Sobraga

entreprise de boissons rafraîchissantes

La Société des boissons rafraîchissantes du Gabon, ou SOBRAGA, est une brasserie Gabonaise, filiale du groupe Castel[1], dont le siège est situé à Owendo, à quelques kilomètres d'Angone et de Libreville.

Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA)
Localisation
Pays Drapeau du Gabon Gabon
Ville Owendo
Coordonnées 0° 18′ 06″ nord, 9° 30′ 04″ est
Caractéristiques
Fondée en 1966
Société mère Groupe Castel
Chiffre d'affaires 176 Mds XAF (2015)
Directeur Fabrice Bonatti (DG)
Effectif 1500
Principales bières Régab
Castel Beer
33 Export
Guinness
Site web sobraga.net

Histoire modifier

L'entreprise a été fondée en 1966 sur l'impulsion de Pierre Castel et du gouvernement gabonais. Une première usine est construite sur la commune de Libreville. Suivent une usine à Franceville en 1971, une à Port-Gentil en 1972, une à Oyem en 1976 et une à Mouila en 1983. En 1987, l'usine de Libreville est délocalisée à Owendo. La Sobraga est aujourd'hui un acteur majeur du secteur des boissons au Gabon et la sixième entreprise gabonaise quant au chiffres d'affaires en 2015[2].

Marques modifier

La Sobraga distribue environ 38 marques de boissons alcoolisées et non-alcoolisées ainsi que d'eau minérale. Elle est connue pour sa bière phare, la Régab[3], et produit également sous licence la Castel Beer depuis 1970[4], la 33 Export et la Guinness. Elle détient les droits pour la production et la commercialisation des produits Coca-Cola au Gabon (Fanta, Coca-Cola, Sprite) et produit également ses propres sodas comme le D'jino. La Sobraga distribue les eaux minérales Andza, Akewa ou Aning'eau.

Notes et références modifier

  1. Jean-Baptiste Marot, « Nicolas lorgne l’Afrique subsaharienne », Jeune Afrique, (consulté le ).
  2. « Les 500 premières entreprises africaines », Jeune Afrique, .
  3. Alain Huetz de Lemps, Boissons et civilisations en Afrique, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, , 658 p. (ISBN 2-86781-282-8, lire en ligne), p. 581
  4. Élisabeth de Meurville et Elvira Masson, « Une blonde camerounaise », Jeune Afrique, (consulté le ).