Evelyn Waugh

écrivain britannique
Evelyn Waugh
Evelyn Waugh en 1940.
(photo de Carl Van Vechten)
Biographie
Naissance
Décès
(à 62 ans)
Taunton (Somerset, Royaume-Uni)
Sépulture
Church of St Peter & St Paul (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Arthur Evelyn St. John Waugh
Nationalité
Domicile
Formation
Hertford College
Heath Mount School (en)
Sherborne School
Lancing College (en)
Heatherley School of Fine Art (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Écrivain
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Catherine Charlotte Raban (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Evelyn Gardner (à partir de )
Laura Herbert (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Maria Teresa Waugh (d)
Auberon Waugh
Mary Waugh (d)
Margaret Evelyn Waugh (d)
Harriet Mary Waugh (d)
James Waugh (d)
Septimus Waugh (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Armes
Conflit
Personnes liées
Genre artistique
Influencé par
Distinctions
Archives conservées par
Bibliothèque de l'université de Leeds (d) (Elliott Collection MS Waugh)[1]
British Library[2],[3],[4],[5]
Harry Ransom Center (en) (MS-04438)[6]
New York Public Library (Berg Coll MSS Waugh)[7]
Boston College University Libraries (d) (MS-1986-053)[8]
Georgetown University Library (en) (GTM-GAMMS294, GTM-GAMMS144, GTM-82010)[9],[10],[11]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Evelyn Waugh /ˈiːv.lɪn ˈwɔː/, né à Londres le et mort à Taunton dans le Somerset le , est un écrivain britannique ; il se caractérise par sa pratique très pure et raffinée de la langue anglaise et par son style sarcastique. Le critique américain Edmund Wilson voit en lui « le seul véritable génie comique paru en anglais depuis George Bernard Shaw[12] ».

Biographie modifier

Second fils du critique littéraire Arthur Waugh et frère cadet de l'auteur de livres de voyages Alec Waugh, Evelyn Waugh naît dans le quartier londonien d'Hampstead dans une famille de la bourgeoisie aisée. Il suit sa scolarité dans un établissement empreint d'un strict esprit anglican, le Lancing College (en) (Sussex de l'Ouest).

Evelyn Waugh continue son éducation à Oxford au Hertford College, en histoire moderne. Mais, plus intéressé par sa production littéraire, la vie mondaine de l'université et les excès en tout genre des cercles aristocratiques qu'il fréquente activement, il n'obtient que des résultats modestes et en 1924, met un terme à ses études.

Evelyn Waugh devient alors professeur dans une école au Pays de Galles et, en 1925, tente de se suicider en s'éloignant des côtes à la nage ; cependant une piqûre de méduse le contraint à faire demi-tour.

Evelyn Waugh exerce ensuite divers métiers (apprenti menuisier, journaliste) jusqu'à la publication de Grandeur et Décadence (Decline and Fall) en 1928, son premier roman, partiellement autobiographique, empreint d'une rare verve satirique et d'un sens aigu du nonsense. Il y écrit : « Je considère l'écriture non comme une recherche de personnages, mais comme un exercice sur l'usage du langage, et je suis obsédé par cela. Je n'ai aucun intérêt technique ou psychologique. C'est le drame, le discours et les événements qui m'intéressent[13]. » Le succès de ce roman, vendu pendant l'automne à 2 000 exemplaires chaque semaine[14], le propulse immédiatement sur le devant de la scène littéraire britannique et le réintroduit auprès des cercles de la haute société londonienne.

Evelyn Waugh fréquente alors, sans en être réellement selon lui, les Bright Young People, un groupe de jeunes aristocrates hédonistes et décadents qui défraient la chronique et, alors que sa femme qui se prénomme Evelyn comme lui, vient de le quitter (fille du libéral Herbert Gardner (1er baron Burghclere) elle l'avait abandonné pour John Heygate (en)), se trouve souvent chez les Guinness[14]. Il écrit chez eux Ces corps vils (Vile Bodies), décrivant les Bright Young Things, tandis qu'au même moment et au même endroit Nancy Mitford rédige Highland Fling et que Bryan Guinness travaille à Chanter faux, partiellement inspiré de la rupture du couple Waugh[14]. Avec Randolph, fils de Winston Churchill, qu'il ne connaissait pas encore mais deviendra, selon les époques, son ami et un ennemi, il devient ainsi en 1930 le parrain de Jonathan Guinness, fils de son amie Diana Mitford et Bryan Guinness[14]. Le nom même de Jonathan venait du projet de Waugh d'écrire un livre sur Jonathan Swift[14]. Devenu intime de Diana Guinness lors de sa grossesse, il lui avouera bien plus tard, dans un courrier de mars 1966, que son livre Travail interrompu était en grande partie un portrait de lui amoureux d'elle[14]. Il fréquentait aussi alors des personnalités telles que le photographe de mode Cecil Beaton[14], l'éditeur Jonathan Cape [14], William et Harold Acton[14], Vyvyan Holland (fils d'Oscar Wilde)[14], etc.

Evelyn Waugh prendra cependant ses distances avec ce milieu qui l'avait oublié après son échec à Oxford, et le dépeindra avec une ironie sauvage dans ses romans suivants.

Devenu agnostique au Lancing College, Evelyn Waugh se convertit au catholicisme en 1930 ; ses idées religieuses se manifesteront de manière de plus en plus visible au fur et à mesure de sa carrière, jusqu'à constituer le principal élément thématique de ses dernières œuvres, coexistant avec un profond pessimisme. Il passe la décennie 1930-1940 à voyager en Asie et en Amérique latine, et à écrire.

Le deuxième grand événement qui marquera son univers est la Seconde Guerre mondiale. Sa brève carrière dans l'armée britannique et son retour à la vie civile ajouteront à son désenchantement. Après plusieurs rejets il rejoint comme officier les Royal Marines où il est nommé lieutenant puis promu capitaine malgré son âge (il est surmommé "uncle" par ses pairs), sa condition physique insuffisante, son arrogance et ses faibles dispositions pour le commandement.

Lord Lovat dira de lui que ses hommes n'obéissaient quasiment pas à ses ordres et auraient tiré sur lui si l'occasion se présentait. Lovat a ensuite été caricaturé par Waugh dans Sword of Honour comme le coiffeur pour dames, Trimmer.

Il participe à une expédition avortée contre Dakar puis fait jouer ses relations afin d'obtenir une affectation auprès des unités commandos Layforce de Robert Laycock, avec lesquels il suit des entraînements en Écosse. Un premier séjour en Écosse se passe sur l'île de Mugg, où les commandos font de l'escalade sur des falaises gelées et où il tombe sous les ordres d'un colonel ex-amant de sa propre femme.

Dans ses livres un général va-t'en-guerre manchot et borgne du nom de Ritchie-Hook (allusion à peine voilée au célèbre général Carton de Wiart) le prend sous ses ordres à intervalles réguliers.

Affecté en Égypte et témoin de la dramatique évacuation de la Crète en 1941, Evelyn Waugh se blesse en Angleterre lors d'un saut d'entraînement en parachute et est bientôt mis sur la touche. À compter de juillet 1944, il est envoyé en mission en Yougoslavie, avec le major Randolph Churchill, par le général Fitzroy Maclean. Il écrit un rapport réputé « remarquable » sur la persécution des catholiques croates par les partisans communistes, mais ce rapport est « enterré » par le secrétaire aux Affaires étrangères britannique Anthony Eden, car à cette époque, Tito est un allié nécessaire pour le Royaume-Uni.

Son expérience de la guerre est abordée dans la trilogie Sword of Honor. Son chef-d'œuvre Brideshead Revisited est écrit durant la deuxième partie de la guerre pendant des périodes d'inactivité.

Famille modifier

Evelyn Waugh a été marié deux fois. Son union (juin 1928 à St. Paul, Portman Square, Harold Acton étant son témoin) avec Evelyn Gardner (1903-1994) s'est terminée par une annulation[15]. En 1937, il s'est marié avec Laura Herbert (1916-1973), avec qui il a eu sept enfants. Son fils aîné, Auberon Waugh (1939-2001), journaliste et romancier, a longuement évoqué la famille Waugh dans son autobiographie satirique, Mémoires d'un gentleman excentrique, 2001 (Will this do? 1991).

Œuvres modifier

Romans modifier

Trilogie Sword of Honour modifier

  • Men at Arms (1952) - James Tait Black Memorial Prize
    Publié en français sous le titre Hommes en armes, traduit par Jean Dumas-Simart, Paris, Stock, 1954 ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 1674, 1984 (ISBN 2-264-00653-6) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2012 (ISBN 978-2-221-11720-0)
  • Officers and Gentlemen (1955)
    Publié en français sous le titre Officiers et Gentlemen, traduit par Gilbert Vivier et J.-G. Chauffeteau, Paris, Stock, 1956 ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 1691, 1985 (ISBN 2-264-00667-6) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2013 (ISBN 978-2-22111721-7)
  • Unconditional Surrender (1961)
    Publié en français sous le titre La Capitulation, traduit par Jeanne Hébert-Stevens, Paris, Stock, 1962 ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 1713, 1985 (ISBN 2-264-00694-3) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2014 (ISBN 978-2-221-11722-4)

Autres romans modifier

  • Decline and Fall (1928) - satire des classes privilégiées et de l'ascension sociale
    Publié en français sous le titre Conduite scandaleuse, traduit par Franz Weyergans, Bruxelles, Éditions universitaires, coll. « Rivages », 1946 ; réédition dans une nouvelle traduction de Henri Evans sous le titre Grandeur et Décadence, Paris, Juilliard, 1981 (ISBN 2-260-00251-X) ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 1537, 1983 (ISBN 2-264-00506-8) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2006 (ISBN 2-221-10768-3)
  • Vile Bodies (1930)
    Publié en français sous le titre Ces corps vils, traduit par Louis Chantemèle, Paris, Éditions de la Table ronde, 1947 ; réédition, Paris, 10/18, coll. "domaine étranger" n° 1538, 1983 (ISBN 2-264-00507-6) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2011 (ISBN 978-2-221-11719-4)
  • Black Mischief (1932) - satire sur les efforts de Hailé Sélassié Ier pour moderniser l'Abyssinie (Waugh étant très critique sur les notions de modernité et de progrès rationnel)
    Publié en français sous le titre Diablerie, traduit par Marie Canavaggia, Paris, Grasset, coll. « Romans étrangers » no 8, 1938 ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 1508, 1982 (ISBN 2-264-00465-7)
  • A Handful of Dust (1934) - critique de la civilisation se déroulant dans une maison de campagne anglaise et en Guyane néerlandaise
    Publié en français sous le titre Une poignée de cendre, traduit par Marie Canavaggia, Paris, Grasset, coll. « Romans étrangers » no 12, 1945 ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 1501, 1982 (ISBN 2-264-00457-6) ; réédition, Paris, C. Bourgois, 1988 (ISBN 2-267-00602-2) ; réédition, Paris, La Découverte, coll. « Culte fictions », 2003 (ISBN 2-7071-4150-X) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2011 (ISBN 978-2-221-11718-7)
  • Scoop (1938) - décrit la frénésie des journalistes de guerre dans une Abyssinie (à présent Éthiopie) à peine déguisée
    Publié en français sous le titre Sensation !, traduit par Franz Weyergans, Bruxelles, Éditions universitaires, coll. « Rivages », 1946 ; réédition dans une nouvelle traduction de Henri Evans sous le titre Scoop, suivi de Une guerre en 1935, Paris, Julliard, 1980 (ISBN 2-260-00229-3) ; réédition, Paris, UGE, coll. « 10/18. Domaine étranger », no 1589, 1983 (ISBN 2-264-00562-9) ; réédition, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2010 (ISBN 978-2-221-11717-0)
  • Put Out More Flags (1942) - satire de la drôle de guerre
    Publié en français sous le titre Hissez le grand pavois, traduit par Georges-Philippe Brabant, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons » no 18, 1948 ; réédition, Paris, 10/18 coll. « Domaine étranger » no 1473, 1982 (ISBN 2-264-00427-4)
  • Brideshead Revisited (1945) - (sous-titré The Sacred and Profane Memories of Captain Charles Ryder) - roman qui décrit les sentiments spirituels derrière la façade d'une famille de l'aristocratie et leur ami agnostique.
    Publié en français sous le titre Retour à Brideshead, traduit par Georges Belmont, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons », 1946 ; réédition, Lausanne, Éditions Rencontre, coll. « Bestsellers du monde entier », 1969 ; réédition, Paris, 10/18 coll. « Domaine étranger » no 1398, 1980 (ISBN 2-264-00315-4) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Bibliothèque Pavillons », 2005 (ISBN 2-221-10383-1)
  • The Loved One (1948) - (sous-titré An Anglo-American Tragedy) - satire sur les excès financiers des croque-morts de Californie
    Publié en français sous le titre Le Cher Disparu, traduit par Dominique Aury, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons » no 23, 1949 ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 3461, 1973 ; réédition, Paris, 10/18 coll. « Domaine étranger » no 1430, 1981 (ISBN 2-264-00363-4) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche » 2010 (ISBN 978-2-221-11640-1)
  • Helena (1950) - fiction historique sur Hélène et la fondation de lieux de pèlerinage en Terre sainte
    Publié en français sous le titre Hélène, traduit par Marie Canavaggia, Paris, Stock, 1951
  • Love Among the Ruins. A Romance of the Near Future (1953)
  • The Ordeal of Gilbert Pinfold (1957) - récit semi-autobiographique
    Publié en français sous le titre L'Épreuve de Gilbert Pinfold, traduit de l'anglais par Claude Elsen, Paris, Stock, 1958 ; réédition, Paris, 10/18 coll. « Domaine étranger » no 1511, 1999 (ISBN 2-264-02754-1) ; réédition, Paris, Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2020 (ISBN 978-2-221-11724-8)

Recueils de nouvelles modifier

  • Mr Loveday's Little Outing and Other Sad Stories (1936)
  • Work Suspended and Other Stories (1942)
    Publié en français sous le titre La Fin d'une époque, traduit par Jocelyne Gourand, Paris, Quai Voltaire, 1989 (ISBN 2-87653-027-9) ; réédition, Paris, Seuil, coll. « Points. Nouvelles » no 567, 1993 (ISBN 2-02-014654-1)
  • Basil Seal Rides Again (1963)
  • Selected Works (1977), publication posthume
  • Charles Ryder's Schooldays: And Other Stories (1982), publication posthume
  • The Complete Short Stories (1997), publication posthume
  • The Complete Stories of Evelyn Waugh (1998), publication posthume

Nouvelles isolées modifier

  • The Tutor's Tale (1927)
  • The Patriotic Honeymoon (1932)
  • An Entirely New Angle (1932)
  • Incident in Azania (1932)
  • Bella Fleace Gave a Party (1933)
  • Cruise (1933)
  • The Man Who Liked Dickens (1933)
    Publié en français sous le titre L'Homme qui aimait Dickens, dans Histoires qui font mouche, Paris, Pocket, no 1820, 1981 (ISBN 2-266-01094-8)
  • Out of Depth (1933)
  • By Special Request (1934)
  • Mr. Cruttwell's Outing (1935), aussi titré Mr. Loveday’s Little Outing
  • On Guard (1935)
  • Period Piece (1936)
  • Winner Takes All (1936)
  • Naples (1936)
  • An Englishman's Home (1939)
  • The Sympathetic Passenger (1939)
  • Scott-King's Modern Europe (1947), aussi titré A Sojourn in Neutralisa
    Publié en français sous le titre Scott-King et le monde moderne, dans le recueil Trois nouvelles, traduit par Jocelyne Gourand, Paris, Quai Voltaire, 1993 (ISBN 2-87653-184-4) ; réédition, Paris, Rivages, coll. « Bibliothèque étrangère » no 567, 1994 (ISBN 2-86930-838-8)
  • Tactical Exercice (1947)
    Publié en français sous le titre Exercice tactique, Paris, Opta, Mystère magazine no 246, juillet 1968
  • Compassion (1949)
  • Adam and Colonel Blount (1956)
  • The End of the Battle (1961)
  • Basil Seal Rides Again (1963)
    Publié en français sous le titre Basil Seal remet ça, dans le recueil Trois nouvelles, traduit par Jocelyne Gourand, Paris, Quai Voltaire, 1993 (ISBN 2-87653-184-4) ; réédition, Paris, Rivages, coll. « Bibliothèque étrangère » no 567, 1994 (ISBN 2-86930-838-8)
  • Charles Ryder's Schooldays (1982), publication posthume d'une nouvelle écrite en 1945
    Publié en français sous le titre Charles Ryder au collège, dans le recueil Trois nouvelles, traduit par Jocelyne Gourand, Paris, Quai Voltaire, 1993 (ISBN 2-87653-184-4) ; réédition, Paris, Rivages, coll. « Bibliothèque étrangère » no 567, 1994 (ISBN 2-86930-838-8)

Récits de voyage modifier

  • Labels (1930), aussi paru sous le titre A Bachelor Abroad - compte-rendu de sa croisière en Méditerranée
    Publié en français sous le titre Bagages enregistrés, traduit par Jocelyne Gourand, Paris, Quai Voltaire, 1988 (ISBN 2-87653-014-7) ; réédition, Paris, Payot, coll. « Petite bibliothèque Payot. Voyageurs » no 73, 1994 (ISBN 2-228-88455-3)
  • Remote People (1931), aussi paru sous le titre They Were Still Dancing - journal de voyage à Addis-Abeba à l'époque du couronnement de Hailé Sélassié Ier
    Publié en français sous le titre Hiver africain, traduit en français par Marc Gibot, Paris, Quai Voltaire, 1991 (ISBN 2-87653-056-2) ; réédition, Paris, Payot, coll. « Petite bibliothèque Payot. Voyageurs » no 103, 1992 (ISBN 2-228-88562-2)
  • Ninety-two Days: The Account of a Tropical Journey Through British Guiana and Part of Brazil (1934) - voyage à travers la Guyane britannique
  • Waugh In Abyssinia (1936) - second récit de voyage d'Afrique
    Publié en français sous le titre Waugh en Abyssinie, traduit en français par Béatrice Vierne, Paris, Arléa coll. « L'Étrangère », 1989 (ISBN 978-2-86959-059-5)
  • Robbery Under Law (1939) - ses voyages au Mexique en 1938, décrivant notamment les persécutions des prêtres
  • The Holy Places (1952)
  • A Tourist In Africa (1960)

Biographies modifier

Autobiographies, mémoires modifier

  • Waugh in Abyssinia (1936) - récit journalistique de la guerre et des événements qui y menèrent
  • When the Going Was Good (1947)
  • A Little Learning (1964) - premier volume de son autobiographie.
  • The Diaries of Evelyn Waugh (1976)
  • A Little Order (1977) - chroniques
    Publié en français sous le titre Un peu d'ordre !, traduit par Béatrice Vierne, Monaco, Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2001 (ISBN 2-268-03944-7)
  • The Letters of Evelyn Waugh (1980)
  • Journal de guerre (1939-1945), Les Belles Lettres, coll. Mémoires de guerre, 2019

Notes et références modifier

  1. « https://library.leeds.ac.uk/special-collections-explore/8493 »
  2. « http://searcharchives.bl.uk/IAMS_VU2:IAMS032-001986595 » (consulté le )
  3. « http://searcharchives.bl.uk/IAMS_VU2:IAMS032-003457649 » (consulté le )
  4. « http://searcharchives.bl.uk/IAMS_VU2:IAMS032-002043073 » (consulté le )
  5. « http://searcharchives.bl.uk/IAMS_VU2:IAMS032-001989342 » (consulté le )
  6. « https://norman.hrc.utexas.edu/fasearch/findingAid.cfm?eadid=00133 » (consulté le )
  7. « https://archives.nypl.org/brg/19217 » (consulté le )
  8. « https://findingaids.bc.edu/repositories/2/resources/184 » (consulté le )
  9. « https://findingaids.library.georgetown.edu/repositories/15/resources/10202 » (consulté le )
  10. « https://findingaids.library.georgetown.edu/repositories/15/resources/10042 » (consulté le )
  11. « https://findingaids.library.georgetown.edu/repositories/15/resources/10540 » (consulté le )
  12. « The only first-rate comic genius that has appeared in English since Bernard Shaw. », dans « Never Apologize, Never Explain, The Art of Evelyn Waugh », The New Yorker, 4 mars 1944, cité dans Classics and Commercials, A Literary Chronicle of the Forties, par Edmund Wilson, p. 140, Vintage Books, New York, 1962.
  13. « I regard writing not as investigation of character but as an exercise in the use of language, and with this I am obsessed. I have no technical psychological interest. It is drama, speech and events that interest me. », Evelyn Waugh, Decline And Fall, Penguin Classics (ISBN 978-0-14-118748-8), p.2.
  14. a b c d e f g h i et j Jan Dalley, Un fascisme anglais. 1932-1940, l'aventure politique de Diana et Oswald Mosley, éd. Autrement, 2001, p. 98 sq.
  15. (en) Michael Davie, « Obituary: Evelyn Nightingale », sur The Independent, .

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

En français modifier

  • Charles Lambotte, Evelyn Waugh, un humoriste. Foyer Notre-Dame (coll. « Convertis du XXe siècle », 20), Bruxelles 1952.
  • Benoît Le Roux, Evelyn Waugh, L'Harmattan, 2003
  • Auberon Waugh, Mémoires d'un gentleman excentrique, Anatolia/Le Rocher, 2001

Autres langues modifier

  • Douglas Lane Patey, The Life of Evelyn Waugh, 1998. Oxford, UK : Blackwell. (ISBN 0-631-18933-5).
  • Martin Stannard, Evelyn Waugh: The Critical Heritage, 1984. London: Routledge. (ISBN 0-415-15924-5).
  • Martin Stannard, Evelyn Waugh, Volume I: The Early Years 1903–1939, 1993. London: Flamingo. (ISBN 0-586-08678-1).
  • Martin Stannard, Evelyn Waugh, Volume II: No Abiding City 1939–1966, 1993. London: Flamingo. (ISBN 0-586-08680-3).
  • Alexander Waugh, Fathers and Sons : The Autobiography of a Family. Headline, 2004 : Nan Talese, 2007.

Adaptations de son œuvre modifier

Au cinéma modifier

À la télévision modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier