Tennenshoku Katsudō Shashin

société de production cinématographique japonaise

Le Tennenshoku Katsudō Shashin est une société de production cinématographique japonaise active dans les années 1910.

Cadre utilisant Kinemacolor (d'après Un rêve en couleur de George Albert Smith)

Le nom signifie littéralement « Société de cinéma couleur naturelle », mais elle est appelée « Tenkatsu » pour faire court.

Historique modifier

La société est créée en 1914 avec les employés de la Fukuhōdō qui ne prennent pas part à la fusion qui aboutit à la formation de la Nikkatsu, en particulier l'entrepreneur Kisaburō Kobayashi. Son but est d'abord d'exploiter le système de cinéma en couleur kinémacolor dont les droits ont été acquis pour le Japon peu avant la fusion[1]. Ce système devient trop cher à produire, aussi l'entreprise se résout-elle bientôt à faire des films ordinaires, devenant le principal rival de la Nikkatsu dans les années 1910.

Bien que ce soit une société décentralisée, gérée par des patrons différents et qui permet aux benshi de commander la production de films[2], la Tenkatsu joue un rôle dans le mouvement du cinéma pur en permettant à son employé Norimasa Kaeriyama de réaliser quelques-unes des premières œuvres réformistes incorporant des actrices et des techniques des films étrangers[1]. Elle est également connue pour avoir engagé Ōten Shimokawa afin de produire quelques-uns des premiers anime ou dessins animés au Japon[3]. Elle est finalement rachetée par la Kokkatsu en 1919.

Filmographie modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Hiroshi Komatsu, « From natural colour to the pure motion picture drama: the meaning of Tenkatsu Company in the 1910s of Japanese film history », Film History, vol. 7, no 1,‎ , p. 69–86
  2. Aaron Gerow, « One print in the age of mechanical reproduction: film industry and culture in 1910s Japan », Screening the Past, no 11,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Thomas LaMarre, The Anime Machine : a media theory of animation, Minneapolis, MN, University of Minnesota Press, , 385 p. (ISBN 978-0-8166-5154-2, lire en ligne), xxix.

Source de la traduction modifier