Siège de Mardyck (1646)

Siège de Mardyck (1646)
Description de cette image, également commentée ci-après
Plan de la forteresse de Mardyck et de ses attaques de 1646 par le duc d'Orléans, 1649
Informations générales
Date 4 -
Lieu Mardyck
(près de Dunkerque)
Issue Victoire franco-hollandaise
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole
Commandants
Gaston de France
Maarten Tromp
Louis II de Bourbon-Condé
Fernando Solis

Guerre de Trente Ans

Batailles

Coordonnées 51° 01′ 10″ nord, 2° 15′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Siège de Mardyck (1646)
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Siège de Mardyck (1646)
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Siège de Mardyck (1646)

Le siège de Mardyck eut lieu du 4 au pendant la guerre de Trente Ans. Il préludait au siège de Dunkerque[1].

Contexte modifier

En 1646, pendant que les alliés des Pays-Bas espagnols menacent de prendre Anvers à la monarchie catholique espagnole, obligeant celle-ci à découvrir son front occidental, la France remporte quelques brillants succès en Flandre, le long de la Lys. Les troupes françaises assiègent et prennent Bergues-Saint-Winoc et arrivent devant Mardyck le . Elles sont commandées par le duc d’Orléans.

Le siège modifier

Deux tranchées sont ouvertes le . C'est sans compter sur les renforts qui arrivent de Dunkerque (alors aux mains des Espagnols), par la mer. L'amiral Maarten Tromp vient compléter le blocus du côté de la mer avec cinq vaisseaux hollandais. La place se rend le . La garnison, forte de 2 500 hommes est prisonnière de guerre.

Anecdotes modifier

Beaucoup de gentilshommes français dont Gaston de France, duc d'Orléans, La Rochefoucauld, Gourville, d'Albret, Bussy et Louis II de Bourbon-Condé participent à ce siège. La Rochefoucauld reçoit trois coups de mousquet, dont un assez grave au haut de l'épaule[2].

C’est au siège de Mardyck que Bussy décrit le Grand Condé :

« un Mars dans la chaleur du combat. Il avait le poignet de sa chemise ensanglanté de la main dont il tenait l’épée. Je lui demandai s’il n'était point blessé. Non, me dit-il, c’est du sang de ces coquins. »

Bibliographie modifier

  • Histoire militaire du règne de Louis le Grand, Roy de France, par M. le marquis de Quincy, tome 1, Paris 1726 (p. 58-59)  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • Histoire de France, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, Henri Martin, 1859  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références modifier