Sainte-Colombe (Charente-Maritime)

commune française du département de la Charente-Maritime

Sainte-Colombe
Sainte-Colombe (Charente-Maritime)
L'église et le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Bernard Peruffo
2020-2026
Code postal 17210
Code commune 17319
Démographie
Gentilé Sainte-Colombinois
Population
municipale
107 hab. (2021 en diminution de 6,14 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 02″ nord, 0° 16′ 46″ ouest
Altitude Min. 75 m
Max. 143 m
Superficie 4,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Trois Monts
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sainte-Colombe
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Sainte-Colombe
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Sainte-Colombe

Sainte-Colombe est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Sainte-Colombinois et les Sainte-Colombinoises[1].

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Sainte-Colombe
Chatenet
Polignac  
Chepniers Pouillac

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sainte-Colombe est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59 %), forêts (26,3 %), terres arables (12,1 %), prairies (2,6 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Sainte-Colombe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Colombe.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[10].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 60 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 60 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].

Toponymie modifier

Le nom de la commune provient de sainte Colombe, ou bien de la Sainte Colombe, symbole évocateur du Saint-Esprit, à qui la paroisse avait été dédiée[14].

Histoire modifier

La commune fut mentionnée dans une charte datée du XIe siècle. Des donations de biens situés au gué de Chalaux, au lieu-dit les Forges sont enregistrées dans le cartulaire de l'abbaye de Baignes[15].

Ancien Régime modifier

Sous l'Ancien Régime, la terre de Sainte-Colombe se situait en Saintonge. D'après la carte de Cassini, aucune gentilhommière ne siégeait sur la commune. Les seules particularités étaient le moulin à vent situé aux Groies, et le moulin à aube du Chay.

La paroisse dépendait de l'évêché de Saintes et de la Généralité de La Rochelle. L'église était dédiée à Saint-Sylvestre.

Les registres paroissiaux remontent jusqu'en 1697. On y retrouve la présence de familles bourgeoises, appartenant parfois à la noblesse de robe telles les Moncassin, Rocher, Furet.

Époque contemporaine modifier

En 1816, la cloche de l'église fut refondue avec l'inscription « AD AJOREM DEI GLORIAM M. JEAN BAPTISTE ROCHER PARRAIN MARIE MENARD MARRAINE »[16].

 
Longère charentaise du Chay.

Sur le cadastre napoléonien de 1836, figurent le moulin à vent des Groies, les moulins à aube du Chay et des Forges alimentés par le ruisseau de la font Village, ainsi que le moulin des Millons alimenté par la Moulinasse.

Administration modifier

Liste des maires modifier

La mairie est située chez Durand, sur la route de Pouillac, à 0,3 km à l'est du bourg.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1941 Louis Doussin ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[17]
    Léon Pourteau    
1979 1997 Robert Pourteau    
1997 2008 Pascal Aimé    
2008 en cours Bernard Pourteau DVG Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 107 habitants[Note 2], en diminution de 6,14 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
235239234223329306307303272
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
275255251242227215211198189
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
170198188140142144134132167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
162139123127120114119120112
2017 2021 - - - - - - -
109107-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Équipements, services et vie locale modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église vue du sud.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références modifier

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Colombe », sur Géorisques (consulté le )
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  11. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Colombe », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  15. Abbé Cholet, « Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Etienne de Baigne (en Saintonge) », sur Gallica-BnF (consulté le )
  16. Pierre-Damien Rainguet, « Études historiques, littéraires et scientifiques sur l'arrondissement de Jonzac (Charente-Inférieure) », sur Gallica-BnF (consulté le )
  17. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Église de Sainte-Colombe », notice no PA00105166, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Il semble qu'il y ait une erreur dans la base Mérimée et que l'église soit dédiée à saint Eutrope, et non à sainte Colombe.
  23. « Presbytère », notice no IA00042902, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier