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La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter vue depuis le terril n° 10, 3 de Bruay Ouest. De gauche à droite, les puits n° 3 ter, 3 et 3 bis. Plus en avant, le terril n° 10A, 3 de Bruay Est.
La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter vue depuis le terril n° 10, 3 de Bruay Ouest. De gauche à droite, les puits n° 3 ter, 3 et 3 bis. Plus en avant, le terril n° 10A, 3 de Bruay Est.


Introduction

La section Le saviez-vous ? du portail met en avant aléatoirement des informations et anecdotes insolites autour du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, parmi une sélection reprise ci-dessous. Pour ajouter un ensemble d'anecdotes au tirage aléatoire, veuillez suivre les étapes suivantes  :

  1. Cherchez le numéro de la première sous-page disponible à partir des différentes sélections proposées ci-dessous.
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  3. Remplissez la sous-page avec les anecdotes, listées avec le symbole astérisque *. Ne dépassez pas cinq ou six d'anecdotes par bloc. N'ajoutez pas une anecdote déjà reprise.
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Sélection no 1 modifier

 
Chevalement du puits n° 2 de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire

Sélection no 2 modifier

 
La fosse Arenberg et ses trois chevalements, respectivement au-dessus des puits n° 1, 3 - 4, et 2.
  • La fosse Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin (photo) a été après la Nationalisation entièrement modernisée. Foncés dès 1900 à Wallers, les puits nos 1 et 2 commencent à produire en juin 1903. De construction plus récente que ses consœurs de la Compagnie, elle est l'une des plus importante, produisant 218 915 tonnes en 1906, 302 000 tonnes en 1925 et 452 630 tonnes en 1930. En 1954 débute le fonçage du puits double compartimenté no 3 - 4. Son diamètre est de 6,50 mètres. En 1986, ce puits est accroché à la profondeur de 670 mètres. La dernière berline remonte le 31 mars 1989. La fosse a alors produit 31 845 000 tonnes de charbon. Les trois puits sont remblayés à la fin de l'année 1989, mais les installations sont conservées puis classées aux monuments historiques grâce au tournage du film Germinal.
  • La Compagnie des mines de Lens a extrait 924 000 tonnes de charbon en 1880.
  • La Compagnie des mines d'Ostricourt obtient sa concession par le décret du 19 décembre 1860, en même temps que les Compagnies de Meurchin, Carvin et Annœullin.

Sélection no 3 modifier

 
Terril Audiffret Sud.

Sélection no 4 modifier

 
Tête de puits non matérialisée Jeanne Colard n° 1, ouvert en 1718, et serrementé en 1721. Le puits est situé quelques mètres derrière cette stèle.

Sélection no 5 modifier

 
Une des rames du Tramway de Valenciennes. Le terril Audiffret Sud est visible à gauche de l'image, les terrils Haveluy Nord et Sud à droite.
  • La ligne A du tramway de Valenciennes (photo) a une partie de son parcours établi sur l'assise de l'ancienne ligne Somain - Péruwelz.
  • Émile Zola a visité la fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin pour écrire son roman Germinal.
  • La fosse John a été ouverte en 1828 dans le bassin du Boulonnais par le Groupe de Liedekerque-Cazin, à seize mètres du puits de la fosse Blondin. Le , un incendie détruit les installations du jour, et le chef mécanicien, John Pigott, qui a donné son nom à la fosse, se tue en tombant dans le puits. Les travaux sont abandonnés le .
  • La Compagnie des mines de Courrières a creusé 26 puits sur sa concession, ils sont tous numérotés de 1 à 25. L'avaleresse no 5 a été commencée et abandonnée à la profondeur de 24 mètres en 1872. La même année, un nouveau puits no 5 est entrepris à une cinquantaine de mètres du premier.

Sélection no 6 modifier

 
Photochrome de la fosse Trou Martin à Vieux-Condé, datant probablement des années 1920.
  • La fosse Trou Martin (photo) de la Compagnie des mines d'Anzin ouverte de 1803 à 1969 à Vieux-Condé est également nommée fosse Saint Martin. Ouverte pendant 166 ans, elle figure parmi les fosses ayant eu la plus longue durée de vie.
  • La Compagnie des mines de Béthune compte douze sièges, répartis sur treize sites. Six fosses possèdent un puits, six fosses ont deux puits, enfin, une fosse possède trois puits. Vingt-et-un puits ont donc été creusés, et exploités avec succès, puisque l'on ne dénombre aucune avaleresse.
  • La Société d'Aix a commencé les travaux d'une fosse d'Aix à Liévin en 1858, mais cette dernière s'est retrouvée à partir du 15 septembre 1862 dans les terrains concédés à la Compagnie des mines de Liévin. Après plusieurs procès, la Société d'Aix est finalement rachetée en 1868 par la Compagnie de Liévin, et la fosse d'Aix renommée fosse no 2 des mines de Liévin. Celle-ci a surtout servi à l'aérage des travaux du fond, son puits profond de 601,50 mètres est remblayé en 1936, il s'agit donc de la seule fosse de la Compagnie a ne pas avoir été nationalisée.

Sélection no 7 modifier

 
Tour d'extraction du puits n° 19 du Groupe de Lens.

Sélection no 8 modifier

 
Le chevalement du puits n° 3 bis des mines de Lens, à Liévin, photographié en 2011.
  • Le chevalement du puits n° 3 bis (photo) de la fosse n° 3 - 3 bis des mines de Lens à Liévin pèse 350 tonnes et mesure 43 mètres de haut. Le chevalement en béton armé du puits no 3 a quant à lui été démoli en 1983.
  • Le puits le plus étroit du bassin minier est celui de la fosse d'Étrœungt à Aniche. Son diamètre n'est que d'un mètre et quarante centimètres. C'est en fait un puits de reconnaissance foncé en 1838 jusqu'à la profondeur de 190 mètres par la Compagnie d'Étrœungt devenue, par fusion avec trois autres sociétés, la Compagnie des mines d'Azincourt. La fosse est abandonnée en 1840.
  • La fosse Sabatier de la Compagnie des mines d'Anzin à Raismes possède en réalité trois terrils : le no 174, dit Sabatier Sud, est conique mais son sommet a été exploité, le no 175, dit Sabatier Nord, est conique, et le no 175A, dit Sabatier Nord plat, est étendu mais de faible hauteur. Tous trois sont entièrement boisés, et le dernier est ainsi difficilement décelable parmi la forêt.
  • La fosse d'Hérin de la Compagnie des mines d'Anzin située à Hérin possède trois puits, il en est de même pour la fosse Chabaud-La-Tour à Condé-sur-l'Escaut et la fosse Arenberg à Wallers. En ce qui concerne la dernière, un des puits est double compartimenté et est nommé 3 - 4.
  • La Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois a ouvert quatre puits, dont trois ont été exploités. Le dernier, l'avaleresse no 4 aurait dû être un puits d'aérage pour les travaux de la Compagnie, et a été abandonné en 1876 à la profondeur de 37 mètres à cause de la crise industrielle. Il est situé dans l'axe des puits nos 2 et 3, et à distances plus ou moins égales des puits nos 1, 2 et 3.

Sélection no 9 modifier

 
Habitations près de la fosse n° 8 - 8 bis de la Compagnie des mines de Dourges.
  • La Compagnie des mines de Dourges a innové dans la conception de ses cités minières, en instituant des rues courbes, et des maisons originales. Ici, les habitations près de la fosse n° 8 - 8 bis (photo) à Évin-Malmaison.
  • Un accident est survenu le à la fosse no 1 de la Compagnie des mines de Meurchin à Bauvin : quatorze ouvriers remontent dans une cage, à douze mètres au-dessus de l'accrochage de 220 mètres (le puits a 232 mètres de profondeur et le puisard est à peu près plein d'eau), la patte du câble se rompt ; l'une des griffes du parachute fonctionne et se brise, l'autre glisse sur le guide et la cage retombe au puisard : six ouvriers s'échappent à la nage, les huit autres sont noyés ou tués dans la chute. L'enquête de l'Administration des Mines établit que la patte du câble est en mauvais état, et que la griffe du parachute qui n'a pas fonctionné est usée par le frottement.
  • 340 terrils ont été recensés dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Bien qu'un grand nombre d'entre eux a été exploité, rares sont les terrils ayant complètement disparu, et étant indécelables.

Sélection no 10 modifier

 
Terrils n° 189, 189A et 189B de la fosse Bleuse Borne.

Sélection no 11 modifier

 
La tête de puits matérialisée Beaujardin Épuisement en 2011. En arrière-plan, le sondage de décompression de la fosse du Chauffour. La fosse du Poirier est situé derrière, dans cet alignement.
  • En 1783, la pompe à feu du puits du Beaujardin Épuisement (1763-1839) (photo) à Anzin, aujourd'hui Valenciennes, allait chercher à la profondeur de 720 pieds (soit 233 mètres) les eaux de sept fosses qui lui étaient reliées par une sorte d'aqueduc souterrain.
  • Au début du XIXe siècle, à la fosse du Mouton Noir de la Compagnie des mines d'Anzin à Valenciennes, le transport du charbon des chantiers d'abattage à l'accrochage est effectué par des enfants, ayant généralement de dix à quinze ans. La production quotidienne de cette fosse étant de trente tonnes, chaque groupe de deux enfants doit parcourir le tronçon de vingt mètres qui lui est attribué avec l'esclitte approximativement 250 fois par jour, ce qui représente près de cinq kilomètres à pleine charge, et autant pour ramener les esclittes vides.
  • Le duc Emmanuel de Croÿ-Solre est descendu à la fosse du Pied de Vieux-Condé le assis sur une esclitte afin de visiter une taille.
  • Alexandrine Boisseau, baptisée le , est morte le « accidentellement dans une fosse à charbon », probablement en remontant dans le puits par les échelles. Son travail devait consister à traîner les esclittes dans les galeries, alors qu'elle n'avait que sept ans et dix mois lors de son décès.

Sélection no 12 modifier

 
Église Saint-Pierre de Lens.

Sélection no 13 modifier

 
Vue générale des installations de la fosse Schneider.

Sélection no 14 modifier

 
la fosse n° 15 - 15 bis des mines de Lens, avant la Première Guerre mondiale.
  • La fosse no 15 - 15 bis de la Compagnie des mines de Lens (photo) a commencé à produire en 1907, elle était alors dotée de deux chevalements jumelés, hauts de soixante-quinze mètres. La fosse était alors une des plus modernes du bassin minier. Ceux-ci ont été détruits durant la Première Guerre mondiale, la fosse a alors été reconstruite dans des proportions plus modestes, dans le style architectural de la Compagnie de Lens. Elle cesse d'extraire en 1937, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 12, pour lui assurer le service et l'aérage. Le puits no 15 est remblayé en 1962, le puits no 15 bis dix ans plus tard. L'ensemble des installations, y compris les chevalements, est détruit en 1976.
  • Le fonçage des puits de la fosse no 3 - 4 de la Compagnie des mines de Meurchin à Wingles a coûté 1 197 352,37 francs, notamment à cause de terrains inconsistants et de venues d'eau, qui a de surcroît nécessité le fonçage d'un second puits. À titre de comparaison, l'établissement de la fosse no 2, qu'il a fallu abandonner suite à son inondation, a coûté 351 936,51 francs, l'installation des fosses nos 1 et 2 de la Compagnie des mines de Lens une vingtaine d'années plus tôt a coûté 1 021 246,96 francs.
  • Alors que la Compagnie des mines d'Anzin a ouvert la fosse Vieille Machine avec deux puits en 1758 à Vieux-Condé, elle ouvre juste à côté la fosse Neuve Machine en 1816 mais ferme le puits Vieille Machine Épuisement (ou no 2) en 1823. Finalement, les puits Vieille Machine Extraction (ou no 1) et Neuve Machine sont abandonnés en 1916, soit cent ans après le début du fonçage de la fosse Neuve Machine.
  • La fosse Agache à Fenain, et la fosse Sabatier à Raismes, toutes deux ouvertes par la Compagnie des mines d'Anzin au début du XXe siècle, avaient à l'origine des bâtiments d'extraction et des chevalements similaires.

Sélection no 15 modifier

 
Le chevalement de la fosse n° 5 des mines de Meurchin
  • Le chevalement de la fosse no 5 (photo) des mines de Meurchin puis de Lens a été reconverti, après la fermeture de la fosse, en tour de fabrication de plombs de chasse. Cette fosse est la plus septentrionale et la plus occidentale de la Compagnie de Meurchin.
  • De nombreuses écoles construites par les compagnies minières dans les cités sont encore utilisées au XXIe siècle.
  • Émile Vuillemin a publié au début des années 1880 les trois tomes de l'ouvrage « Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans ce nouveau bassin ». Cent-trente ans après, ces ouvrages sont toujours une référence sur la découverte du prolongement du bassin minier au-delà de la concession de la Compagnie des mines d'Aniche. Dans cette dernière, la fosse Vuillemin a été baptisée en son honneur lors de son ouverture dans les années 1890.
  • La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines d'Ostricourt à Ostricourt est la seule fosse de cette compagnie à être équipée de deux puits, bien que le 7 bis a toujours servi à l'aérage, et, par conséquent, n'a jamais été doté de chevalement.
  • De nombreuses berlines ont été récupérées à la fermeture des fosses par d'anciens mineurs, et servent à ornementer leurs jardins.

Sélection no 16 modifier

 
Les chevalements des fosses Ledoux et Arenberg.

Sélection no 17 modifier

 
Un Camus haut.
  • Les Camus hauts sont des logements en voie de disparition. En effet, ces habitations construites à partir d'éléments préfabriqués dans les années 1950 sont réputées être de très mauvaise qualité. Au début des années 2010, toutes les cités de Camus hauts ont été rasées depuis la fin de l'exploitation des mines, et il ne reste plus que quelques logements répartis çà et là.
  • Il y avait à proximité de chaque fosse un nombre plus ou moins élevé d'estaminets. Ceux-ci ont fermé lors de la fermeture des fosses.
  • Chaque fosse de la Compagnie des mines d'Ostricourt possédait un ou plusieurs terrils : no 118, 1 d'Oignies, pour la fosse no 1, nos 115, 2 du téléphérique (47 mètres de haut), 115A, 2 d'Oignies et 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1, pour la fosse no 2, no 211, 3 d'Oignies, pour la fosse no 3, nos 107, 4 d'Oignies (75 mètres), et 107A, Aire de stock du 4, pour la fosse no 4, no 112, 5 d'Oignies (38 mètres), pour la fosse no 5, nos 119, 6 d'Oignies Sud (72 mètres), et 120, 6 d'Oignies Nord (15 mètres), pour la fosse no 6, et no 108, 7 d'Oignies (72 mètres), pour la fosse no 7 - 7 bis.
  • La fosse Casimir-Perier est la fosse la plus occidentale de la Compagnie des mines d'Anzin. Elle est située à Somain, à relativement peu de distance de la limite entre les concessions d'Anzin et d'Aniche.

Sélection no 18 modifier

 
La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter vue depuis le terril n° 10, 3 de Bruay Ouest. De gauche à droite, les puits n° 3 ter, 3 et 3 bis. Plus en avant, le terril n° 10A, 3 de Bruay Est.

Sélection no 19 modifier

 
La fosse Heurteau et la Centrale thermique d'Hornaing.
  • La fosse Heurteau (photo) a été construite au nord d'Hornaing afin d'assurer l'aérage des travaux de la fosse Agache sise à Fenain. Il s'agit également de la dernière fosse creusée par la Compagnie des mines d'Anzin.
  • La fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin possède deux terrils numérotés 162 et 162A. Si le premier est conique, haut de 76 mètres, et très connu notamment grâce au roman Germinal, le second est plat, de très faible hauteur, et difficilement accessible. Dans la même commune, la fosse Enclos sise le long de l'Escaut possède trois terrils, nos 163, 163A et 164, tous considérés comme disparus, bien que le dernier, Enclos Sud, soit encore visible et mesure huit mètres de hauteur. Il existe enfin un dernier terril, no 156, Turenne, plat et haut de treize mètres, il est issu de l'exploitation de la fosse Turenne.
  • La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Liévin à Avion, outre le fait de posséder un grand nombre de bâtiments subsistants et un terril conique qui a exploité, et une des dernières fosses du bassin minier à encore être exploitée, non pas pour sa houille, mais pour son grisou, par la société Gazonor.

Sélection no 20 modifier

 
Flore typique, sur les terrils n° 94 et 94A, Lavoir de Fouquières.
  • Les terrils regorgent d'une flore (photo) qui leur est particulière. Ceci est notamment dû à leur couleur noire, à leur température plus élevée, et à la relative sécheresse qui y règne.
  • Lorsqu'un puits supplémentaire est ajouté à un carreau de fosse, la distance avec le premier puits est en général de cinquante mètres.
  • Les cités de la fosse Barrois, établies à Pecquencourt, Montigny-en-Ostrevent et Lallaing, possèdent une très grande variété de logements, que ce soit ceux construits par la Compagnie des mines d'Aniche ou ceux bâtis après la Nationalisation. Toutefois, une partie des cités a été détruite, il s'agit essentiellement des camus hauts, dont il ne reste en 2012 qu'un exemplaire, et d'autres habitations post-Nationalisation, comme des camus bas.
  • Avant d'être exploité à partir de 1980, le terril conique no 160, Arenberg, mesurait cent mètres de haut. Il a été édifié par l'exploitation de la fosse Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin à Wallers.

Sélection no 21 modifier

 
Une voiture incendiée sur le terril n° 176, Lavoir Rousseau.
  • Il est possible de trouver des voitures incendiées sur certains terrils, généralement plats ou tabulaires. Ici, sur le terril no 176, Lavoir Rousseau (photo).
  • Lorsque la Compagnie des mines de Ferfay a été rachetée par la Compagnie des mines de Marles en 1925, ses fosses nos 1, 2 - 2 bis, 3 - 3 bis et 4 - 4 bis sont respectivement devenues les fosses nos 4 ter, 1 - 1 bis, 1 ter - 1 quater et 7 bis - 7 ter des mines de Marles. Bien que la Compagnie de Marles a creusé une fosse no 1 en 1853, celle-ci est abandonnée l'année suivante à cause des terrains désagrégés, et une fosse no 2 a été construite sur le carreau. Les autres fosses ont été nommées suivant leur proximité avec les fosses nos 4 - 4 bis et 7.
  • L'avaleresse Saint-Roch a été creusée par la Compagnie des mines de Marly en 1778 à Valenciennes, mais les travaux ayant été entrepris trop près des des fortifications, les autorités militaires ont ordonné l'arrêt des travaux, alors que le puits avait atteint la profondeur de 76 mètres. Le cimetière Saint-Roch est installé sur le site à partir de 1792. Une borne indique l'emplacement du puits.

Sélection no 22 modifier

 
Le chevalement du puits n° 3 bis des mines de Lens à Liévin.
  • La Compagnie des mines de Lens, comme d'autres compagnies, a construit ses fosses et ses cités selon une architecture commune, où les mêmes éléments étaient répliqués sur différents sites de manière identique, mais avec des dispositions différentes, que ce soit avant, ou après la Première Guerre mondiale. Certains chevalements, comme celui du puits no 3 bis (photo), sont encore visibles au XXIe siècle, et ont été inscrits ou classés aux monuments historiques.
  • Le Portail:Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est une « mine d'informations ».
  • Les façades des onze maisons constituées de quatre logements chacune de la rue de Chambéry à Pecquencourt, plus connue comme étant l'avenue de la fosse Lemay de la Compagnie des mines d'Aniche, sont toutes différentes et richement décorées. En outre, deux blocs sont surélevés d'un étage. Il existait également un douzième bloc de quatre maisons, mais celui-ci a été détruit il y a plusieurs décennies. Après la Nationalisation survenue en 1946, des logements supplémentaires ont été bâtis pour agrandir les cités de la fosse Lemay, en vue de sa concentration sur la fosse Barrois. En plus des traditionnels logements en briques, des camus bas et des camus hauts ont également été construits. Les camus hauts ont tous été détruits au milieu des années 2000.
  • La Compagnie des mines de Bruay possédait à l'issue de la Seconde Guerre mondiale un tel nombre de maisons que relativement peu de nouvelles cités ont été bâties par le groupe après la Nationalisation.

Sélection no 23 modifier

 
Des habitations en attente de démolition.

Sélection no 24 modifier

 
Le terril n° 144, Rieulay.
  • Le terril no 144, Rieulay (photo), a été exploité à partir de 1977. Mais au lieu de faire table rase, les maires successifs de Rieulay, Daniel Mio et Laurent Houllier, ont fait en sorte que le site devienne une base de loisirs importante dans le bassin minier. Ce terril résulte principalement de l'exploitation des fosses De Sessevalle et Lemay de la Compagnie des mines d'Aniche.
  • Le terril no 251, Cavalier du site de Rieulay, disparu, était un cavalier minier reliant la fosse De Sessevalle au terril no 144, Rieulay. L'autoroute A21 passe sur son tracé.
  • Le terril no 255, Cavalier Route de Bruille, disparu, était un cavalier minier qui prenait naissance après le pont surplombant le triage de la gare de Somain et qui finissait au sud du carreau de la fosse De Sessevalle. Lors de la construction de l'autoroute A21, les schistes ont été déplacés de quelques dizaines de mètres pour former l'assise de celle-ci.
  • Le terril no 254, sans dénomination, est un terril annexe au terril no 144, Rieulay. Il est situé sur le territoire de Pecquencourt.

Sélection no 25 modifier

 
Les grands bureaux de la Compagnie des mines de Ferfay, et l'entrée de la fosse.

Sélection no 26 modifier

 
À gauche, le terril n° 74A, 11 - 19 de Lens Ouest, et à droite, le terril n° 74, 11 - 19 de Lens Est.
  • Les terrils nos 74 et 74A, 11 - 19 de Lens Est et 11 - 19 de Lens Ouest, de la fosse no 11 - 19 de la Compagnie des mines de Lens à Loos-en-Gohelle, sont aussi hauts que la pyramide de Khéops.
  • Les anciens sièges d'exploitation, ou fosses du Boulonnais, comportent le plus souvent un puits d'extraction de forme rectangulaire et un puits rond servant à l'aérage et à l'épuisement ; parfois même, il y a trois puits affectés séparément à l'extraction, à la ventilation et à l'exhaure. Le puits d'extraction descenda à une profondeur toujours assez faible, mais est continué par une succession de bures ou tourets verticaux, communiquant entre eux par des galeries horizontales ou des descenderies, de manière à former une série de gradins. Celte disposition, à l'époque où l'on remonte habituellement le charbon à l'aide de treuils manœuvrés à bras, se prête plus facilement à cette remonte qu'un puits unique, parce qu'elle permet d'opérer à la fois dans les divers tourets. Elle n'a été abandonnée que vers 1837 ou 1838.

Sélection no 27 modifier

 
Échantillon des différents types de logements
  • Chaque compagnie minière avait sa propre architecture (photo) en ce qui concerne les logements qu'elle bâtissait.
  • Le Louvre-Lens a été construit sur le carreau de la fosse no 9 des mines de Lens à Lens et inauguré le 4 décembre 2012. Le chantier s'est étendu à l'ouest jusque sur le carreau de la fosse no 9 bis et à l'est jusque sur le terril cavalier no 68A, Cavalier du 9 de Lens, qui a été reconverti en passage piétonnier en direction de la gare de Lens. À cette occasion, deux passerelles ont été mises en place là où quelques décennies plus tôt des ponts permettaient le passage des trains.
  • La fosse Saint-Germain a été ouverte par la Société Desandrouin-Taffin en 1756, soit à peine un an avant la fondation de la Compagnie des mines d'Anzin. Établie à Fresnes-sur-Escaut, elle comptabilise deux puits dénommés Extraction et Épuisement, profonds de 195 mètres, de 2,50 mètres de diamètre, et définitivement abandonnés en 1784.
  • La sainte Barbe est chaque année fêtée le 4 décembre.

Sélection no 28 modifier

 
Les vingt-trois chevalements subsistants.

Sélection no 29 modifier

 
Carte représentant les puits de mine ouverts à Fresnes-sur-Escaut et dans les communes avoisinantes par la Compagnie des mines d'Anzin et les sociétés qui l'ont précédé.

Sélection no 30 modifier

 
Carte représentant le tunnel d'Anzin et l'aqueduc des fosses.

Sélection no 31 modifier

 
La dernière berline de charbon, remontée le 21 décembre 1990.

Sélection no 32 modifier

 
L'église Sainte-Barbe de Wallers.

Sélection no 33 modifier

 
Le château Mercier en avril 2013.

Sélection no 34 modifier

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Sélection no 35 modifier

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Sélection no 36 modifier

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Sélection no 37 modifier

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Sélection no 38 modifier

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Sélection no 40 modifier

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