son golf, sa célèbre bière Duvel, son camp de concentration. Cette municipalité proche d’Anvers regroupe, en effet, la localité de Breendonk et son fort, un lieu où, de 1940 à 1944, les forces d’occupation nazies installèrent un centre de torture, d’exécution et de transit vers les camps de la mort. Le Mémorial de Breendonk est l’un des deux grands lieux de mémoire de la Belgique, avec la caserne Dossin, à Malines. »

  5. a b et c Fortiff.be, P. Nefors, Fort de Breendonk, § 1 : « Historique, avant l’occupation allemande ».
  6. Patrick Nefors (trad. Emmanuel Brutsaert et Walter Hilgers), Breendonk : 1940-1945, Bruxelles, Editions Racine, , 392 p. (ISBN 978-2-87386-420-0, OCLC 493382953), p. 10
  7. a b c d e f g h i j et k (de) Atelier de réflexion, (fr) O. Van der Wilt (conservateur du Mémorial national du fort de Breendonk), Le projet pédagogique du Mémorial national du Fort de Breendonk, p. 1.
  8. a b et c voir Breendonk.be, Le Fort, L’histoire du fort avant le , Le siège de 1914 et l’entre-deux-guerres.
  9. a et b C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la seconde guerre mondiale, dossier pédagogique, p. 10.
  10. Alain Libert, Les plus sombres histoires de l'histoire de Belgique : Secrets et anecdotes, La Boîte à Pandore, , 520 p. (ISBN 978-2-39009-085-4, lire en ligne), p. 231.
  11. Myriam Leroy, « Dans les entrailles de l’enfer », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).
  12. a et b An. H., « Pour garder la mémoire », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).
  13. Selon d’autres sources ce serait le 20 octobre 1940 ; voir Marion Schreiber, Rebelles silencieux - L’attaque du 20e convoi pour Auschwitz, éditions Racine, Bruxelles, 2002, (ISBN 978-2-87386-259-6).
  14. a et b voir Marion Schreiber, Rebelles silencieux — L'attaque du 20e convoi pour Auschwitz, p. 49, éditions Racine, Bruxelles, 2002 (ISBN 978-2-87386-259-6).
  15. a et b « Les bourreaux de Breendonk, des gens si ordinaires », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).
  16. C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, dossier pédagogique, p. 19.
  17. Caroline Dunski, « À Breendonk, aperçu de l’horreur », Le Soir,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  18. a et b C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, dossier pédagogique, p. 22.
  19. a et b N. C., « Breendonk, Le Mémorial ne changera pas de nom », Le Soir,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  20. a b c d et e voir Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, dossier pédagogique.
  21. Éric Meuwissen, « Quand la citoyenneté passe par une visite d’adolescents dans l’enfer concentrationnaire (…) », Le Soir,‎ , p. 17 (lire en ligne).
  22. C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, dossier pédagogique, p. 13.
  23. Christian Laporte et René Breny, « Le grand résistant s’est éteint à Sainte-Ode Paul Lévy, la radio « libre » », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  24. C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, dossier pédagogique, p. 16.
  25. C. Pahaut et F. Maerten (Démocratie ou Barbarie), Le Fort de Breendonk, le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, dossier pédagogique, p. 15.
  26. « Breendonk. Centre d'internement (1944-1946) », sur www.belgiumwwii.be (consulté le )
  27. a et b voir Breendonk.be, Le Fort, Le Fort à partir du , Breendonk II.
  28. Joël Matriche, « Une libération fratricide », Le Soir,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  29. a et b voir An. H., Breendonk, une plongée dans l’horreur nazie, LaLibre.be.
  30. Christian Laporte, « Le camp de Breendonk en voie de rénovation », Le Soir,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  31. Marc Metdepenningen, « Un décret pour la Mémoire », Le Soir,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  32. Le Maitron, Émile Allain (1920-1944), voir sa notice sur le Maitron consultée le 14 décembre 2018)

Notes modifier

  1. Breendonck était l'orthographe utilisée durant la Seconde Guerre mondiale. En 1977, la section néerlandophone de Breendonk adopte l'orthographe Breendonk[1], l'ancienne orthographe Breendonck reste cependant parfois encore utilisée en français[2].

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  • Breendonk.be  
  • Le projet pédagogique du Mémorial national du Fort de Breendonk  
  • Frans Fischer et Edgard Marbaix, Breendonk, Waterloo, Jourdan, , 208 p. (ISBN 978-2-930359-74-8)
  • Insa Meinen (trad. de l'allemand), La Shoah en Belgique, Bruxelles, Renaissance du livre, , 336 p. (ISBN 978-2-507-05067-2)
  • Patrick Nefors, Breendonk : 1940-1945, Bruxelles, Racine, , 392 p. (ISBN 2-87386-420-6)
  • Claire Pahaut et Fabrice Maerten (préf. André Wynen), Le fort de Breendonk : le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale : démocratie ou barbarie, Bruxelles, Racine, , 3e éd., 63 p. (ISBN 2-87386-460-5)  
  • Mark Van den Wijngaert, Patrick Nefors, Olivier Van der Wilt et al., Les bourreaux de Breendonk, Bruxelles, Racine, , 215 p. (ISBN 978-2-87386-777-5)
  • Jos Vander Velpen (trad. du néerlandais par Frank Degrez), Breendonk : chronique d'un camp (1940-1944) [« En wat deed mijn eigen volk? »], Bruxelles, Aden, coll. « EPO », , 246 p. (ISBN 978-2-930402-07-9, OCLC 173612081)
  • Patrick Nefors, Breendonk : 1940-1945, Bruxelles (V.F.), Racine, , 392 p. (ISBN 978-2-87386-420-0, OCLC 718395007)
  • Victor Trido, Breendonck : le camp du silence, de la mort et du crime, Charleroi-Paris, Editions J. Dupuis fils & Cie, , 196 p. (lire en ligne).
  • (nl) Victor Trido, Breendonk : het kamp van den sluipenden dood, Antwerpen, Uitgeverij J.Dupuis zonen & Co, , 174 p. (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier