Dieu ne défend pas les routes fleuries quand elles servent à revenir à lui, et ce n’est pas toujours par les sentiers rudes et sublimes de la montagne que la brebis égarée retourne au bercail.
1092 : consécration de la cathédrale Sainte-Marie de Lincoln, au Royaume-Uni actuel.
1969 : l'Église catholique romaine publie un calendrier révisé des saints, plus de 200 noms en sont retranchés tandis que d'autres saints de l'extérieur de l'Europe en font désormais partie[1].
29 mai : le pape François annonce la tenue d'un consistoire le 27 août durant lequel il créera 21 cardinaux, dont 16 électeurs parmi lesquels Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille
13 décembre : le pape reçoit la présidence de la CEF pour parler des abus sexuels et du rapport de la CIASE, que le pape doit prochainement rencontrer près une première annulation suite à des critiques sur la méthodologie du rapport
2 au 6 décembre : voyage apostolique du pape à Chypre et en Grèce
2 décembre : le pape accepte la démission de Michel Aupetit de sa charge d'archevêque de Paris, accusé d'autoritarisme et d'avoir entretenu une relation intime avec une femme
5 octobre : la CIASE remet son rapport, révélant l'ampleur des abus sexuels dans l’Église en France
12 au 15 septembre : voyage apostolique du pape en Hongrie et en Slovaquie
Dès la conversion de Constantin au christianisme au IVe siècle s'était posé le problème des relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : il s’agissait de savoir qui dirige au nom de Dieu, le pape ou l’empereur. L'effacement du pouvoir impérial avait dans un premier temps permis au saint pontife d'affirmer son indépendance. Mais, à partir de 962, l'Empereur du Saint-Empire Romain-Germanique prend le contrôle de l'élection pontificale et nomme lui-même les évêques de l'Empire, affirmant la prééminence de son pouvoir sur celui de l'Église. Cependant la main-mise des laïques sur le clergé est telle qu'elle finit par susciter une réaction de l'Église. Commence alors au milieu du XIe siècle la réforme grégorienne. En 1059, le papeNicolas II réserve l’élection du pape au collège des cardinaux. Puis, en 1075, Grégoire VII affirme dans les dictatus papae qu'il est le seul à posséder un pouvoir universel, supérieur à celui des souverains et leur retire la nomination des évêques. Commence alors une lutte féroce entre la papauté et l'empereur que les historiens ont appelé la « querelle des investitures ». L'épisode le plus fameux en est l'excommunication d'Henri IV et sa pénitence à Canossa pour obtenir le pardon pontifical. À l'issue de ce conflit, le pape parvient à se soustraire à la tutelle impériale. En 1122, par le Concordat de Worms, l'empereur accepte la libre élection des évêques, se réservant le droit de donner aux prélats l'investiture temporelle. Ce compromis marque la défaite de l'Empire.
Le conflit rebondit sous le règne de Frédéric Barberousse avec la lutte du sacerdoce et de l'Empire. Il prend un tour particulièrement violent sous son règne, puis sous celui de Frédéric II. Le Saint-Empire Romain-Germanique en sort très affaibli. La papauté ne parvient toutefois pas plus à imposer sa vision d'une théocratie mondiale.