Suzanne Santoro

artiste féministe états-unienne installée en Italie
Suzanne Santoro
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Suzanne Santoro née à Brooklyn en 1946 est une artiste féministe américaine installée en Italie depuis 1969.

Biographie modifier

Enfant, elle fréquente les musées notamment celui de Brooklyn. Elle étudie l'art à la School of Visual Arts, à New York. Elle rencontre Dore Ashton, Mel Bochner, Salvatore Scarpitta, Mark Rothko. En 1969, elle découvre avec la famille de Mark Rothko. Elle s'intéresse à l'art statuaire. Elle rejoint le mouvement Rivolta Femminile, fondé en 1970 par Carla Lonzi, Carla Accardi et et Elvira Banotti[1]. En 1974, elle publie Towards New Expression, chez Rivolta Femminile. Dans cet ouvrage Suzanne Santoro explore les drapés de la statuaire classique et propose des représentations du sexe féminin[2]. L'ouvrage publié, Carla Lonzi exprime son malaise[3]. En 1976, l'Institute of Contemporary Arts à Londres censure son ouvrage lors de Artist's Books exhibition[4].

En 1975, Suzanne Santoro fonde la Cooperativa Beato Angelico à Rome, avec dix autres artistes italiennes, dont Carla Accardi, LeoNilde Carabba, Anna Maria Colucci, Nedda Guidi, Stephanie Oursler, Silvya Truppi. C'est le premier lieu d'exposition à Rome consacré à des femmes. La Cooperativa alterne exposition d’œuvres d'artistes contemporaines et historiques comme Artemisia Gentileschi, Elisabetta Sirani et Regina Bracchi[5].

En 1984, Suzanne Santoro obtient un diplôme d'art thérapeute. Elle décide de travailler avec des enfants sourds ou autistes. De 1985 à 2009, elle est responsable de l'atelier graphique à Istituto di Ortofonologia de Rome[5].

En 2013, Suzanne Santoro confie ses archives personnelles ainsi que celles liées à la Coopérativa Beato Angelico à Archivia (Archivi, Bibloteche, Centri di Documentazione delle Donne), situé à La Casa Internazionale delle Donne, à Rome[6].

En 2015, la collection Verbund acquiert plusieurs œuvres de Suzanne Santoro dans le cadre de l'avant-garde féministe[5].

Expositions modifier

  • Suzanne Santoro – L’immagine imprevista, Milan, 2013[7]
  • The Body as Language: Women And Performance, Richard Saltoun, Londres, 2015
  • Doing Deculturalization, Museo d'Arte Moderna e Contemporanea, Bolzano, 2019[8]
  • Romana Loda E L'arte Delle Donne: Il Volto Sinistro Dell'arte, APALAZZOGALLERY Brescia, 2020
  • Io dico Io – I say, La Galleria Nazionale, Rome, 2021

Prix et distinctions modifier

  • Lifetime Artistic Achievement Award, International Federation of Female Artists, Casa Internazionale delle Donne, Rome, 2023

Notes et références modifier

  1. Catherine Macchi, « Art féminin et Art féministe », sur The Art Newspaper, (consulté le )
  2. (en) Alessia Zinnari, « Rome Awards: Art = activism: Suzanne Santoro, feminism and avant-garde art in 1970s Rome », Papers of the British School at Rome, vol. 90,‎ , p. 366–367 (ISSN 0068-2462 et 2045-239X, DOI 10.1017/S0068246222000198, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Sara Colantuono, « Suzanne Santoro's Towards new expression: An Interference in Carla Lonzi's Theory of Sexuality and Aesthetics », Palinsesti - Contemporary Italian Art On-line Journal, no 9,‎ (ISSN 2279-7882, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Artdaily, « Exhibition examines the birth and development of performance art in relation to gender », sur artdaily.cc, (consulté le )
  5. a b et c (en-US) Mago Work Admin, « (Meet Mago Contributor) Suzanne Santoro », sur Return to Mago E*Magazine, (consulté le )
  6. Valeria Tavernelli, « L'ARTISTA FEMMINISTA. LE CARTE DI SUZANNE SANTORO E COOPERATIVA BEATO ANGELICO (1971-2011). INVENTARIO. », Carte et memorie die Donne, no 4,‎ (lire en ligne)
  7. (it) « Suzanne Santoro - L'immagine imprevista | Artribune », (consulté le )
  8. « Suzanne-Santoro Past exhibitions », sur Mutualart,

Liens externes modifier