Thraki

race ovine de Grèce

Thrace

Thraki
Thrace
Région d’origine
Région Thrace occidentale
Drapeau de la Grèce Grèce
Caractéristiques
Taille Bélier : 63 cm
Brebis : 55 cm
Poids Bélier : 50 kg
Brebis : 38 kg
Cornes présentes
Prolificité 1,1
Autre
Diffusion locale
Utilisation mixte

La Thraki, ou Thrace, est une race de moutons domestiques originaire de Grèce. Elle est principalement élevée pour une production mixte : lait, laine et viande.

Origines modifier

La Thraki est une race ovine originaire de la Thrace occidentale, dans le Nord-Est de la Grèce[1]. La race tire son nom de sa région d'origine : Thráki est le nom grec de la Thrace. Selon les sources, elle peut aussi être citée sous le nom de Thrace[2]. Elle descend de moutons ayant subis l'influence du Tsigai, une vieille race de moutons des montagnes du Sud-Est de l'Europe[1],[3].

La Thraki appartient a un sous-groupe de races de la région des Balkans influencées par le Tsigai dans lequel on trouve également la Ruda d'Albanie, la Karbanat de Bulgarie et la Kivircik de Turquie[3].

Une étude génétique sur les différentes races grecques a démontré que la Thraki est bien distincte des autres races démontrant une isolation de celle-ci[4].

Description modifier

C'est un animal à la toison blanche avec des tâches noires ou brunes au niveau de la tête et des pattes. Le bélier porte des cornes et pèse en moyenne 50 kg pour une hauteur au garrot de 63 cm. La brebis, légèrement plus petite, peut atteindre 55 cm pour 38 kg. Les plus grosses pèsent jusqu'à 45 kg[1],[5].

Élevage modifier

La Thraki est menée en élevage extensif. Les animaux paissent en journée et sont rentrés la nuit pour les abriter. Il n'y a pas de transhumance[6].

La brebis met bas un seul agneau et peut produire en moyenne entre 60 et 100 kg de lait sur sa période de lactation[1].

Conservation modifier

Dans les années 1980, sa population dépasse les 20 000 individus. Vingt ans plus tard, elle est en danger critique d'extinction avec seulement quelques centaines de têtes[5]. Au début du XXIe siècle, une politique de conservation est mise en place pour remonter l'effectif. Malgré le travail réalisé, la race reste vulnérable[1],[5].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e (en) Autochthonous Farm Animal Breeds of Greece, , 45 p. (lire en ligne [PDF]), p. 16
  2. (en) Valerie Porter, Mason's World Dictionary of Livestock Breeds, Types and Varieties, CABI, , 6e éd., 449 p. (ISBN 9781789241532, lire en ligne), p. 369
  3. a et b (en) András Gaspardy et Alexandru Nagy, « Comparison of different Tsigai sheep variants according to the breeder countries »   [PDF], sur dagene.eu, (consulté le )
  4. (en) Ioannis K. Mitsopoulos, « Genetic diversity of Greek sheep breeds and transhumant populations utilizing microsatellite markers », Small Ruminant Research, vol. 136,‎ , p. 238-242 (DOI 10.1016/j.smallrumres.2016.02.008, lire en ligne  )
  5. a b et c DAD-IS.
  6. Karasabbidis 2014, p. 2

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • [Karasabbidis 2014] (en) Konstantinos Karasabbidis, Maria Yiakoulaki, Agapi Papazafeiriou, Ioannis Mountousis et Konstantinos Papanikolaou, « A behavioural study of the Greek "Thrakian" sheep breed grazing on the rangelands of Rhodope, Greece », Archiv Tierzucht, vol. 57,‎ , p. 1-10 (DOI 10.7482/0003-9438-57-009, lire en ligne  )  
  • (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et D. Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, Wallingford, CABI, , 1200 p. (ISBN 978-1-84593-466-8, BNF 45071728), p. 933

Liens externes modifier