Rue du Dix-Avril

rue de Toulouse, en France

La rue du Dix-Avril (en occitan : carrièra del Dètz d'Abril) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue du Dix-Avril
Image illustrative de l’article Rue du Dix-Avril
La rue du Dix-Avril vue de la rue du Général-Jean-Compans.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 38″ nord, 1° 27′ 31″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 4 - Est
Quartier(s) Marengo
Début no 46 rue du Général-Jean-Compans
Fin no 34 avenue Camille-Flammarion
Morphologie
Longueur 552 m
Largeur m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L814232737 (à proximité)
Odonymie
Nom actuel 1858
Nom occitan Carrièra del Dètz d'Abril
Histoire et patrimoine
Création 1858
Lieux d'intérêt Église Saint-Sylve
Notice
Archives 315552326427
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue du Dix-Avril
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue du Dix-Avril

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue du Dix-Avril est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier de Marengo, dans le secteur 4 - Est. Elle est longue de 552 mètres.

La chaussée compte une seule voie de circulation, en sens unique entre la rue du Général-Jean-Compans et la rue Saint-Sylve, et à double-sens sur le reste du parcours jusqu'à l'avenue Camille-Flammarion. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse est limitée à 30 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoique la rue soit à double-sens cyclable.

La rue du Dix-Avril est parcourue, entre l'avenue Camille-Flammarion et la rue Peyte, par le sentier de grande randonnée 46 (GR 46), qui va de Tours à Toulouse. Il est prolongé, à l'ouest, par la rue Peyte, puis par le boulevard de Marengo, et, à l'est, par l'avenue Camille-Flammarion.

Voies rencontrées modifier

Le rue du Dix-Avril rencontre les voies suivantes, du sud au nord (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue du Général-Jean-Compans
  2. Rue Moiroud (g)
  3. Rue Saint-Sylve (d)
  4. Rue Montcabrier
  5. Rue Peyte
  6. Rue Garipuy (g)
  7. Rue Honoré-Reille
  8. Rue Urbain-Le Verrier (g)
  9. Avenue Camille-Flammarion

Transports modifier

La rue du Dix-Avril se trouve à proximité des stations Marengo – SNCF et Jolimont, sur la ligne de métro  . Près de la première se trouve une gare de bus qui abrite le terminus des lignes du Linéo L8 et du bus 14. Près de la deuxième se trouve le terminus de la ligne 37. Enfin, le long des boulevards de Bonrepos et de la Gare, se trouvent également les arrêts des lignes de bus 2327.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité de la rue du Dix-Avril : les stations no 5 (5 rue René-Leduc) et no 96 (50 rue du Général-Jean-Compans).

Odonymie modifier

Le nom de la rue est celui de la date de la bataille de Toulouse livrée le 10 avril 1814 entre les troupes napoléoniennes, dirigées par le général Jean-de-Dieu Soult, et les forces coalisés, menées par le général Arthur Wellesley, le futur duc de Wellington. Les principaux combats eurent lieu sur les pentes de la butte du Calvinet. Cela explique l'érection entre 1835 et 1839, dans le jardin Félix-Tisserand auquel aboutit la rue Dix-Avril, de l'obélisque – ou « Colonne » – en l'honneur des combattants de la bataille, mais aussi de l'attribution à plusieurs rues voisines de noms rappelant la bataille.

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Église Saint-Sylve modifier

 
no 60 : façade ouest de l'église Saint-Sylve.

L'église Saint-Sylve est construite à partir de 1868, sur les plans de l'architecte Joseph Raynaud. Ils sont poursuivis entre 1902 et 1903 sous la direction de l'architecte Jullian, et le maître-autel est consacré par l'archevêque de Toulouse, Jean-Augustin Germain, mais restent inachevés : la dernière travée et le clocher-porche n'ont pas été réalisés, ainsi que le voûtement du chœur et de la nef. L'édifice est de style néogothique. Entre 1897 et 1920, il est orné de vitraux provenant des ateliers Gesta, Doumerc et Saint-Blancat. En 1952, un orgue du facteur Maurice Puget est installé sur une tribune[1].

Maisons et immeubles modifier

  • no  24 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[2].
  • no  36 : maison (Édouard Frézouls, 1922)[3].
  • no  40 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[4].
  • no  48 : maison (1937)[5].
  • no  54 bis : maison (années 1930)[6].
  • no  70 : villa des Tourelles (deuxième moitié du XIXe siècle)[7].
  • no  75 : maison toulousaine (premier quart du XXe siècle)[8].
  • no  81 : villa des Tourelles (années 1900)[9].
  • no  87-89 : maisons de l'Observatoire (1895-1897)[10],[11].

Parc de la Villa-Méricant modifier

Le parc de la Villa-Méricant est un jardin public. Il porte le nom de Louis Méricant (1830-), sculpteur sur ivoire, professeur et directeur-adjoint aux ateliers professionnels de l'Institut des aveugles (actuel Centre d'éducation spécialisée pour dysphasiques et déficients auditifs, no 25-29 rue des Trente-Six-Ponts). Il avait son atelier, l'Art du Tour, dans la rue des Arts (actuel no 26). Le parc, d'une superficie de 8 105 m², s'étend derrière le chevet de l'église Saint-Sylve, entre la rue du Dix-Avril et la rue Calvet. En 1919, le conseil municipal dirigé par Jean Rieux décide d'ouvrir deux colonies scolaires de vacances dans les propriétés de la villa des Rosiers et de la villa Méricant. Celle-ci accueillait 150 jeunes filles des écoles de la ville[12]. Elle permettait de proposer des activités aux élèves qui restaient désœuvrés durant les vacances scolaires[13]. À la suite de la fermeture de ces colonies de vacances, le parc est ouvert au public. Il compte une aire de jeux pour enfants ainsi qu'un boulodrome.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier