Sonatine pour piano no 1 de Wiéner

œuvre pour piano de Jean Wiéner

La Sonatine no 1 pour piano, ou Sonatine syncopée, est une œuvre de Jean Wiéner publiée en 1923 par les éditions Max Eschig.

Sonatine no 1
pour piano
Sonatine syncopée
Couverture de partition, titre et nom d'auteur
Couverture de l'édition originale (Éditions Max Eschig, 1923)

Genre Sonatine
Nb. de mouvements 3
Musique Jean Wiéner
Effectif piano
Durée approximative
Dates de composition 1923

Composition modifier

Jean Wiéner compose sa première sonatine pour piano sous le titre Sonatine syncopée, publiée en 1923 par les éditions Max Eschig[1].

Présentation modifier

L'œuvre est en trois mouvements :

  1. Lourd. Seulement du rythme (  = 92) en mode de la mixolydien, avec de nombreux changements de mesures ( 
     
    ,  
     
    ,  
     
    etc.) — dédié à Simone Wiéner ;
  2. Blues. Très calme, très tendre, très piano, très en mesure, la même formule (douce) de sonorité (  = 138) en mi majeur, à  
     
    — dédié à Nelly, épouse de Robert de Rothschild;
  3. Brillant. Vif, élégant, très en mesure (  = 138-144) en fa dièse majeur, à  
     
    avec quelques changements de mesures, la fin en Mouvement de polka à  
     
    (  = 96) et coda a tempo (  = 140) — dédié à André Gédalge.

Analyse modifier

La Sonatine no 1 de Wiéner, comme l'ensemble de son œuvre pour piano, n'est pas abordée dans le Guide de la musique de piano et de clavecin sous la direction de François-René Tranchefort, en 1987[2].

Guy Sacre considère que la partition, « hommage enthousiaste au jazz, est peut-être sonatine par la taille et le contenu, mais c'est une œuvre techniquement difficile, réclamant de la puissance, de l'énergie rythmique — et de grandes mains[1] ! » La conclusion du premier mouvement « se veut tout-à-fait mécanique, jusqu'au martelage des dernières mesures, un énorme coup de vent[3] ».

Le deuxième mouvement est un Blues « comme dans la Sonate pour violon et piano de Ravel, entreprise à la même époque[3] », tandis que la fin du dernier mouvement, « hilare, prend le mouvement sautillant et rebondi d'une polka[3] ».

Discographie modifier

Références modifier

  1. a et b Sacre 1998, p. 2952.
  2. Tranchefort 1987, p. 835.
  3. a b et c Sacre 1998, p. 2953.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier