Theodor Matham
Theodor Matham (Haarlem, entre 1589 et 1606 - Amsterdam, 1676) et un peintre et graveur néerlandais.
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Biographie modifier
Theodor Matham est né à Haarlem entre 1589[1] et 1606[2]. Il est le fils de Jacob Matham et le frère d'Adriaen et Jan, tous également artistes[2],[3].
Matham commence à être actif comme graveur dans sa ville natale à partir de 1621 et jusqu'en 1625[2],[1]. Il se marie le à Amsterdam avec Clara Huybrechts[2].
Il a voyagé à Paris, et est parti à Rome (1629-1630) pour étudier auprès de Cornelis Bloemaert[1]. Il a, conjointement à ses élèves Reinier van Persijn et Michel Natalis, gravé les marbres du palais Giustiniani[1].
Les informations sur la suite de sa vie est lagunaire : on n'a des registres de ses activités à Haarlem qu'à partir de 1637 et jusqu'à 1641[2]; on sait qu'il y a produit un grand nombre de gravures, dans un style très libre[1]. On ignore à nouveau ce qu'il a fait jusqu'en 1652, où on le sait à Amsterdam, puis à La Haye en 1656[2].
Il s'installe enfin définitivement à Amsterdam en 1662[2].
Theodor Matham meurt le [2].
Œuvres modifier
Il a principalement produit des sujets historiques, des paysages, des portraits et des vues architecturales, le tout dans un style italianisant, probablement à la suite de son séjour à Rome[2].
Les œuvres présentées ci-dessous sont rapportées par Spooner[1], sauf mention :
Portraits modifier
- Michel le Blon (d), agent de la couronne de Suède, d'après Antoine van Dyck ;
- Joost van den Vondel, poète, d'après Joachim von Sandrart ;
- Vopiscus Fortunatus Plempius, médecin, d'après Jacob Adriaensz Backer ;
- Gérard Vossius, universitaire, d'après Sandrart ;
- Philippe-Guillaume, comte palatin du Rhin, d'après Johannes Spilberg (en) ;
- Wolfgang-Guillaume, comte palatin de Neubourg, d'après Pieter Dubordieu (en) ;
- Henricus Regius, médecin, d'après Abraham Bloemaert ;
- D. Leonardus Marius Goezanus, professeur Coloniensis, d'après Claes Cornelisz. Moeyaert ;
- Gaspard van Baerle, géographe, d'après Sandrart ;
- Jacob Aertsz. Colom (nl), d'après Simon de Vlieger[4].
Autres sujets modifier
- La Vierge et l'Enfant avec Saint Jean, d'après Bassano[Lequel ?] ;
- La Sainte Famille, d'après Sandrart ;
- Diane et Actéon (original) ;
- La Descente de la croix avec les Martyrs, Saint Jean et Joseph d'Arimathie, gravé par Jacob Matham à partir du dessin de Theodor d'après la peinture de Gerardus Leydanus ;
- Figure allégorique de la Peinture auréolée par Cupidon (original)[5].
Notes et références modifier
- Spooner 1873, p. 533.
- (en) « Fiche de Theodor Matham », sur Rkd.nl (consulté le ).
- Willigen et Meijer 2003, p. 140.
- (en) Fiche du portrait de Jacob Aertsz. Colom au Rijksmuseum Amsterdam.
- (en) « Fiche de Figure allégorique de la Peinture auréolée par Cupidon », sur musée d'art du comté de Los Angeles (consulté le ).
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- (en) Shearjashub Spooner, « Matham, Theodore », dans A Biographical History of the Fine Arts: Being Memoirs of the Lives and Works of Eminent Painters, Engravers, Sculptors, and Architects..., vol. 2, George Gebbie, (lire en ligne), p. 533
- (nl) Cornelis de Bie, « Theodor Matham, Het Derde Deel » dans Het Gulden Cabinet, 1662, p. 528
- (de) Thieme-Becker, vol. 24 (1930), p. 238-239
- (nl) Hollstein, vol. 11 (1954), p. 252-262
- (nl) Arnold Houbraken, « Theodor Matham » dans Le Grand Théâtre des peintres néerlandais, 1718
- (de) « Matham, Theodor » dans Teutsche Academie, p. 360
- (nl) Schilder-boeck, p. 260
- (en) Adriaan van der Willigen et Fred G. Meijer, « Jan Matham », dans A dictionary of Dutch and Flemish still-life painters working in oils : 1525-1725, Leyde, Primavera, , 232 p. (ISBN 90-74310-85-0), p. 140
Liens externes modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Dessins et estampes de Theodor Matham sur la base Joconde
- (en) Œuvres de Theodor Matham sur Rijksmuseum Amsterdam
- (en) Œuvres de Theodor Matham sur National Portrait Gallery
- (en) Theodor Matham sur artnet
