Utilisateur:Alix47/Poésie congolaise

La poésie Congolaise constitue une partie importante de littérature congolaise sous toutes ses formes et langues depuis l’époque précoloniale jusqu’à aujourd’hui. Comme toutes les disciplines, l’histoire littéraire est toujours en évolution s’adaptant à plusieurs courants artistiques et certains créateurs aux œuvres marquantes. Mais les poètes ont été nombreux à toutes les époques sous plusieurs formes.

La poésie congolaise donne une grande variété formelle et thématique en privilégiant traditionnellement l’orale et maintenant qui s’est établie depuis des siècles, mais peu à peu, s’adapte au contexte à l’évolution.

Comme la caste des griots  en Afrique de l’Ouest ce dernier est née puis s'est développée dans un contexte où l'écriture était inexistante. Ils sont ( griot)  considérés comme étant notamment le dépositaire de la tradition orale. Les familles griotiques peuvent être spécialisées en histoire du pays et en généalogie, en art oratoire, en pratique musicale, ou pratiquer les trois, en fonction de l'habileté de leurs capacités.

En Afrique centrale, ils ne sont pas appelés litteralement Griots, mais simplement conteurs. La fonction de moralisateur et de préservation des coutumes est commune aux hommes et aux femmes, ayant le role de conteur.  Ils jouissent d'une grande liberté d'expression dans leurs opinions sans avoir à subir de représailles.

D'abord notons que la poésie lyrique exprime des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l'amour, la nature, la mort ou la fuite du temps. De cette breve definition, il ne serait pas injuste de qualifeir la poesie congolaise de lyrique. Depuis des millenaires, la communication dans cette region du monde se fait sous forme musicale.

« La musique traditionnelle congolaise a, depuis la nuit des temps, un caractère ésotérique, sacré et mystique comportant deux dimensions intimement imbriquées et en interaction dialectique permanente ; deux dimensions relatives aux mondes visible et invisible, c'est-à-dire au couple matière-esprit qui est à la base du mystère de l'être humain. »[1] Jean OBA-BOUYA

Principaux poètes lyriques

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Autres Poètes

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La poésie engagée

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La poésie engagée et philosophique tient cependant une place notable dans la littérature congolaise. Les prises de position politiques ou religieuse au milieu des conflits qui déstabilisent ce pays depuis plusieurs décennies maintenant se retrouvent dans des poèmes aux accents graves, à la fois dénonciateurs et accusateurs. Malheureusement la finalité est souvent tragique. Ici on reconnait le cas de Gérald-Felix Tchikaya[6] dans U Tam’Si ce qui signifie « qui parle pour son peuple »[7] . Dans le même ordre d’idée, le jeune poète exilé Alain Kasanda[8]

  1. « Jean-Baptiste Tati Loutard », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  2. (en-US) Nicolas Niarchos, « The Death of Simaro Lutumba Closes a Chapter of Congolese Music », sur The New Yorker (consulté le )
  3. « Tabu Ley Rochereau, son dernier exil », sur RFI Musique, (consulté le )
  4. (en) « Spotlight on Congolese Superstar Franco », sur KCRW, (consulté le )
  5. The Library of Congress, « LC Linked Data Service: Authorities and Vocabularies (Library of Congress) », sur id.loc.gov (consulté le )
  6. « Tchicaya U Tam’Si, le poète congolais qui ne pouvait pas mourir », sur L'Obs (consulté le )
  7. Arlette Chemain-Degrange, De Gérald Félix Tchicaya à Tchicaya U Tam'si : hommage, L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-07555-9 et 2-296-07555-X, OCLC 310392000, lire en ligne)
  8. « Pour Akpass, l’inspiration vient de l’exil », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )