Siège d'Ille-sur-Têt

1640
Siège d'Ille-sur-Têt
Description de l'image Image manquante.jpg.
Informations générales
Date 23 –
Lieu Ille-sur-Têt, Principauté de Catalogne
Issue Victoire des franco-catalans
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Catalogne
Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole
Commandants
George Stuart Juan de Garay
Forces en présence
600 fantassins 5 000 fantassins
4 canons
Pertes
500 pertes

Guerre des Faucheurs

Batailles

Offensive espagnole (1640-1641)
Offensive franco-catalane (1641-1643)
Contre-offensive espagnole (1643-1652)
Résistance française (1653-1659)
Coordonnées 42° 40′ 18″ nord, 2° 37′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Siège d'Ille-sur-Têt
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
(Voir situation sur carte : Languedoc-Roussillon)
Siège d'Ille-sur-Têt
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Siège d'Ille-sur-Têt

Le siège d'Ille-sur-Têt est un des épisodes de la guerre des Faucheurs qui s'est déroulé du 23 au .

Contexte modifier

Le gouverneur général du Roussillon, Juan de Garay Otañez, qui était au courant des contacts que les Catalans entretenaient avec les Français, va essayer de les stopper en décidant le 23 août de faire arrêter Aleix de Senmenat, Gabriel de Llupià, le chanoine Ros d'Elne, le docteur Subirà i Jacint Ams[1].

Après la signature du pacte de Céret le , il a essayé de couper les communications entre les alliés en occupant Ille et Millas[2], et d'arrêter les représentants français[3].

Déroulement modifier

5 000 soldats espagnols dirigés par Juan de Garay Otañez, avec de la cavalerie et quatre pièces d'artillerie provenant de Perpignan, ont attaqué la cité du 23 au . Ils ont été repoussés par les 600 Français de Georges Stuart, seigneur d'Aubigny[4] avec l'aide des villageois, parmi lesquels se trouvait Manuel d'Aux Borrellas. Les assiégés attendaient l'arrivée des renforts de Roger de Bossost, seigneur d'Espenan et de Frédéric-Armand de Schomberg.

La menace des troupes françaises, formées par les régiments d'Espenan, Roquelaure, Sérignan, les compagnies de cavalerie légère de Schomberg, Espenan et Fontrailles et 120 gentilshommes, ainsi que la résistance de la population qui a réussi à blesser en deux endroits le chef des forces d'Espagne, Juan de Garay, et a provoqué jusqu'à 500 pertes, ont conduit à l'abandon du siège par les espagnols.

Références modifier

  1. John Huxtable Elliott, La revolta catalana 1598-1640: un estudi sobre la decadència d'Espanya
  2. Manel Güell, Juan de Garay, capità general de l’exèrcit de Catalunya (1649-1650)
  3. Josep Sanabre Sanromá, La acción de Francia en Cataluña en la pugna por la hegemonia de Europa (1640-1659) p.101 i 108. Barcelona, 1956
  4. the peerage [1]

Bibliographie modifier

  • La ville d'Ilhes en Catalogne secourue par l'armée de France commandée par le Mareschal de Schomberg, avec perte de cinq cents Espagnols – lequel secours a sauvé la vie à deux mille personnes qui allaient estre égorgez Paris: l'Isle du Palais, 1640 (esmentat a Ettinghausen La guerra dels Segadors a través de la premsa de l’època Vol. 1 p. 88 Barcelona: Editorial Curial, 1993)