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Le philosophe (IIIe siècle av. J.-C.) de l'épave d'Antikythera illustre le modèle employé par Hecataeus en son bronze de Philétas.
Le philosophe (IIIe siècle av. J.-C.) de l'épave d'Antikythera illustre le modèle employé par Hecataeus en son bronze de Philétas.

Philétas ou Philitas de Cos (vers -340 - vers -285) est un érudit et un poète du début de l'époque hellénistique de la Grèce antique. Habitant Alexandrie, il vécut dans la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C. et fut nommé précepteur de l'héritier du trône de l’Égypte ptolémaïque. Il était mince et fragile ; Athénée le caricatura comme un érudit tellement plongé dans ses études qu'il en dépérit et en mourut.

Philétas fut le premier grand écrivain à la fois savant et poète. Sa réputation perdura pendant des siècles, sur la base de son étude pionnière des mots et de la métrique élégiaque. Sa liste de vocabulaire, Mélanges, décrit la signification des mots littéraires rares, y compris ceux qui avaient été utilisés par Homère. Sa poésie, notamment son poème élégiaque Déméter, était très respectée des poètes antiques. Toutefois, la plupart de ses œuvres ont été perdues.

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Portrait de Pierre de Ronsard vers 1620.
Un poème au hasard

« J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
À poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
À ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
À voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au cœur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
À force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »


La mort du loup Seconde partie.
Extrait de Les Destinées
1843
Alfred de Vigny

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