Portail:Pologne/Article de la semaine/Archives

Sélection courante pour {{Portail:Pologne/Article de la semaine}} modifier

Pour remplacer un article, rechercher et éditer le fichier Portail:Pologne/Article de la semaine/[n° de la semaine]
(Les semaines 1 à 9 s'écrivent avec 2 chiffres: semaine 1 = 01 etc)

Semaine en cours : 20

01 Portail:Pologne/Article de la semaine/01

02

 

Zofia Kossak-Szczucka ou Kossak-Szatkowska (de son second mariage) ([1] à Kośmin - à Bielsko-Biała en Pologne), écrivaine, essayiste, militante catholique et résistante polonaise.

Membre de la famille Kossak, elle est la petite-fille du peintre polonais Juliusz Kossak. Elle étudie la peinture en 1912-1913 à l'École de l'Art à Varsovie puis le dessin en 1913-1914 à l'École des Beaux-Arts à Genève sur les pas de son grand-père et de son oncle Wojciech Kossak mais choisit finalement la littérature...


Lire l'article


03

 

Wanda Krahelska-Filipowicz (née le à Sawejki (Biélorussie actuelle), morte le à Varsovie), nom de code Alinka ou Alicja, est une figure de premier plan de la résistance polonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Militante du parti socialiste polonais, membre de l'organisation de combat du parti socialiste polonais (en) et démocrate dévouée, elle est la rédactrice en chef du magazine d'art Arkady. Épouse d'un ancien ambassadeur à Washington, elle utilise ses contacts avec la direction militaire et politique de l'État polonais clandestin pour les sensibiliser au sort de la population juive.

En , Wanda Krahelska se voit déserner la croix et médaille de l'indépendance avec épées, et en 1967, la médaille des Justes parmi les nations...


Lire l'article


04

 

Irena Sendler (en polonais : Irena Stanisława Sendlerowa), de son nom de jeune fille : Irena Krzyżanowska, née le à Varsovie et morte le dans la même ville, est une résistante (sous le pseudonyme Jolanta) et une militante polonaise qui sauva 2 500 enfants juifs du ghetto de Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale. Irena Sendler commença à sauver des vies bien avant la fondation de Żegota. Elle est déclarée Juste parmi les nations en 1965.

Lire l'article


05

 

Andrzej Tadeusz Bonawentura Kościuszko{{Tadas Kosciuška en lituanien et Тадэвуш Касцюшка (Tadevuš Kaściuška) en biélorusse, Prononciation (né le 4 ou , mort le ) est un officier polonais qui participe à la guerre d'indépendance des États-Unis et organise une insurrection contre la domination russe et prussienne en 1794. Il est aujourd'hui considéré comme un héros national en Pologne, en Biélorussie, en Lituanie et aux États-Unis.

Né dans la République des Deux Nations (Biélorussie actuelle) dans une famille de l'aristocratie polonaise, il est diplômé de l'académie militaire de Varsovie en 1766. Il s'installe en France au début du soulèvement de la confédération de Bar pour poursuivre ses études et revient en Pologne en 1774, deux ans après le premier partage. Sans argent ou perspectives d'avenir, il retourne en France, puis se rend aux États-Unis après avoir appris le début de la guerre d'indépendance. Rejoignant l'armée continentale avec le grade de colonel ...

Lire l'article


06 L'Opération Vistule (en polonais : Akcja « Wisła ») fut le nom de code donné à la déportation en 1947 d'Ukrainiens, de Boykos et de Lemkos qui vivaient dans le Sud-Est de la Pologne. Elle fut exécutée par l'Armée polonaise. Plus de 56 000 personnes[2], appartenant surtout à l'ethnie ukrainienne, et qui résidaient dans ces territoires, furent, souvent de force, réinstallées dans les « Territoires Recouvrés » au nord et à l'ouest du pays. L'opération prit son nom de la Vistule, le grand fleuve de Pologne.

Lire l'article


07

 

Le siège de Posen désigne les opérations militaires lancées par les unités soviétiques entre le 25 janvier et le 24 février 1945 et ayant pour objectif la capture de la ville de Posen, alors chef-lieu du Wartheland, par l'Armée rouge ; cet objectif est atteint le , jour de la fin de la résistance allemande.

La ville, promise à la Pologne, constitue un objectif stratégique important dont la conquête est planifiée durant l'automne 1944, lors de la préparation minutieuse de l'offensive d'hiver soviétique. Défendue par des unités disparates appuyées sur un réseau de forts érigés au XIXe siècle, la ville est abandonnée par Arthur Greiser, le gauleiter du Warthegau, quelques jours avant le début du siège. Posen est conquise au terme d'un mois de durs combats dont l'issue ne fait aucun doute dès les premiers affrontements dans la région. Les Allemands restés sur place sont dès lors soumis à des traitements dégradants, tant de la part des Polonais que des soldats soviétiques.

Lire l'article


08

 

Varsovie (prononcé [vaʁ.sɔ.vi] ; en polonais : Warszawa [var.ˈʃa.va] Écouter) est depuis 1596 la capitale de la Pologne et depuis 1999 le chef-lieu de la Voïvodie de Mazovie. Elle est située sur la Vistule, à environ 370 km de la mer Baltique et des Carpates. Peuplée par plus d'1,7 million d'habitants (2,7 millions pour l'agglomération), la capitale de la Pologne est aussi sa plus grande ville et la 8e plus grande de l'Union européenne. Varsovie se divise en dix-huit arrondissements (dzielnice).

Connue comme la Ville-phénix pour avoir réussi à renaître de ses cendres (84 % de ses bâtiments ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale, Varsovie a connu une croissance spectaculaire au cours de la seconde moitié du XXe siècle et cette croissance a encore été ravivée après le passage de la Pologne à l’économie de marché dans les années 1990. L’agglomération continue à se transformer et à se développer à un rythme soutenu : elle regroupe toute une gamme d'industries et soixante-six établissements d'enseignement supérieur ; c’est aussi un centre artistique et culturel important, une place financière et un pôle économique majeur en Europe centrale.

Lire l'article


09

 
Justyna Kowalczyk à Otepää.

Justyna Kowalczyk écouter, née le 19 janvier 1983 à Limanowa, est une fondeuse polonaise qui a débuté sa carrière en 2000. Elle est l'une des meilleures fondeuses de l'histoire. Elle a remporté quatre médailles olympiques dont un titre en 2010, cinq médailles aux Championnats du monde dont deux titres entre 2009 et 2011, et trois gros globes de cristal en 2009, 2010 et 2011. Elle compte 53 podiums dont 24 victoires individuelles entre 2006 et 2013 (unique Polonaise à avoir remporté une épreuve de Coupe du monde). Elle présente l'un des plus beaux palmarès du ski de fond où seul le Nordic Opening manque à son palmarès malgré deux podiums. Elle est élue sportive polonaise de l'année en 2009, 2010 et 2011.

Lire l'article


10

 
Toruń.

Toruń (prononcer [tɔruɲ], nom en allemand :Thorn) est une ville en Pologne situé sur la Vistule, dans la province de la Voïvodie de Couïavie-Poméranie. Elle doit ses origines à l'ordre des chevaliers teutoniques qui y construisit un château pour l'État teutonique au milieu du XIIIe siècle, pour servir de base à la conquête et à l'évangélisation de la Prusse.

Toruń est une ville-powiat et est le chef-lieu du powiat de Toruń sans se trouver sur son territoire.

Elle a rapidement eu un rôle commercial au sein de la ligue hanséatique et nombre des imposants édifices publics et privés des XIVe et XVe siècles qui subsistent dans la vieille ville comme dans la ville nouvelle témoignent de son importance.

La ville possède une université appelée Université Nicolas Copernic en hommage à Nicolas Copernic natif de la ville.

La ville est inscrite à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Lire l'article


11

 
L’Oder à Wrocław.

L’Oder (Odra en polonais, tchèque et sorabe, Oder en allemand, français et anglais, Suevus en latin classique, Oddera ou Odera en latin médiéval, Viadrus en néolatin) est un fleuve d’Europe centrale d’une longueur totale de 854 km.

Depuis sa source située en République tchèque, l’Oder remonte dans le sud-ouest de la Pologne, puis il est rejoint par la rivière Neisse (en polonais : Nysa), et constitue alors l’actuelle frontière naturelle entre l’Allemagne et la Pologne, jusqu’à son embouchure sur la lagune de Szczecin qui donne sur la mer Baltique. C’est le 2e fleuve polonais (en longueur) après la Vistule.

Lire l'article


12

 

L’insurrection polonaise de 1861-1864 ou insurrection de Janvier est un ensemble de mouvements qui ont lieu durant cette période dans le royaume de Pologne, sous tutelle russe, et dans les provinces ex-polonaises de l'Empire russe (Lituanie, Volhynie, Ruthénie), dont l'apogée se situe dans le soulèvement de , suivi d'une longue phase de guérilla contre l'armée russe.

Après l'insurrection de Kościuszko en 1794, celle du royaume de Pologne en 1830-1831 et le Soulèvement de Cracovie en 1846, c'est la dernière des grandes insurrections patriotiques (principalement nobiliaires) de la Pologne. Elle est particulièrement complexe du fait de l'opposition entre les conservateurs et les radicaux polonais, sur place (« les Blancs » et « les Rouges ») et dans l'émigration (« l'hôtel Lambert » d'Adam Czartoryski contre la Société démocratique polonaise de Ludwik Mierosławski) ; entre les propriétaires fonciers nobles polonais et les paysans serfs (polonais, lituaniens ou ruthènes) ; entre les tenants de la Pologne d'avant 1772 et les partisans de la reconnaissance des peuples lituaniens et ukrainiens.

Lire l'article


13

 
Vignoble à Zielona Góra.

La viticulture en Pologne est renaissante depuis 2005. Depuis longtemps toute tradition viticole avait été perdue. De plus, le vin n'avait jamais été populaire, les Polonais lui préférant la vodka, la bière ou à défaut des vins de fruit.

Une première viticulture fut développée dans la région de Zielona Góra, au cours du haut Moyen Âge, par les bénédictins et les cisterciens, l'Église encouragent la production de vin localement pour célébrer la messe. Les fouilles archéologiques ont confirmé que, à la fin des IXe et Xe siècles, les vignes étaient cultivées dans des domaines de la Petite Pologne. Une bulle pontificale d'Innocent II, en 1136, indique que dans la mense de l'archevêché de Gniezno se trouvent des vignobles situés autour de Plock et de Wloclawek. Ces vignes provenaient du sud de l'Europe, probablement de la Grande Moravie.

Lire l'article


14

 
Portrait officiel de Lech Kaczyński

Lech Aleksander Kaczyński écouter ˈlɛx alɛˈksandɛr kaˈtʂɨɲskʲi, né le à Varsovie et mort le à Smolensk (Fédération de Russie), est un homme d'État polonais. Militant anticommuniste, il s'engage aux côtés de Solidarność sous le régime de de la République populaire de Pologne. Fondateur en 2001 du parti Droit et justice, il est le président de la République de Pologne du jusqu'à sa mort dans un accident d'avion.

Issus d'une famille patriotique bourgeoise, leur père Rajmond, ingénieur de profession, ayant participé à l'insurrection de Varsovie en tant que lieutenant de l'Armée de l'intérieur, et leur mère, Jadwiga Kaczyńska-Jasiewicz, infirmière lors de l'Insurrection puis, plus tard, enseignante de littérature polonaise, dans leur enfance, les frères Lech et Jarosław Kaczyński, jumeaux monozygotes, jouent dans un film populaire polonais de 1962, Histoire de deux enfants qui volèrent la Lune (O dwóch takich, co ukradli księżyc), basé sur un livre pour enfants de Kornel Makuszyński. Interprétant le rôle de sympathiques garnements, ils gagnent tous deux une notoriété qui se révèlera utile dans leur carrière politique ultérieure.

Lire l'article


15

 
Blason de l'université jagellonne de Cracovie

L’Université Jagellonne de Cracovie - parfois également appelée en français la Jagellonne ou université Jagellon - (en polonais Uniwersytet Jagielloński w Krakowie) est la plus ancienne université d'Europe centrale après celle de Prague. Elle a été créée en 1364.

Le nom de Jagellon est celui d'une maison ou d'une dynastie royale polonaise d'origine lituanienne qui régna sur la Pologne, la Lituanie, la Hongrie et la Bohême.

Elle a été également connue dans le passé sous le nom d'Akademia Krakowska (« Académie de Cracovie »), à ne pas confondre avec l'Académie Andrzej Frycz Modrzewski, qui est une université privée créée en 2000.

L'Université Jagellonne fut fondée le 12 mai 1364, après plusieurs années d'insuccès, par le roi Casimir le Grand qui reçut la permission du pape d'établir une université à Cracovie (alors capitale de la Pologne). Cependant, le Studium Generale à Cracovie ne fonctionna qu'en 1367 avec seulement trois facultés (arts libéraux, médecine et droit), le pape Urbain V ayant refusé de fonder une faculté de théologie (alors la discipline la plus noble). Studium Generale naissait sur le modèle de l'université de Paris.

Lire l'article


16

 
Parcours de la trentième édition de la Course de la Paix

La Course de la Paix (en polonais Wyścig Pokoju, en allemand Internationale Friedensfahrt et en tchèque Závod míru) est une épreuve cycliste à étapes, créée en 1948. Organisée par les quotidiens des partis communistes polonais Trybuna Ludu et tchécoslovaque Rudé Právo, la course se dispute jusqu'en 1951 entre Varsovie et Prague (et vice-versa). En 1952, le journal Neues Deutschland, organe du Parti socialiste unifié d'Allemagne (le SED) se joint à l'organisation. Désormais, la Course de la Paix alterne ses départs et ses arrivées entre les trois capitales, Berlin, Prague et Varsovie. Cette organisation (à l'exception de l'année 1969, où Prague refuse sa participation) dure jusqu'en 1984. En 1985 et 1986, les soviétiques sont associés à l'organisation de la course : le quotidien la Pravda devient co-organisateur et les départs sont donnés de Moscou puis de Kiev. Elle reprend en 1987 son parcours traditionnel, entre Berlin, Prague et Varsovie, et célèbre son 40e anniversaire en réunissant au départ de Berlin 156 coureurs répartis en 26 équipes venues de 3 continents.

Lire l'article


17

 

L’insurrection de Grande-Pologne (1918-1919) (en polonais : Powstanie Wielkopolskie 1918-19 roku ; en allemand : Großpolnischer Aufstand) est une insurrection militaire polonaise en Grande-Pologne (parfois appelé grand-duché de Posen ou de Poznań ou encore province de Posnanie) contre l'Allemagne.

À la fin de la Première Guerre mondiale, les quatorze points du programme du président américain Woodrow Wilson rencontrent l'opposition de pays européens peu désireux de céder puissance ou territoire. Les parlementaires allemands signent un armistice le , conduisant à un cessez-le-feu. Jusqu'à ce que le traité de Versailles soit entièrement ratifié en janvier 1920, la question de la souveraineté de nombreux territoires restent en suspens. Beaucoup d'Allemands estiment qu'ils n'ont pas perdu la guerre et ne comprennent pas pourquoi il leur faudrait rendre les immenses territoires annexés par le traité de Brest-Litovsk, signé le entre l'Allemagne et la Russie bolchévique...


Lire l'article


18

 
Drapeau de la Pologne

Le drapeau de la Pologne est un tissu rectangulaire paré des couleurs nationales arrangées en deux bandes horizontales de surface égale, la première blanche et la seconde rouge. Ces deux couleurs sont définies dans la Constitution polonaise comme les couleurs nationales. Deux versions du drapeau existent, avec ou sans les armoiries de la Pologne au milieu de la bande blanche. La version défacée, avec les armoiries, est réservée par la loi aux usages officiels à l'étranger ou en mer. L'enseigne navale est quant à elle un drapeau similaire avec une échancrure au milieu à l'extrémité droite.

Les couleurs nationales ont une origine héraldique dérivant des couleurs des armoiries de la Pologne et de la Lituanie. Elles furent officiellement adoptées en 1831. Le drapeau fut pour sa part adopté officiellement en 1919. Depuis 2004, il est fêté le 2 mai.

Les drapeaux de l'Indonésie et de Monaco sont construits de la même façon, à ceci près que la bande rouge est au-dessus de la blanche.


Lire l'article


19

 
Robert Lewandowski

Robert Lewandowskiprononcer /ˈrɔbɛrt lɛvanˈdɔfskʲi/), né le à Varsovie, est un footballeur international polonais. Il occupe actuellement le poste d'attaquant au Borussia Dortmund, dans le championnat d'Allemagne, et en sélection polonaise.

Formé au Varsovia Varsovie puis dans deux autres clubs de la capitale, Robert Lewandowski est repéré en deuxième division polonaise par les recruteurs du Lech Poznań, alors qu'il joue au Znicz Pruszków. Après avoir rejoint Poznań à l'été 2008, il prend immédiatement une envergure internationale, jouant son premier match en sélection quelques mois plus tard. En deux saisons, il gagne trois trophées dont un championnat, et dispute une quinzaine de matches européens. Meilleur buteur de la ligue en 2010, il part au Borussia Dortmund à l'été. Avec le club allemand, il devient champion dès la première saison, s'impose en Bundesliga comme étant l'un de ses meilleurs buteurs et joue la plus prestigieuse des compétitions européennes, la Ligue des champions.


Lire l'article


20 - Image en cours

 
LOT Embraer 170

La Polskie Linie Lotnicze LOT (en anglais, LOT Polish Airlines) (code AITA : LO ; code OACI : LOT) est la compagnie aérienne nationale de la Pologne. Créée le 1er janvier 1929, c'est l'une des plus anciennes au monde ; les premiers avions utilisés étaient des Junkers F13 (15 exemplaires) et Fokker F.Vlla/1m (6 exemplaires).

LOT a rejoint l'alliance de compagnies aériennes Star Alliance en 2003 et possède une filiale : EuroLOT, qui assure les vols intérieurs en Pologne.

En 1925, « Aerolloyd », une compagnie privée qui effectue depuis 1922 des vols réguliers entre Gdańsk, Varsovie et Lviv (en polonais : Lwów) est transformée en « Aerolot » et son aéroport de base est transféré de Gdańsk-Wrzeszcz à Varsovie-Mokotów. La compagnie The Aero est fondée à Poznań et commence ses opérations sur la route Poznań-Łódź-Varsovie.

Lire l'article


21

 
Basilique Sainte-Marie de Cracovie

Le Hejnał ( ) est une mélodie traditionnelle polonaise interprétée par un trompettiste toutes les heures de la tour la plus élevée de la Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Il est joué vers les 4 points cardinaux successivement.

Selon la légende, le hejnał aurait pour origine l’invasion mongole de 1241. Lorsque le garde, du haut de sa tour, aperçoit les Mongols qui s’apprêtent à attaquer Cracovie, il souffle dans son buccin pour donner l’alerte. Une flèche lui transperce la gorge et la sonnerie s’interrompt. Depuis ce jour, un trompettiste monte toutes les heures au sommet de la tour la plus élevée de la basilique Sainte-Marie et rappelle, par le hejnał brutalement interrompu, la flèche qui avait tué le garde en 1241.

Lire l'article


22

 
Carte de la Silésie actuelle

La Silésie (Ślůnsk en silésien, Śląsk en polonais, Schlesien en allemand, Slezsko en tchèque) est une région qui s'étend sur trois États : la majeure partie est située au sud-ouest de la Pologne, une partie se trouve au-delà de la frontière avec la République tchèque et une petite partie en Allemagne.

La région est occupée par les Vandales à partir du premier siècle après J.-C. Ceux-ci, venus des rives de la Baltique sont repoussés par les Goths vers le sud et s'établissent durablement dans le bassin de la Vistule (où se fixent les tribus vandales Hasdings) jusqu'aux rives de la moyenne Oder où s'établissent les tribus des vandales Sillings qui ont peut-être donné son nom à la Silésie. Au début du Ve siècle, fuyant les Huns, et associés à d'autres peuples germains, les Vandales déclenchent un grand mouvement de migration vers l'ouest de l'Europe et, franchissant le Danube gelé au cours de l'hiver 406 débordent les défenses de l'Empire Romain: ce sont les Grandes invasions.

Lire l'article


23

 
Évolution du duché de Pologne entre 992 et 1025, sous le règne de Boleslas Ier de Pologne.

Le territoire polonais évolue sous plusieurs formes au cours de l'histoire européenne ; au XVIe siècle, par exemple, sous la forme d'une union avec la Lituanie, la Pologne forme un immense État du centre de l'Europe ; à d'autres époques, il n'existe aucun État polonais indépendant.

Établie sur des populations slaves habitant les rives de la Vistule, la création de la Pologne est souvent identifiée à l'adoption du christianisme par ses souverains au Xe siècle ; leur territoire est alors similaire à celui de la Pologne contemporaine. En 1569, la Pologne s'unit à la Lituanie et fonde l'Union de Pologne-Lituanie (ou République des Deux Nations), l'un des États les plus grands et les plus peuplés d'Europe. À partir de la fin du XVIIe siècle, cette union commence à s'effondrer et les États voisins la démembrent progressivement jusqu'à sa disparition totale en 1795.

La Pologne indépendante est recréée après la Première Guerre mondiale en 1919, mais est occupée et partagée par l'Allemagne nazie et l'Union soviétique en 1939. En 1945, elle est à nouveau recréée, mais sur un territoire encore différent.

Lire l'article


24

 

Le Royaume de Pologne (1916–1918), également appelé officieusement Régence du Royaume de Pologne (en polonais : Królestwo Polskie), est un projet étatique destiné à être créé par le Reich et la double monarchie sur les territoires de l'ancien Royaume du Congrès occupés par les troupes allemandes et austro-hongroises.

Ce nouvel État, prévu pour être constitué après la fin du conflit, est cependant progressivement mis en place à partir de la déclaration du 5 novembre 1916, déclaration d'intentions signée par l'empereur allemand Guillaume II et l'empereur-roi François-Joseph. Pensé pour être partagé en zones d'influences allemandes et austro-hongroise, le royaume devient rapidement le pré carré des rivalités entre les deux empires ; cependant, au fil des mois, cette rivalité tourne à l'avantage du Reich, qui s'arroge le contrôle de l'économie du futur royaume, en dépit du projet de placer sur le trône un cousin de Charles Ier, l'archiduc Charles Étienne de Habsbourg-Teschen ...

Lire l'article


25

 

Józef Klemens Piłsudski (5 décembre 1867 - 12 mai 1935) est un militaire polonais et le principal homme d'État de la Deuxième République.

À partir du milieu de la Première Guerre mondiale, il eut une influence considérable sur la politique polonaise et fut un personnage important de la scène politique européenne. Il est largement crédité de la création de la deuxième république de Pologne en 1918, 123 ans après les Partages.

Après avoir été condamné à l'exil en Sibérie pour complot contre le régime tsariste, Piłsudski devint le chef du Parti socialiste polonais et mena une lutte armée pour obtenir l'indépendance de la Pologne. En 1914, il anticipa le déclenchement d'une guerre européenne, la défaite de l'Empire russe par les Empires centraux et la défaite de ces derniers par les puissances occidentales. Au début de la Première Guerre mondiale, il fonda les légions polonaises qui combattirent avec les troupes austro-hongroises et allemandes contre la Russie. Avec l'effondrement de l'Empire russe en 1917, Piłsudski mit fin à son soutien aux Empires centraux ...

Lire l'article


26

 

La guerre soviéto-polonaise, ou guerre russo-polonaise (février 1919 - mars 1921) est l'une des conséquences de la Première Guerre mondiale. Les frontières entre les deux États naissants, la Russie soviétique et la Deuxième République de Pologne n'avaient pas été clairement définies par le traité de Versailles. Cette lutte armée avait un double enjeu : politique (la Russie soviétique tentait de faire sa jonction avec la Hongrie soviétique et avec les révolutionnaires allemands en instaurant au passage une Pologne communiste) et territorial (désir des Polonais de récupérer les territoires perdus lors des partages de la Pologne à la fin du XVIIIe siècle, et des Soviétiques de récupérer ceux de la Russie impériale en 1914).

Les deux États revendiquent la victoire. Les historiens russes et polonais ont tendance à attribuer la victoire à leurs pays respectifs. Les évaluations varient la plupart du temps entre une victoire de la Pologne, à une issue indécise. Lénine, dans son rapport secret à la 9e Conférence des partis bolcheviques du 20 septembre 1920, parle ainsi de l'issue de la guerre « En un mot, une gigantesque et inouïe défaite » dans ce conflit, mais le traité de 1921 se traduit pour la Pologne par des concessions territoriales au regard de la situation frontalière en avril 1920. ...

Lire l'article


27

 
La défense du cimetière par Wojciech Kossak (1926). Huile sur toile, Musée de l'armée polonaise, Varsovie

La Guerre polono-ukrainienne est un conflit qui se déroule du au , entre la Pologne et la République populaire d'Ukraine occidentale pour le contrôle de la Galicie, après la dissolution de l'Autriche-Hongrie.

En 1772, à l'occasion de la première partition de la Pologne, la Galicie devient une province autrichienne. Avec plus de 8 millions d'habitants au début du XXe siècle, c'est la plus importante province de l'empire et représente plus d'un quart de sa population. La partie occidentale la Galicie, qui comprend Cracovie, ancienne capitale historique de la Pologne, a une population majoritairement polonaise alors que la partie orientale de la Galicie, qui inclut le cœur du territoire historique de la Galicie, compte une majorité de Ruthènes (Ukrainiens)...

Lire l'article


28

 

L’Insurrection de Varsovie (du au ) fut un soulèvement armé contre l’occupant allemand organisé par la résistance polonaise (Armia Krajowa) dans le cadre du plan militaire national « action Tempête » (Burza en polonais). Il s’accompagna de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l'État clandestin ainsi que de l'établissement des institutions de l'État polonais sur le territoire de Varsovie libre.

Côté militaire, le soulèvement a été dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan était l’ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l’avancée de l’Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l’Union soviétique...


Lire l'article


29

 

La 1re division blindée polonaise (ou 1 Dywizja Pancerna en polonais) (1942-1947) était une division polonaise qui opéra au sein des forces militaires alliées durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a servi sur le front de l'Ouest, dans la bataille de Normandie, puis dans la libération de la Belgique et de la Hollande, et la prise du nord de l'Allemagne.

En 1939, une forte proportion de Polonais, militaires ou civils, parviennent à fuir la Pologne pour la France ou le Royaume-Uni, via la Hongrie ou la Roumanie. Après la défaite française, certains Polonais qui ont participé à la campagne de 1940, ou engagés de la dernière heure, se retrouvent en Grande-Bretagne. C'est le cas de son futur commandant, le général Stanislaw Maczek qui, après avoir combattu vaillamment sur Montbard, avait gagné l'Afrique du Nord avant de passer en Angleterre...

Lire l'article


30 Portail:Pologne/Article de la semaine/30

31

 
Photo noir et blanc de Wladyslaw Sikorski

Le général Władysław Eugeniusz Sikorski (20 mai 1881 à Tuszów Narodowy - 4 juillet 1943 à Gibraltar), est un militaire et homme politique polonais, qui fut général et chef des forces armées polonaises, et occupa le poste de Premier ministre du gouvernement polonais en exil de 1939 à 1943.

Né à Tuszów Narodowy en Galicie, alors partie de l'Autriche-Hongrie, Władysław Sikorski est le troisième fils de Tomasz Sikorski (1852-1885), organiste du village de Hyżne et maître d'école. Ce dernier est originaire d'une famille de tisserands de Przeworsk. Sa mère est Emilia Habrowska, née de père inconnu, dont le beau-père Kajetan Albertowicz fut intendant du domaine de Hyżne...

Lire l'article


32 Portail:Pologne/Article de la semaine/32

33

 

Władysław Anders (11 août 1892 à Błonie, gouvernement de Varsovie, Empire russe - à Londres), général de l’armée polonaise (général d'armée), commandant en chef de l’armée polonaise en Union soviétique, puis au Moyen-Orient 1942-1945, sous l'autorité du chef suprême de l'armée polonaise, le général Władysław Sikorski, puis du général Kazimierz Sosnkowski après la mort de Sikorski.

Né dans la partie sous contrôle russe de la Pologne, il finit ses études dans une école secondaire à Varsovie puis les poursuit à l’université technique de Riga. En 1913 il rejoint l’armée russe et y intègre l’école de cavalerie. Il prend part aux combats lors de la Première Guerre mondiale comme chef d'une unité de cavalerie, il est trois fois blessé. En 1917, il suit les cours à l’Académie de l’état-major à Saint-Pétersbourg, puis il prend part à la formation des branches et des Corps polonais, dirigés par le général Dowbór-Muśnicki (1867-1937). Après la capitulation de l'Allemagne, il revient en Pologne et rejoint en 1918 l'armée polonaise...

Lire l'article


34

 
Jerzy Janowicz

Jerzy Filip Janowicz, Jr ['jeʒɨ janɔvit͡ʃ'], né le à Łódź, est un joueur de tennis professionnel polonais.

Il s'est fait connaître d'abord en 2012 lorsqu'il atteint la finale du Masters de Paris-Bercy puis en 2013 avec sa demi-finale au tournoi de Wimbledon. Depuis fin 2012, il est le no 1 polonais devant Łukasz Kubot. Il est par ailleurs le premier joueur polonais de l'histoire à avoir atteint les demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem.

Lire l'article


35

 
L'église sainte Marie de Cracovie.

La basilique Sainte-Marie de Cracovie, également basilique Notre-Dame de Cracovie (polonais : Kościół Mariacki w Krakowie, église Marie de Cracovie, ou Kościół archiprezbiterialny pw. Wniebowzięcia Najświętszej Marii Panny, église archipresbytérale de l'Assomption de la Vierge Marie), est une église polonaise, construite au XIVe siècle dans l'ancienne capitale de la Pologne. Elle est dédiée à l'Assomption de la Vierge.

L'église, avec son mélange d'architecture gothique et de style Renaissance, se dresse sur la place du Marché. Construit de briques faites à la main, le bâtiment comporte trois nefs. Elle est particulièrement réputée pour son retable de bois réalisé par Veit Stoss et sa halle aux draps (XIIIe siècle).

Autrefois fréquentée par des marchands, elle fut l'église principale de Cracovie pendant des siècles.

Lire l'article


36 Portail:Pologne/Article de la semaine/36 37 Portail:Pologne/Article de la semaine/37 38 Portail:Pologne/Article de la semaine/38 39 Portail:Pologne/Article de la semaine/39 40 Portail:Pologne/Article de la semaine/40 41 Portail:Pologne/Article de la semaine/41 42 Portail:Pologne/Article de la semaine/42 43 Portail:Pologne/Article de la semaine/43 44 Portail:Pologne/Article de la semaine/44 45 Portail:Pologne/Article de la semaine/45 46 Portail:Pologne/Article de la semaine/46 47 Portail:Pologne/Article de la semaine/47

48

 
L'Oder, un des cours d'eau qui délimite la frontière.

La frontière entre l'Allemagne et la Pologne mesure 472 kilomètres. Elle suit pour l'essentiel le cours de l'Oder et de son affluent la Neisse, passant parfois d'une rive à l'autre sur les deux cours d'eau. Pour cette raison, on la désigne couramment par l'expression ligne Oder-Neisse, granica na Odrze i Nysie en polonais, et Oder-Neiße-Linie en allemand. En RDA, son appellation officielle était Oder-Neiße-Friedensgrenze (frontière de la paix sur l'Oder-Neisse). Cependant, ces expressions ne correspondent pas exactement à la réalité du terrain, notamment en ce qui concerne son tracé nord : au sud de Szczecin, la frontière s'écarte de l'Oder, passant à travers les bois, les lacs, les étangs et les champs à l'ouest de la ville. Elle atteint ainsi la lagune de Szczecin au niveau de la Neuwarper See qu'elle traverse tous les deux, puis scinde l'île d'Usedom qui sépare le golfe de la mer Baltique.

Lire l'article


49 Portail:Pologne/Article de la semaine/49 50 Portail:Pologne/Article de la semaine/50 51 Portail:Pologne/Article de la semaine/51 52 Portail:Pologne/Article de la semaine/52 53 Portail:Pologne/Article de la semaine/53

  1. De nombreuses sources biographiques indiquent une naissance le 8 août 1890 mais les registres de naissance indiquent une naissance le 10 août 1889
  2. Jérôme Fenoglio, Le Monde du 16 mai 2014, p. 8