Utilisateur:Groupir !/La Grande Vadrouille/Tournage
Lieux de tournage de La Grande Vadrouille (BROUILLON)
Long et complexe, le tournage de La Grande Vadrouille se déroule de à à , soit [nombre] semaines de prises de vues.
La Grande Vadrouille a été filmé avec des caméras Mitchell[1] et des objectifs Panavision[2].
http://news.celemondo.com/2014/12/la-grande-vadrouille-les-lieux-de-tournage/
Tournage de La Grande Vadrouille
Le casque de Bourvil contient un … pour qu'il paraisse trop petit pour lui (https://www.bfmtv.com/people/louis-de-funes-a-la-cinematheque-une-exposition-pour-toute-la-famille_AN-202007140090.html)
La Grande Vadrouille modifier
Plan modifier
- Tournage
- En Bourgogne
- Vézelay
- Noyers-sur-Serein
- Beaune
- Meursault
- Mende
- Montpellier-le-Vieux
- À Paris et aux studios de Boulogne
- Studios de Boulogne : hôtel du Globe / Kommandantur
- Rue Bertin-Poirée
- À l'Opéra Garnier
- Studios de Boulogne : égouts / hammam / loges
- Gare de l'Est
- Musée de la Contrefaçon
- Guignol des Champs-Élysées
- Zoo de Vincennes
- Studios de Boulogne : attentat à l'Opéra / toits / avions
- Scènes ferroviaires
- Travail parallèle de la seconde équipe
- Saint-Flour
- Mende
- Cantal
- En Bourgogne
En Bourgogne modifier
[vidéo] La Bourgogne de la Grande Vadrouille - ARTE sur YouTube, Arte, Invitation au voyage, 2018 (https://www.arte.tv/fr/videos/080793-001-A/la-bourgogne-eternelle-de-la-grande-vadrouille/)
Tournage à Vézelay modifier
http://nimotozor99.free.fr/vezelay2.htm
Le dimanche , hôtel du Lion d'Or
Le tournage de La Grande Vadrouille commence le lundi à 9 h, sur la route départementale 958, entre Vézelay et Corbigny. La première séquence tournée est celle de l'échange de chaussures entre Stanislas Lefort et Augustin Bouvet. Un problème s'impose rapidement, comme le raconte Gérard Oury dans son autobiographie :
« Jaillissements, spontanéité, certains acteurs se montrent excellents dès les premières prises. C'est le cas de Bourvil ou de Belmondo. De Funès, lui, règle son jeu à partir du moment où la caméra tourne. Jusque-là il prend ses marques, tripatouille ses accessoires, répète mezza voce, de sorte qu'à première vue la scène paraît fade. Le mot “Moteur !” prononcé, l'ingénieur du son grommelle “Ça tourne !”, et de Funès se déchaîne, libérant son adrénaline, déclenchant son métabolisme de base, donnant le meilleur de lui-même. (…) Je croyais avoir tout prévu (…) Or, le premier jour de tournage de La Grande Vadrouille, je découvre avec stupeur que l'un se détériore pendant que l'autre s'améliore ! André perd de sa fraîcheur au fur et à mesure que Louis remonte ses mécaniques. »
— Gérard Oury, 1988[3].
En effet, bien qu'étant déjà considérés comme un duo comique, les deux acteurs n'étaient réunis qu'à deux reprises dans Le Corniaud, au début et à la fin. Cette différence de jeu s'arrange rapidement grâce à la « complicité entre les deux hommes » et au montage.
Panique pendant le tournage autour de Vézelay : une camionnette remplie d'armes des années 1940 a disparu. Elles ont bien sûr été neutralisées, mais il s'agit tout de même d'un véritable arsenal ! Les gendarmes finissent par repérer le véhicule sur le parking d'une auberge : le conducteur passait du bon temps dans les bras d'une Bourguignonne rencontrée la veille... (https://www.lepoint.fr/cinema/la-grande-vadrouille-a-50-ans-les-anecdotes-les-plus-savoureuses-08-12-2016-2088907_35.php)
Pierre-Perthuis modifier
Le samedi 28 mai, Pierre-Perthuis
Claude Rouillard, ancien humoriste ayant été duettiste avec Fernand Raynaud, reconverti dans le transport en autocar, assurant les déplacements de l'équipe du film autour de Vézelay
p=39
Meursault modifier
http://www.leprogres.fr/sortir/2016/07/18/il-y-a-50-ans-louis-de-funes-et-bourvil-vadrouillaient
-
Plaque apposée sur le portail de la mairie de Meursault.
Tournage à Noyers-sur-Serein modifier
Lorsque l'équipe arrive en Bourgogne, elle se rend compte que le vélo destiné à Bourvil ne se trouve pas dans les camions des régisseurs. Marcel Grateau, boulanger de Noyers-sur-Serein, leur prête le sien : « Ils me l'ont embarqué pendant plusieurs semaines puis un jour quelqu'un de l'équipe me l'a rapporté ».
Tournage à Beaune modifier
« Retour sur le tournage de La Grande Vadrouille pour fêter les 100 ans de Louis de Funès », sur www.beaune.fr, Mairie de Beaune, (consulté le ).
Dans son édition du , le journal local Le Bien public raconte : « L’un et l’autre (Bourvil et de Funès) ont tourné ensemble hier matin, dans la cour de l’hôpital. Un peu partout des religieuses qui étaient de figurantes portaient le célèbre hennin qui était leur coiffure traditionnelle disparue depuis quelques années. Mike Marshall est là également avec sa mère, la gracieuse Michèle Morgan. On peut voir aussi le célèbre acteur anglais Terry Thomas, Marie Marquet et Andréa Parisy. Les extérieurs sont terminés. Le tournage va se produire aujourd’hui et demain dans la grande salle des pauvres »
Le , le tournage se déroule à la cuverie du Musée du vin
Hôtel des ducs de Bourgogne de Beaune
Jean-Robert Pitte, Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Plon, coll. « Dictionnaire amoureux », , 392 p. (ISBN 978-2-259-21923-5, lire en ligne)
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Cour intérieure des Hospices de Beaune et ses toits de tuiles vernissées caractéristiques de la Bourgogne.
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La salle des « pôvres » des Hospices de Beaune, où « Big Moustache » et MacIntosh ont été caché par sœur Marie-Odile.
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Cour de l'Hôtel des ducs de Bourgogne traversée en brancards par Brook et MacIntosh.
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Entrée de la cave de l'Hôtel des ducs de Bourgogne.
Mende modifier
Le chaos de Montpellier-le-Vieux modifier
Le mercredi 22 juin, la première équipe quitte Mende pour se déplacer à Millau, et tourner les scènes de vadrouille dans le chaos de Montpellier-le-Vieux, un « extraordinaire paysage très peu exploité par le cinéma » selon Oury[a]. Les prises de vues raccordent avec celles effectuées à Pierre-Perthuis[a].
André Noël et André Ponce
Gero von Framensternturn chien
L'une des scènes cultes du film, où de Funès se retrouve sur les épaules de Bourvil en franchissant un mur, a été complètement improvisée. Le déroulé prévoyait de faire tomber de Funès sur son partenaire, qui tenait en laisse les bergers allemands... Mais de Funès grimpe sur les épaules de Bourvil, improvisant un gag qui fait rire toute l'équipe. Gérard Oury, conquis, conserve la scène et en fait même l'affiche de son film. https://www.lepoint.fr/cinema/la-grande-vadrouille-a-50-ans-les-anecdotes-les-plus-savoureuses-08-12-2016-2088907_35.php
Le vendredi 24 juin, |Plan du tournage
« Le maestro pratique un alpinisme laborieux et arrive sur le faîte du mur. Son casque, trop large, tombe à terre. [Stanislas demande à son camarade de se rapprocher] Augustin se colle au mur. Stanislas lui met les pieds sur les épaules. À ce moment, d'un trou, débusque de lapin de garenne. César et Brutus [les chiens] tirent brusquement en aboyant. Les deux hommes tombent l'un sur l'autre. »
« Prévoir doublures Stanislas ou trucage matelas au sol. »
À Paris et aux studios de Billancourt modifier
http://nimotozor99.free.fr/montmartre3.htm
Aux studios de Billancourt : l'hôtel du Globe, scènes parisiennes, Kommandantur de Meursault modifier
Rue Bertin-Poirée modifier
tournage extérieur
dixième semaine de tournage, achevée le samedi 23 juillet
À l'Opéra Garnier modifier
http://nimotozor99.free.fr/opera-garnier.htm
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- Autorisation (à déplacer ?)
Pour obtenir l'autorisation de tourner dans l'Opéra Garnier, le réalisateur prend rendez-vous auprès d'Émile Biasini, à l'époque directeur du Théâtre, de la Musique et de l'Action culturelle au ministère des Affaires culturelles.
L'autorisation est ensuite confirmée par André Malraux, ministre d'État chargé des Affaires culturelles.
Théâtre des Champs-Élysées plus facile à négocier
autorisation pour une préparation et un tournage prévu au cours du mois de juillet, période de fermeture de l'Opéra.
- Préparation
- Tournage
Louis de Funès/Stanislas Lefort dirige la Marche Hongroise de la Damnation de Faust d'Hector Berlioz avec les mouvements réels que devrait avoir un chef d'orchestre (de Funès était réellement musicien puisqu'il apprit le piano dès l'âge de 5 ans et fut pianiste de bar). Pour cela, il a répété trois mois devant la glace de son salon et a pris quelques leçons avec le directeur de l'Orchestre national. À la fin de la première répétition, l'orchestre de l'Opéra se lève et l'acclame en « tapant archets contre violons, flûtes contre pupitres[6] ». En fait, ces applaudissements étaient totalement improvisés.
Le mercredi 27 juillet, Gérard Oury dirige une première répétition avec Louis de Funès et l'orchestre, sans costumes ni techniciens ou caméras[b]. L'acteur est extrêmement tendu face à l'orchestre, Oury expliquant que « pour un ex-pianiste de bar, prendre la tête d'un ensemble instrumental aussi prestigieux relève d'un pari insensé »[b]. Le réalisateur narre dans son autobiographie Mémoires d'éléphants cette répétition :
« Personne dans l'immense salle que Louis de Funès, et dans la fosse, au grand complet, l'orchestre de l'Opéra. Une centaine d'hommes et de femmes, tous musiciens émérites. Un peu goguenard, ils regardent Louis, mort de peur, mais qui ne le montre pas, prendre place au pupitre, saisir la baguette tenue par tant de chefs illustres. Pas de caméra, ni de maquillage, ni de perruque, ni d'équipe. On répète. Tout de suite après, nous partirons pour le studio où nous attend un autre décor.
L'ouverture de La Damnation de Faust jouit d'une orchestration magnifique, exaltante et je sens un De Funès transfiguré, tourné vers l'intérieur de lui-même. Il ne suit pas l'orchestre, il le précède, le conduit vraiment et, comme les artistes respectent les artistes, les musiciens marchent. Ils jouent merveilleusement bien. Il faudrait la magie des notes de notes de musiques pour dire l'envolée des cordes, la sonorité des cuivres montant vers le plafond de Chagall (…). Lorsque enfin Louis baisse les bras et que s'éteint le prélude, l'orchestre se lève et applaudit le comédien à son façon : en tapant archets contre violons, flûtes contre pupitres. De Funès se tourne vers moi. Il a les larmes aux yeux. Moi aussi ! »
— Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, 1988[c].
Durant une semaine, l'équipe tourne
plus de 200 plans
Pour le public de l'Opéra, occupant une partie des 1 900 sièges de la grande salle, plus de 800 figurants sont nécessaires, recrutés auprès d'agences spécialisées dans la figuration professionnelle pour l'essentiel ou de l'ANPE pour d'autres[d]. La production loue les salons Napoléon de l'hôtel Intercontinental pour s'en servir comme loges pour habiller, coiffer et maquiller par groupes ces « spectateurs », transformés en officiers allemands ou en leurs accompagnatrices élégamment vêtues[d].
Le tournage au palais Garnier se termine le mercredi 3 août[e].
tournage compliqué
logistique très lourde
contrainte
L'équipe est soumise à plusieurs consignes : il est notamment interdit à quiconque de fumer dans toute l'enceinte de l'Opéra (alors que les techniciens de cinéma, et surtout Gérard Oury, sont de très gros fumeurs) et les projecteurs et caméras sont équipés de dispositifs de protection pour ne pas abîmer les sols et murs du précieux bâtiment[b 1]. La cantine du tournage est installée dans le Grand foyer[b 1]. La scène de l'attentat, où un pan de décoration s'effondre, n'est évidemment pas tournée à l'Opéra mais en studios, où une partie de la salle a été reconstitué[b 1].
deux groupes monumentaux en bronze de La Renommée retenant Pégase qui ornent, en arrière de terrasse de la façade sud, la toiture en pignon de la scène de l’Opéra de Paris
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MacIntosh atterit sur l'un des deux Pégase d'Eugène-Louis Lequesne.
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Entrées des loges du public, où s'installent Bouvet et « Big-Moustache », grâce à leurs uniformes volés.
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Le Grand escalier, lieu des retrouvailles de Lefort avec Bouvet et « Big-Moustache ».
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La cantine du tournage est installée dans le Grand foyer.
Retour aux studios de Billancourt : égouts, loges de l'Opéra, et bains turcs modifier
Le jeudi 4 août, les équipes retournent aux studios de Billancourt, d'abord pour le passage des égouts de Paris.
douzième semaine de tournage
Le dimanche 7 août n'est pas chômé, pour tourner une scène d'action sur l'esplanade du Trocadéro : l'atterrissage d'un des parachutistes anglais au milieu d'un groupe de soldats-touristes allemands[7]. Le palais de Chaillot est décoré d'un drapeau à croix gammée de huit mètres sur quatre, mais Oury désirait au départ placer l'étendard nazi sur la tour Eiffel, pour un effet plus spectaculaire, avant d'être dissuadé par ses conseillers, pour éviter l'anachronisme[7]. Le tournage de la scène est difficile : le cascadeur suspendu à une grue est lâché trop vite dans le vide et se blesse au pied droit lors de sa lourde chute, et les prises de vues doivent s'achever avant la soirée, moment où l'autorisation non renouvelable du préfet de police doit expirer[7]. En l'absence d'un second cascadeur, le parachutiste décide de refaire la cascade malgré sa blessure[7]. La scène est finalement coupée au montage[7].
Le lundi 8 août, [7]
Pour figurer la montée de la vapeur, on a utilisé du gaz carbonique, ce qui fait s'évanouir un des figurants[8].
« La Grande Vadrouille : déjà dix-sept millions de spectateurs », Télé 7 Jours, no 815, , p. 89
Gare de l'Est modifier
Le tournage des scènes des bains turcs n'est pas achevé à cause du retard, et repoussé à plus tard[9]. Le mercredi 17 août, l'équipe doit en effet respecter la date prévue — arrêtée de longue date — pour le tournage à la gare de l'Est, qui ne peut être reporté en raison de l'importante logistique mise en place[9].
La scène montre Juliette et Peter attendre les autres en gare de Lyon, alors que le train pour Chalon-sur-Saône est sur le point de partir ; le train s'ébranle, Augustin, Stanislas, Reginal et MacIntosh arrivent en retard, et traversent le barrage qui vient d'être mis en place en portant des sacs de courriers, puis dérobent une voiture postale pour quitter Paris.
Le train Gérard Oury dirige le tournage grippé par la fatigue[9]. Marie Dubois a du mal à marcher et tenir debout avec ses chaussures à semelles compensées d'époque[10].
Le chef de gare refusait de mettre les horloges de la gare à l'heure du scénario (8 h du matin) car toutes les horloges des gares fonctionnent simultanément sur l'ensemble du réseau, et en dérégler une modifierait donc l'heure sur toute la ligne[9]. Une équipe réduite est finalement envoyée un matin filmer des plans d'horloges et de la tour de l'horloge de la gare de Lyon à l'heure voulue[10]. Le plan montrant les quatre fuyards débouchant de la sortie du métro Gare de Lyon est également tourné à la véritable gare[11].
La scène de la gare de Lyon a été tournée à la gare de l'Est. Un seul plan sur l'horloge de la tour de la gare a été réalisé à la gare de Lyon, ce qui est d'ailleurs
http://nimotozor99.free.fr/gare-de-lyon-traversee-paris.htm
http://nimotozor99.free.fr/gare-de-l'est-grande-vadrouille.htm
parler des préparations au passé ? les reléguer dans la partie "Développement" ?
« Il faut savoir que les réunions de préparation étaient organisées en présence d'une quinzaine de représentants de différents services de la SNCF. Face à la frilosité de certains, un responsable a tapé du poing sur la table : “Quand le général de Gaulle prend le train pour Colombey les Deux Églises, c'est le bordel, alors je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas l'être pour MM. Bourvil et de Funès !” »
fidèle à la réalité de l'époque ; en effet, à la suite des destructions des ouvrages d'art de la ligne PLM, c'est de la gare de l'Est ou de la gare de la Bastille que partaient les trains pour la Bourgogne et le sud via Troyes et Dijon.
Musée de la Contrefaçon modifier
Musée de la Contrefaçon, rue de la Faisanderie
http://nimotozor99.free.fr/contrefacon-faisanderie-grande-vadrouille.htm
P. 87
Kommandantur
Le gag de la chute du pot de peinture est complexe et nécessite de faire changer une quinzaine d'uniformes à chaque prise
Des raccords au plus près des acteurs sur l'échafaudage sont tournés ensuite sur une reconstitution du sommet du pignon, installée à l'extérieur des studios de ...
Guignol des Champs-Élysées modifier
Le lundi 22 août,
« Guignol des Champs-Élysées »
Zoo de Vincennes modifier
Le mercredi 24 août, l'équipe tourne l'atterrissage de « Big Moustache » au zoo de Vincennes[12]. La séquence montre le parachutiste survoler de plus en plus bas les enclos du zoo, dont les plus dangereux, puis atterrir dans le bassin des phoques, où sa moustache en guidon rappelle étrangement l'animal avec qui il se retrouve nez à nez[12]. Pour filmer sa chute, une grue à ressorts de 50 m de haut est louée pour cinq millions d'anciens francs et une tour-échafaudage est élevée à côté pour permettre à la caméra de suivre la descente effectuée par Terry-Thomas ou sa doublure cascade[12]. Henri Génès, dans le rôle du gardien du zoo, doit nourrir les girafes, se retourner vers le bassin, interpellé par le bruit, puis sortir l'aviateur du bassin à temps avant l'ouverture du parc[12]. Les girafes sont au départ faciles à garder dans le cadre, attirées par des branchages, mais Génès raconte qu'« après quelques prises, les girafes étaient rassasiées et cela devenait de plus en plus difficile de les garder »[12]. Le tournage est surtout long pour Terry-Thomas qui reste à partir de 9 h du matin dans le bassin des phoques, avec des palmes aux pieds pour aider ses déplacements[12]. Au grand dam de l'acteur anglais, Gérard Oury multiplie les prises, l'épuisant, et, bien que satisfait, réclame au bout de la dixième prise une autre, « Very good, but just for me only… Once more, please. », ce qui déclenche l'ire de Terry-Thomas, qui éclabousse l'équipe et le matériel et sort du bassin, pour quitter le plateau en hurlant[12]. Henri Génès raconte : « C'était très drôle de le regarder s'éloigner. Comme il avait gardé ses palmes, sa démarche pas très assurée ne collait pas du tour avec sa colère. Le gag, c'est que tout le monde savait qu'il n'était pas très porté sur l'eau ! On ne l'a plus revu de la journée, ce qui m'arrangeait parce que je n'avais qu'un jour de tournage prévu, et qu'il a bien fallu revenir pour finir nos scènes. »[12]. Le tournage de ces scènes s'achève finalement le lendemain[12].
Fin aux studios de Billancourt : attentat à l'Opéra, toits de Paris, scènes en avions, raccords modifier
Le vendredi 26 et samedi 27 août,
Scènes ferroviaires modifier
Ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie
Mende modifier
http://www.midilibre.fr/2016/07/14/la-grande-vadrouille-mendoise,1366043.php
-
Croix ...
Travail parallèle de la seconde équipe modifier
- Cantal (course poursuite des citrouilles)
Véronique Lacoste-Mettey, « Il y a 50 ans, le Cantal servait de décor à La Grande Vadrouille », sur www.lamontagne.fr, La Montagne, .
« Le plus célèbre lancer de citrouilles de l’histoire du cinéma », sur www.lamontagne.fr, La Montagne, .
David Allignon, « Il y a 50 ans, des scènes de La Grande Vadrouille étaient tournées dans le Cantal », sur www.lamontagne.fr, La Montagne, .
« Les potirons de La Grande Vadrouille venaient du 91 », sur www.leparisien.fr, Le Parisien, .
Potiron rouge vif d'Étampes (Cucurbita maxima) Fauchon
voiture-travelling : https://www.afcinema.com/Deces-de-Bernard-Chateau-gentilhomme-a-la-Camera-Car.html
- Studio
Incrustation blue screen
Lieux de tournage modifier
Lieux de tournage de La Grande Vadrouille (BROUILLON)
Passage écrit et achevé
Source : La Grande Vadrouille sur L2TC.com
- à Paris :
- égouts de Paris : La scène des égouts a été en réalité tournée dans les studios de Boulogne à Boulogne-Billancourt.
- 1er arrondissement de Paris : rue Bertin-Poirée (devant le no 4) La scène de la prostituée a été tournée au 4 de la rue Bertin-Poirée. On y voit toujours la plaque sur le trottoir, qui n'est pas celle d'un égout, mais d'un téléphone.
- 5e arrondissement de Paris : hammam de la Grande Mosquée de Paris La scène des bains turcs, censée se passer au hammam de la Grande Mosquée de Paris, place du Puits-de-l'Ermite a été tournée en studio, mais la sortie de Louis de Funès des bâtiments a été tournée à l'angle de la rue Daubenton
- 8e arrondissement de Paris : avenue des Champs-Élysées La scène du Guignol a été tournée au Guignol des Champs-Élysées, situé dans les jardins des Champs-Élysées (au carré Marigny), près du croisement de l'avenue Matignon et de l'avenue Gabriel.
- 9e arrondissement de Paris MacIntosh atterrit sur les toits de l'opéra Garnier où toutes les scènes ont été tournées en décors réels grâce au double concours d'André Malraux, ministre de la Culture, et de Georges Auric, administrateur de la Réunion des théâtres lyriques nationaux qui fut, par ailleurs, compositeur de la musique du film.
- 10e arrondissement de Paris : gare de Paris-Est La scène de la gare de Lyon a été tournée à la gare de l'Est. Un seul plan sur l'horloge de la tour de la gare a été réalisé à la gare de Lyon, ce qui est d'ailleurs fidèle à la réalité de l'époque ; en effet, à la suite des destructions des ouvrages d'art de la ligne PLM, c'est de la gare de l'Est ou de la gare de la Bastille que partaient les trains pour la Bourgogne et le sud via Troyes et Dijon.
- 12e arrondissement de Paris La scène de l’atterrissage de Sir Reginald a été tournée au parc zoologique de Vincennes dans le bassin des phoques qui avait été vidé de ses occupants pour l'occasion.
- 16e arrondissement de Paris Les scènes de la peinture, de la cage d'ascenseur, du défilé SS et de l’atterrissage de Peter ont été tournées au musée de la Contrefaçon au 16 de la rue de la Faisanderie (cour et mur de droite pour la cage d'ascenseur).
- 18e arrondissement de Paris Pendant l'alerte au bombardement, les scènes de fuite sont filmées sur la butte Montmartre.
- égouts de Paris :
- en Seine-et-Oise (aujourd'hui principalement l'Essonne, le Val-d'Oise et les Yvelines) :
- Boulogne-Billancourt : Studios de Boulogne
- Saint-Cloud
- Santeny La scène de l'arrestation de Peter en gare de Vougeot n'a pas été réalisée dans celle-ci, située sur la ligne Paris-Lyon-Marseille. C'est en fait la gare désaffectée de Santeny - Servon, située sur la ligne de la Bastille, qui a servi de décor. En effet, la gare de Vougeot, située sur l'axe Paris-Lyon-Marseille, ne pouvait faire l'objet d'un tournage qui nécessitait la fermeture de la ligne pendant une journée entière, ce qui explique le choix d'une gare située sur une ligne secondaire désaffectée.
- en Côte-d'Or :
- Dijon
- Meursault La Kommandantur a été installée dans la mairie de Meursault qui était l'ancien château fort de Meursault.
- Beaune et les Hospices de Beaune Les hospices aux toits colorés sont ceux de Beaune. Lors du tournage en 1966, l'Hôtel-Dieu de Beaune est encore un hôpital en fonctionnement. La « Salle des Pôvres », dans laquelle les Anglais alités reçoivent la visite médicale de la Supérieure, est quant à elle fermée depuis octobre 1955. Les sœurs qui apparaissent dans le film portent le costume des sœurs hospitalières de Beaune et sont incarnées par des comédiennes. L'Hôtel-Dieu n'est véritablement un musée que depuis les années 1980, après le départ des derniers services hospitaliers en 1984.
Le transfert par brancards a été tourné dans la cour du musée du Vin de Bourgogne, rue d'Enfer à Beaune (extérieur, porte de grange et intérieur avec bouteilles). - La Rochepot Passage du fourgon postal sur l'actuelle route D33 au sud-est de La Rochepot dont on voit le château en arrière-plan.
- dans la Nièvre :
- Drémont
- Pouques-Lormes : la panne du fourgon postal et la scène de l'échange des chaussures ont été réalisées sur la route D958 à hauteur du hameau de Drémont, situé au nord d'Anthien, et de Pouques-Lormes. Ce n'est pas la Nationale 6 qui passe plus au nord comme semble l'indiquer la borne sur laquelle est assis Stanislas Lefort.
- dans l'Yonne :
- Vézelay La plaque éclairée par Augustin indiquant Meursault est en fait apposée devant la Porte Neuve de Vézelay. De même, toutes les scènes nocturnes extérieures ont été tournées à Vézelay à l'exception de la scène de la place de l'« Hôtel du Globe ». La scène dans laquelle Bourvil intercepte Louis de Funès descendant une rue en vélo pour qu'il ne rencontre pas une patrouille allemande se passe rue de l'Hôtel de Ville
- Noyers-sur-Serein La scène de l'hôtel du Globe (qui n'existe plus aujourd'hui). On peut y reconnaitre les arcades de la place de l'Hôtel de Ville et également l'agence du Crédit Agricole, dont l'enseigne, bien qu'éteinte, apparaît dans le film.
- Asquins Le transfert des Anglais dans des tonneaux a été tourné sur la « route des Chaumots » en direction des Hauts d'Asquins.
- Pierre-Perthuis ; la scène dans laquelle de Funès et Bourvil, déguisés en soldats allemands sont emmenés prisonniers.
- Lichères-sur-Yonne La scène du vol du camion par les deux aviateurs anglais a été filmée à l'entrée du château de Faulin.
- Vézelay
- dans l'Aveyron :
- Montpellier-le-Vieux La scène avec les chiens et la fameuse scène avec de Funès sur les épaules de Bourvil.
- Peyreleau
- Montpellier-le-Vieux
- dans le Cantal :
- Vallée de la Truyère La scène du barrage (début de la poursuite) a été tournée sur le barrage de Grandval. Cette scène est montée de toutes pièces car le barrage a été construit entre 1955 et 1959 et l'action se passe en 1942. D'autre part, le barrage est situé à 450 km de la Bourgogne au cœur du Massif Central et de la Zone libre.
- Saint-Flour La fuite vers l'aérodrome a été tournée sur le plateau de la Chomette.
- Alleuze Les routes de la course poursuite sont aussi des routes auvergnates puisqu'il s'agit des routes entourant le château d'Alleuze et aux environs de la Barge d'Alleuze et de Saint-Flour que l'on aperçoit d'ailleurs dans le film.
- Vallée de la Truyère
- en Lozère :
- Mende L'aérodrome de Mende - Brenoux est situé sur le causse de Mende. Il est aujourd'hui pourvu d'une piste bituminée de 1 300 mètres.
- Mende
- en Haute-Savoie :
- Taninges
- Essert-Romand Le pilote de l'avion de reconnaissance indique une route départementale 328 qui est en fait située en Haute-Savoie et qui relie Fry à Essert-Romand.
REFS modifier
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- Le samedi , Danièle Thompson donne naissance à son fils Christopher, à New York. En France, le même jour, Gérard Oury, à la fois exténue par la complexité du tournage à l'Opéra et bouleversé par la nouvelle de la naissance de son petit-fils, craque et se réfugie dans les toilettes du public pour que personne ne le voit pleurer[b 2].
- Cette partie de la poursuite est celle où un des motards et son side-car tombent par terre, après avoir été séparés par la collision avec un panneau de signalisation. Le plan est d'ailleurs filmé d'un point de vue proche de cette photo.
- Cette caméra de marque Mitchell, ou le même modèle, fut exposée à de nombreuses occasions, notamment dans l'exposition Le cinéma s'expose : voir [1], [2], [3], [4], [5]...
- Modèle
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: identifiant IMDb non fourni ; correspondance par défaut introuvable dans Wikidata - Oury 1988, p. 230.
- Chapeau 2004, p. 72.
- Chapeau 2004, p. 73.
- Gérard Oury, Mémoire d'éléphant, op. cit.
- Chapeau 2004, p. 82.
- n° du , page , article intitulé : "", publié à l'occasion de la diffusion du film le jeudi 1er janvier 1976.
- Chapeau 2004, p. 85.
- Chapeau 2004, p. 86.
- Franck et Jérôme Gavard-Perret, « La Gare de Lyon (Paris 12è) », Les lieux de tournage, sur Autour de Louis de Funès (consulté le )
- Chapeau 2004, p. 92–93.
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