Pierrelatte

commune française du département de la Drôme

Pierrelatte
Pierrelatte
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Pierrelatte
Héraldique
Pierrelatte
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
(siège)
Maire
Mandat
Alain Gallu
2020-2026
Code postal 26700
Code commune 26235
Démographie
Gentilé Pierrelattins
Population
municipale
13 799 hab. (2021 en augmentation de 5,3 % par rapport à 2015)
Densité 278 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 42″ nord, 4° 41′ 47″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 61 m
Superficie 49,56 km2
Unité urbaine Pierrelatte
(ville isolée)
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Tricastin
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Pierrelatte
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Pierrelatte
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Pierrelatte
Liens
Site web ville-pierrelatte.fr

Pierrelatte est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Pierrelatte est située à l'extrême sud-ouest de la Drôme (Drôme provençale) dans la vallée du Rhône. Elle est limitrophe des départements de l'Ardèche à l'ouest et du Vaucluse au sud.
Elle est à 70 km au sud de Valence et 25 km au sud de Montélimar, ainsi qu'à 60 km au nord d'Avignon.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Bourg-Saint-Andéol, Saint-Marcel-d'Ardèche, Donzère, La Garde-Adhémar, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Bollène et Lapalud.

Relief et géologie modifier

Sites particuliers :

Géologie modifier

Hydrographie modifier

 
Réseau hydrographique de Pierrelatte.

La ville est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • la Berre ;
  • la Petite Berre ;
  • le Béal ;
  • le Rhône ;
  • le Rialet ;
  • les Berres ;
  • Fossé de Tave ;
  • Lône des Joncs ;
  • Mayre Girarde.

Le canal de Donzère-Mondragon est situé sur la commune voisine de Saint-Paul-Trois-Châteaux[1].

La commune dispose du Plan d'eau de Pignedoré[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records PIERRELATTE (26) - alt : 51m, lat : 44°21'06"N, lon : 4°42'56"E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 31-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,5 5,2 7,7 11,5 15,4 17,6 17,4 14 10,7 6,2 3 9,5
Température moyenne (°C) 5,8 6,8 10,4 13,3 17,3 21,4 24 23,7 19,4 15,1 9,8 6,4 14,4
Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,1 15,6 18,8 23 27,4 30,3 30 24,8 19,5 13,4 9,7 19,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
06.01.1971
−9,2
13.02.1978
−8,7
07.03.1971
−3,5
06.04.1970
1,1
04.05.1979
4,8
03.06.1975
9,6
12.07.1993
8,7
30.08.1986
3
30.09.1974
−1,3
28.10.1973
−5,8
28.11.1972
−9,7
31.12.1970
−12,5
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
20,6
10.01.15
22,5
24.02.20
26,6
18.03.1997
29,9
24.04.07
33,8
24.05.09
40,7
27.06.19
40,2
26.07.1983
41,1
12.08.03
37
09.09.1966
30
02.10.11
24,9
03.11.1970
19,7
18.12.1989
41,1
2003
Précipitations (mm) 61,9 38,5 46,2 65,4 68,9 44,7 40,4 50,9 102,6 110,6 111,8 53,3 795,2
Source : « Fiche 26235001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Pierrelatte est une commune urbaine (car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Elle appartient à l'unité urbaine de Pierrelatte, une unité urbaine monocommunale[10] de 13 799 habitants en 2021, constituant une ville isolée[11],[12].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,1 %), zones urbanisées (9,4 %), terres arables (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %), cultures permanentes (2,6 %), forêts (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine modifier

 
Vue panoramique de Pierrelatte.

Quartiers, hameaux et lieux-dits modifier

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Basse Bourgogne
  • Baumet
  • Bazin
  • Beauregard
  • Bel
  • Château de Faveyrolles
  • Chauras
  • Dalgonne
  • ESAT
  • Faveyrolles
  • Figéras
  • Frémigière
  • Grange Rouge
  • Haute Bourgogne
  • Île de Malaubert
  • Île de Saint-Étienne de Dion
  • Île des Cadets
  • la Bayarde
  • la Brunelle
  • la Calamelle
  • la Cousinotte
  • la Croix d'Or
  • la Dalgonne
  • la Drivette
  • la Faine
  • la Galiberte
  • la Grange Neuve
  • la Jouvette
  • la Maucuèche
  • la Petite Drivette
  • la Ponchotte
  • la Prade
  • la Quarrée
  • la Sentinelle
  • la Soubise
  • la Surelle
  • le Claux
  • le Colombier
  • le Gardon
  • le Méas
  • le Moulin du Bus
  • le Pigeonnier
  • le Pin
  • le Pont
  • le Pont de Rome
  • le Prieuré
  • le Radelier
  • le Reboul
  • le Roc
  • les Armes
  • le Sauzier
  • les Barasses
  • les Blaches
  • les Blachettes
  • les Charagons
  • le Serre
  • les Malalonnes
  • les Marais
  • les Oriols
  • les Péroutines
  • les Peupliers
  • l'Espitalet
  • l'Espitalet
  • les Plantades
  • les Prairies
  • les Sables
  • les Tomples
  • les Turnes
  • le Tribon
  • l'Île des Vanneaux
  • l'Île de Terre
  • Lorient
  • Malaubert
  • Malengin
  • Notre-Dame des Grâces
  • Pont d'Urbane
  • Portes
  • Sainte-Foy
  • Sainte-Marie
  • Saint-Jean
  • Saint-Roch
  • Sérignan
  • Serres de Pierrelatte
  • Tourton
  • Usines du Tricastin

Logement modifier

En 1982, la commune possédait 4 313 logements dont 3919 résidences principales, 76 résidences secondaires et logements occasionnels et 318 logements vacants. En 2018, elle possédait 6 650 logements dont 5868 résidences principales, 145 résidences secondaires et logements occasionnels et 636 logements vacants[16]. En 2019, elle possédait un parc locatif de 1 295 logements sociaux[17].

Le conseil municipal en juillet 2021 a présenté un projet de résidence pour seniors, composé de 28 logements pour les 60 ans et plus. L’application de ce projet devrait avoir lieu durant l’été 2023[18]

Projets d'aménagement modifier

Un projet « tout par du cœur » de 7 millions d’euros a été mis en place par l’ancienne maire Marie-Pierre Mouton en 2017. Ce projet avait pour but de rénover le centre-ville et de le dynamiser[19].

Le bilan de ce projet a été la rénovation de plusieurs avenues comme l’avenue Jean-Perrin, Joliot Curie et Saint-Exupéry et le parvis de la mairie. Ces rénovations ont permis d’installer plus de verdure, d’agrandir des trottoirs et d’augmenter les pistes cyclables[20].

Voies de communication et transports modifier

Réseau routier modifier

Pierrelatte est située sur la route nationale 7 (Lyon-Valence / Avignon-Aix).

Elle est traversée par l'autoroute A7. Les deux péages les plus proches sont ceux de Montélimar-Sud au nord (située sur la commune de Malataverne) et celui de Bollène au sud. La construction d'un nouvel échangeur desservant la commune, placé dans la ville voisine de Saint-Paul-Trois-Châteaux a été longtemps envisagée. D'abord prévue pour 2022[21], elle a par la suite pris du retard et est désormais prévue pour 2027[22].

Transports en commun modifier

La ligne de bus no 42 (Avignon-Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs aller-retours[23].

Réseau ferroviaire modifier

Pierrelatte dispose d'une gare SNCF desservie par de nombreux trains TER.
Les trains Avignon - Lyon ont des correspondances en gare de Valence-Ville avec les trains Valence - Annecy ou Valence - Genève qui desservent tous les deux les gares de Grenoble et de Grenoble-Universités-Gières (cette dernière donne un accès direct au domaine universitaire de Grenoble pour les étudiants de la région de Pierrelatte).

La ville est également traversée par la LGV Méditerranée dont les gares les plus proches sont celles de Valence TGV au nord, et Avignon TGV au sud.
La construction d'une nouvelle gare est envisagée à Allan, à proximité de Montélimar[24].

Transport aérien modifier

Les aéroports les plus proches sont ceux de Lyon et d'Avignon.

Le petit aérodrome de Pierrelatte est situé au nord-est de la commune. Il est ouvert aux avions, planeurs et ULM[réf. nécessaire].

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

La zone de Pierrelatte est classé en zone de sismicité modérée[25].

Le dernier grand séisme a eu lieu le 19 novembre 2019. Il possédait comme épicentre la ville de Le Teil[26], qui a eu comme magnitude local 5,4[27].

Risques d'inondations modifier

La commune est concernée par des risques d'inondations du Rhône. La dernière grande inondation date de 1856[25].

Le risque est aussi présent en cas de rupture de la digue du canal de Donzère-Mondragon, le niveau de l'eau se trouvant en dessus du niveau moyen de la commune[28][source insuffisante].

Risques technologiques modifier

La commune se trouve entre deux sites nucléaires. Le plus proche est le site nucléaire du Tricastin, dont une partie du site se trouve sur le territoire de la commune. Le second est le centre nucléaire de Cruas qui se trouve a une trentaine de kilomètres de Pierrelatte[29]. La commune est donc concerné par le risque nucléaire[30].

Toponymie modifier

La commune est dénommée Pèiralata en provençal classique et Pèiro-Lato dans la norme mistralienne[réf. nécessaire].

Attestations anciennes modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[31] :

  • XIIe siècle : Peire Lapta (Rev. des Soc. sav., série 5, I, 369).
  • 1193 : Pietralapta (cartulaire de Die, 40).
  • 1230 : terra Petry Latae (Histoire de Languedoc, V, 528).
  • 1278 : castrum et fortalicium Petre Lapte et dominus Petrilatte (inventaire des dauphins, 253).
  • 1291 : castrum de Petralata (Valbonnais, II, 59).
  • 1296 : Petra Lapidea (archives de la Drôme, E 3442).
  • 1324 : apud Petram Laptam (archives de la Drôme, E 3441).
  • 1551 : Pierralatte (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1614 : Pierrelates (archives de la Drôme, E 3400).
  • 1891 : Pierrelatte, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Montélimar.

Étymologie modifier

 
Le rocher.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de type occitan, un composé de pèira « pierre » et lat « large »[32], francisé par la suite, d'où le sens global de « pierre large ». Ernest Nègre évoque un lat au féminin singulier où le -t- intervocalique a dû être conservé par archaïsme[32] (comprendre que le [t] de l'étymon latin lata aurait dû régulièrement passer à [d] en occitan), alors que les deux Peyralade, dont certaines formes anciennes sont identiques : Petralata 954 (Pyrénées-Orientales) et Peira Lada vers 1148 (Tarn) sont directement issues du féminin lada de même étymologie[32]. En outre, leur signification toponymique est différente : ces deux Peyralade désignent des dolmens, alors que Pierrelatte se réfère à la topographie, à savoir un gros rocher isolé dans la plaine[32], tout comme Peyrelade (Aveyron) désigne un large rocher plat. Albert Dauzat considère que lada « large » (mot issu du latin lata[33]) a servi à former à la fois Pierrelatte et Ladapeyre (Creuse, Lada Peira vers 1350)[33], sans expliquer pourquoi la forme attendue -lade est devenue -latte.

Homonymie avec les types d'oïl Pierrelez et Pierrelaye[33].

Histoire modifier

Antiquité : les Gallo-romains modifier

Le Bourg-Saint-Andéol est à l'emplacement de l'antique Bergoiata, cité des Helviens[34].

Du Moyen Âge à la Révolution modifier

La seigneurie[31] :

  • Au point de vue féodal, Pierrelatte était une terre (ou seigneurie) sur laquelle les comtes de Provence acquirent quelques droits en 1156.
  • La terre fut pendant longtemps partagée entre plusieurs co-seigneurs.
  • 1211 : les co-seigneurs sont : les Pierrelate, les Saint-Just, les Saint-Pasteur, les Sérignan, les Boucoiran, les Vétulus et l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
  • 1296 : les Boucoiran et les Vétulus avaient été remplacés par les Beaumont et les Cornilhan.
  • 1321 : l'évêque de Viviers est l'un des co-seigneurs.
  • 1450 : le dauphin Louis (futur roi Louis XI), qui tenait quelques droits des barons de Montauban, acquiert le surplus du pape, des Audigier, des Moretons et des Eurre.
  • Presque aussitôt, le dauphin abandonne le tout aux Crussol puis à Gabriel de Bernes.
  • 1489 : la terre est donnée en viager aux Villeneuve.
  • 1523 : elle est vendue (sous faculté de rachat) aux Galéas de Saint-Séverin.
  • 1525 : elle est vendue (sous faculté de rachat) aux Reymondet.
  • 1543 : elle est vendue (sous faculté de rachat) aux Escalin des Aimars.
  • 1602 : les Escalin des Aimars la cède à la communauté de Pierrelatte elle-même.
  • 1653 : la communauté rétrocède ses droits seigneuriaux au prince de Conty.
  • 1783 : le prince de Conty vend ses droits au comte de Provence (futur roi Louis XVIII), dernier seigneur de Pierrelatte.

Anciennement, il y avait, dans le château de Pierrelatte, une chapelle dite de Saint-Michelet-de-Notre-Dame, que le roi Louis XI convertit en un chapitre de sept chanoines. Ce chapitre fut supprimé pendant les guerres de Religion[31].

En 1450, le dauphin Louis (futur Louis XI) réunit la seigneurie de Pierrelatte au Dauphiné puis au domaine royal[réf. nécessaire].

En 1475, le roi Louis XI fait édifier, sur le rocher de Pierrelatte, un château fort avec une église dédiée à saint Michel. Celle-ci disparut lors des guerres de Religion[réf. nécessaire]. Le bourg se développe autour de son château[34].

Le roi François Ier (roi de 1515 à 1547) loue Pierrelatte aux (de) Reymond, puis la vend au baron de La Garde[réf. nécessaire].

Les guerres de Religion ensanglantent toute la région. L'insuffisance des ressources pour nourrir les soldats en garnison se fait sentir.
En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets et ses défenseurs massacrés[35].
Les guerres de Religion enrichissent les nobles et appauvrissent le peuple, ce qui provoque une guerre des paysans. Un des premiers coups d'éclat du mouvement se produit à Pierrelatte : alors que le capitaine de La Cloche, qui occupe Roussas, envoie un émissaire prélever un ravitaillement en blé et avoine pour ses troupes, celui-ci est chassé à coups de bâtons, et l'imposition forcée est refusée. Les paysans s'arment dans tout le Valentinois et expulsent la troupe de soudards du château de Roussas en 1579, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante[36].

Le château est détruit sur ordre de Richelieu (1624 à 1642)[34].

1742 (démographie) : 280 familles habitant 250 maisons[31].

Avant 1790, Pierrelatte était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était celle d'un prieuré de cisterciens qui fut réuni à la cure en 1669 et dont les dîmes appartenaient un tiers au curé et deux tiers à l'évêque diocésain[31].

De la Révolution à nos jours modifier

 
Pierrelatte au XIXe siècle par Alexandre Debelle (1805-1897).

En 1790, Pierrelatte devient le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar qui ne comprend tout d'abord que la commune de ce nom.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y fait entrer les communes de la Baume-de-Transit, Bouchet, Clansayes, Donzère, la Garde-Adhémar, les Granges-Gontardes, Montségur, Rochegude, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Solérieux, Suze-la-Rousse et Tulette[31].

En 1829, le chef-lieu de ce canton est transféré à Saint-Paul-Trois-Châteaux[31].

En 1856, le canton est partagé en deux. Pierrelatte redevient le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Donzère, la Garde-Adhémar, les Granges-Gontardes et Pierrelatte[31].

Le , le rocher, qui avait été transformé en carrière, est racheté par la commune. Le , un arrêté le classe comme site de caractère artistique[réf. nécessaire]. Une scène y est ensuite aménagée par la ville où se produit notamment la Comédie Française[37].

En 1960, l'installation d'une usine d'enrichissement de l'uranium du Commissariat à l'énergie atomique, suivi du développement du site nucléaire du Tricastin, fait tripler la population de la commune en quelques années.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 Martial Chauvet   propriétaire de scierie
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 Jean Mouton UDF vétérinaire
conseiller général du canton de Pierrelatte (1973-2004)
député (1986-1988)
président du conseil général de la Drôme (1992-2004)
1977 1983 Jean Mouton   maire sortant
1983 1989 Jean Mouton   maire sortant
1989 1995 Jean Mouton   maire sortant
1995 2001 Jean Mouton   maire sortant
2001 2002 (sept.) Jean Mouton   maire sortant
2002
(élection ?)
2008 Yves Le Bellec UMP directeur d'école
2008 2014 Yves Le Bellec   maire sortant
2014 2017 (juin) Marie-Pierre Mouton UDI pharmacienne
conseillère générale du canton de Pierrelatte (2004-2015)
conseillère régionale (2004-2014)
conseillère départementale du canton du Tricastin (depuis 2015)
présidente du conseil départemental de la Drôme (depuis 2017)
2017
(élection ?)
2020 Alain Gallu (sans étiquette) gérant d'imprimerie
2020 En cours
(au 19 janvier 2021)
Alain Gallu[38],[39]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Politique environnementale modifier

Villes et villages fleuris modifier

En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[40].

Finances locales modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Pierrelatte en 2010[41]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 13,44 % 0,00 % 7,80 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 14,14 % 0,00 % 11,57 % 2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 70,33 % 0,00 % 42,44 % 5,28 %
Cotisation foncière des entreprises (ex-TP) 20,57 % 0,00 % 0,00 % 0,00 %

Voir aussi la page suivante (finances locales de Pierrelatte de 2000 à 2018)[42].

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 13 799 habitants[Note 5], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7892 5362 4622 8673 4473 4093 4303 5373 483
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4533 5123 5393 5773 5793 2913 2233 1843 218
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1213 3193 2463 1703 2523 3073 1763 2373 448
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 2519 7579 81611 59611 77011 94312 31512 95313 286
2021 - - - - - - - -
13 799--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements modifier

Enseignement modifier

Les élèves de Pierrelatte commencent leurs études dans la commune qui dispose de quatre écoles maternelles et six écoles élémentaires[47]. Ils poursuivent dans l'un des trois collèges, puis l'un des deux lycées de la commune[48]. Ils peuvent également passer par un bac professionnel où un BTS au sein du lycée Gustave Jaume[réf. nécessaire].

Santé modifier

La ville de Pierrelatte compte 6 médecins généralistes, 4 pharmacies. Les centres hospitaliers à proximité se trouvent dans la ville de Montélimar à quelques kilomètres de Pierrelatte.[2]

La commune possède aussi un centre médico-psychologique. Ce centre regroupe du personnel de santé dans différentes disciplines pour les personnes en souffrance psychique.

De plus, la ville possède un centre de protection maternel et infantile. C’est un centre qui a pour but d’aider une femme durant sa grossesse et jusqu’aux 6 ans de l’enfant en recevant des services de santé.

La ville de Pierrelatte possède un pôle de santé comprenant 3 cabinets de médecine générale, 3 cabinets de psychologie-neuropsychologie, 1 cabinet de psychomotricité, 1 cabinet d'art-thérapie, 2 cabinets d'ostéopathie, 1 cabinet de diététique-nutrition ainsi qu'un audioprothésiste et un opticien.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête : le dimanche suivant le (pendant trois jours)[34].
  • Feu d'artifice en pyromélodie (théâtre du Rocher)[34].
  • Festival du Rocher, qui se tient sur la commune depuis 2015[49]
    • 2020 : Annulé pour cause de crise sanitaire[50].
    • 2021 : Annulé pour cause de crise sanitaire.
    • 2022 : 22-24 juillet : Louane, Vald, Joachim Garraud, Header, Morgan Nagoya, Graig Gala, Darwells et French Candy[51],[52].

Loisirs modifier

  • Pêche et chasse[34].

Sports modifier

Equipements et infrastructures modifier

La commune possède deux ensembles sportifs qui rassemble trois terrains de football, une piste d’athlétisme, des courts de tennis, une piscine extérieure et une piscine intérieure, un dojo, un gymnase, une salle d’haltérophilie, deux salles de boxe, deux salles de gymnastique et une structure artificielle d’escalade[53].

Les écoles du Rocher, de la Ferme Baumet, du Claux et le lycée Gustave Jaume dispose de cinq gymnases, trois terrains de football et de rugby, quatre terrains multisports, deux pistes d’athlétisme dont une qui possède une piste circulaire, une piste droite et un sautoir avec une piste d’élan et une salle de boxe[53].

La commune dispose aussi d’un centre équestre, d’un lac qui permet la pratique de tous les sports nautiques sans moteur. Ce lac dispose aussi d'une piste cyclable, d’un skatepark, d'un parcours fitness, d'un terrain de football, de Beach-volley et un Boulodrome[réf. nécessaire].

La commune dispose aussi d’une piste de bicross et d’un aérodrome[53].

Action « Les ambassadeurs du sport » modifier

La commune a mis en place une action qui a pour objectif de créer un lien entre les associations sportives, de mettre en valeur les sportifs pierrelattins et de défendre les valeurs de citoyenneté à travers le sport. Les ambassadeurs du sport sont élus pour deux ans sous forme de trio[54]. Chaque association de la ville nomme un représentant et une commission met en forme les trios. Pour participer à cette action il faut être licencié dans un club pierrelattin, avoir un palmarès sportif (niveau d’excellence), avoir 16 ans minimum et être à l’aise devant les médias[55].

Liste des sports modifier

Médias modifier

Presse modifier

Radios locales modifier

  • MTI (92.7)[58] est une radio basée à Pierrelatte et qui émet dans toute la Drôme et les departements limitrophes[59].
  • TFM (105.6) basée aussi à Pierrelatte et qui émet aussi dans toute la drome et les departements limitrophes
  • France Bleu Drôme Ardèche est une radio publique qui couvre ces deux départements[60] (Mollans-Sur-Ouvèze : fréquence 91,4 ou Privas : fréquence 98,4)[58].
  • RTL2 Méditerranée est programmée de Montpellier[61] (101,8)[58].

Cultes modifier

Économie modifier

Agriculture modifier

 
Grange (nom local d'un mas) près de Pierrelatte.

En 1992 : céréales, vergers, ovins, porcins, truffes[34].

Commerce modifier

De nombreux commerçants sont implantés à Pierrelatte, tant dans le secteur de l'alimentation que des services[65].

Le marché hebdomadaire se tient tous les vendredis matin[66].
L'association des commerçants propose des manifestations au cours de l'année, comme des braderies et salons[67].

Une foire (en 1992) le premier vendredi de chaque mois[34].

Industrie modifier

 
Barrage hydroélectrique de Donzère-Mondragon.

Deux périodes ont marqué l'évolution industrielle de Pierrelatte[réf. nécessaire] :

  • 1948 à 1958 : construction du canal de Donzère à Mondragon, 28 km de long - 130 m de large.
  • 1958 à nos jours : le site nucléaire du Tricastin.

Tourisme modifier

 
Crocodile du Nil.

Revenus de la population et fiscalité modifier

2009 : 48,7 % des foyers fiscaux de la commune sont imposables[68].

2010 : le revenu fiscal médian par ménage était de 25 425 , ce qui plaçait Pierrelatte au 22 387e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[69].

Emploi modifier

2009 : 8 158 habitants de Pierrelatte ont un emploi, dont 93,2 % un emploi salarié. Le nombre d'emplois sur la zone est de 10 737 postes. La situation limitrophe départementale de la commune permet à certains salariés du Vaucluse ou de l'Ardèche de travailler à Pierrelatte. Le taux de chômage est de 11,4 %[70].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Partie de l'enceinte du XIIIe siècle : porte fortifiée gothique[34].
  • Maisons avec accolades gothiques et façades Renaissance[34].
  • Gargouilles[34].
  • Chapelle des pénitents blancs[34].
  • Hôtel des Gouverneurs (de style Renaissance)[34].
  • Halles de 1611[34].
  • Lavoir du XVIIe siècle[34].
  • Ancienne prison (XVIIIe et XIXe siècles)[34].
  • Beffroi du XIXe siècle[34].
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Pierrelatte du XIXe siècle : construite sur un ancien sanctuaire[34].
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption des Blaches.
Bourg-Saint-Andéol
  • Vestiges du prieuré de Sainte-Foi (roman, XIIe siècle) autour duquel le bourg s'est développé[34].
  • Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (1644)[34].
  • Chapelle Saint-Roch[34].
Fraissinet

Patrimoine culturel modifier

  • Artisanat d'art[34].
  • Espaces culturels : une salle des fêtes, un cinéma (deux salles) et un théâtre de verdure[71].
  • Expositions[34].
  • Musée archéologique[34] installé dans l'ancienne prison de la ville[72].
  • Société d'Archéologie[34].
  • Vie associative[73]

Patrimoine naturel modifier

  • Le rocher (MH) abritant le vieux bourg[34].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Raoul Madier de Montjau (né en 1841 à Paris, mort en 1909 à Pierrelatte) : chef d'orchestre.
  • Maurice Picard (né en 1887 à Pierrelatte, mort en 1968)[74] : professeur de droit.
  • Rodolphe Bringer (1969-1943) : Homme de lettres et journaliste.
  • Jean Aurenche (né en 1903 à Pierrelatte, mort en 1992 à Bandol) : scénariste et dialoguiste.
  • Edmond Ardisson (1904-1983): comédien ; il est enterré à Pierrelatte.
  • Joseph Maugard (1913-1995) : Compagnon de la Libération, a vécu et travaillé à Pierrelatte[réf. nécessaire].
  • Jean Bringer (1916-1944) : Résistant. Chef des F.F.I de l'Aude. Une rue porte son nom à Pierrelatte.
  • Anthony Garcia (né en 1972 à Pierrelatte) : footballeur professionnel.
  • Cédric Seguin (né en 1973 à Pierrelatte) : sabreur.
  • David Guerrier (né en 1984 à Pierrelatte) : trompettiste et corniste.
  • Ouadih Dada (né en 1984 à Pierrelatte) : journaliste et écrivain franco-marocain.
  • Fouad Chafik (né en 1986 à Pierrelatte) : footballeur international marocain.

Héraldique, logotype et devise modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi : D’azur à l'arbalète d'or posée en pal, accostée des lettres capitales P et L du même.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Pierrelatte » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pierrelatte » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Pierrelatte », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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