Bollène

commune française du département de Vaucluse

Bollène
Bollène
L'hôtel de ville.
Blason de Bollène
Blason
Bollène
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Rhône Lez Provence
(siège)
Maire
Mandat
Anthony Zilio
2020-2026
Code postal 84500
Code commune 84019
Démographie
Gentilé Bollénois, Bollénoises
Population
municipale
13 605 hab. (2021 en diminution de 0,09 % par rapport à 2015)
Densité 194 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 52″ nord, 4° 44′ 58″ est
Altitude 55 m
Min. 42 m
Max. 312 m
Superficie 70,03 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bollène
(ville isolée)
Aire d'attraction Bollène
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bollène
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bollène
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Bollène
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Bollène
Liens
Site web ville-bollene.fr

Bollène est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie modifier

Localisation modifier

Bollène est une commune située au nord du département de Vaucluse à la jonction de la Drôme, de l'Ardèche et du Gard. Située à proximité de grands axes de communications, la cité (vieille ville) occupe l'extrémité nord d'un plateau gréseux qui sert aussi d'assise à Mondragon, Mornas, Uchaux et Lagarde-Paréol. Le reste de la commune, ville basse comprise, s'étend sur une plaine limoneuse et fertile qui repose sur une importante couche d'argile qui affleure au quartier des Noyères[1].

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Pierrelatte, Rochegude, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Suze-la-Rousse, Lamotte-du-Rhône, Lapalud et Mondragon.

Géologie et relief modifier

Après le défilé de Donzère, le Rhône s'étale dans une large plaine qu'il a recouvert de ses différentes alluvions. Celle-ci fut un grand lieu d'échange comme le prouve la toponymie. Un quartier de Bollène en a gardé trace : Saint-Pierre-de-Sénos, nom qui vient du gaulois Senomagos, le « vieux marché »[2].

Le substrat de cette plaine est constitué d'une épaisse couche argileuse (10 à 40 mètres) qui fut largement exploitée au cours des siècles. Elle a fourni le matériau des fours des verriers de Murano et au XIXe siècle a permis la fabrication industrielle de briques réfractaires[3].

La première agglomération fut implantée sur un oppidum, c'est aujourd'hui la ville haute[4]. Sur ces « collines rhodaniennes », Chabrières, Barri et Bauzon, se trouvaient aussi trois autres cités fortifiées. Le vocable Barri le rappelle puisqu'il signifie rempart en provençal[5]. Ces collines sont composées de molasse gréseuse (étage burdigalien) et d'une strate calcaire plus dure (Helvétien)[6].

La qualité de cette pierre a permis son exploitation des l'antiquité et des carrières ont été en activité jusqu'au début du XXe siècle. Ce matériau de construction, connu sous l'appellation « pierre de Saint-Restitut », se retrouve dans de nombreux bâtiments français ou européens tant à Marseille qu'à Lyon ou en Suisse. Il a servi dans la construction du Grand Théâtre de Montpellier, de la préfecture et du musée de Grenoble, de la grande poste de Genève, de l'Hôtel Beau-Rivage de Lausanne et du tunnel du Saint-Gothard[7].

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

 
Niveau de la crue de 1993, sur la porte de ville, le long du Lez.

Le Rhône passe à proximité de la commune sans la toucher. Il sert à l'alimentation du canal de Donzère-Mondragon qui traverse la commune de Bollène sur sa partie ouest. Le Lauzon et le Lez alimentent aussi le canal. Si le cours du Lauzon est dans l'ensemble plutôt calme, il n'en va pas de même avec le Lez. Prenant sa source dans les Baronnies, au pied de Méliandre, c'est un torrent à caractère typiquement méditerranéen. Son lit, généralement à sec ou avec un très faible débit peut enfler démesurément après un orage en provoquant des crues énormes. Parmi celles-ci, dites centenales, l'histoire a retenu les dates de 1662, 1745, 1951 et 1993[4].

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[8] :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Saint-Esprit », sur la commune de Pont-Saint-Esprit à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 829,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].

Statistiques 1991-2020 et records PONT ST ESPRIT (30) - alt : 79m, lat : 44°14'53"N, lon : 4°37'38"E
Records établis sur la période du 01-02-1972 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 2,1 5 7,4 11,2 14,7 17,1 17,1 13,4 10,2 5,6 2,6 9
Température moyenne (°C) 5,5 6,5 10,3 13,1 17,3 21,1 23,9 23,7 19,1 14,8 9,4 6,1 14,2
Température maximale moyenne (°C) 9,1 11 15,7 18,9 23,4 27,4 30,6 30,4 24,8 19,3 13,1 9,6 19,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
07.01.1985
−10,2
10.02.1986
−7,7
02.03.05
−1,4
14.04.1998
1,6
03.05.1979
5
04.06.1984
8
11.07.1993
7,1
30.08.1986
4
29.09.1974
−0,2
30.10.12
−5
27.11.10
−7,2
14.12.01
−12,7
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
31.01.20
23,2
24.02.20
27
18.03.1997
30
24.04.07
34,4
30.05.01
39,3
14.06.03
40,1
18.07.22
42,2
06.08.03
36
03.09.05
30,9
10.10.23
23,6
01.11.22
20
05.12.1988
42,2
2003
Précipitations (mm) 67,8 43,9 47 67,3 64,3 48,6 39,9 47,2 109,1 117,6 118,2 58,9 829,8
Source : « Fiche 30202002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,1
1,8
67,8
 
 
 
11
2,1
43,9
 
 
 
15,7
5
47
 
 
 
18,9
7,4
67,3
 
 
 
23,4
11,2
64,3
 
 
 
27,4
14,7
48,6
 
 
 
30,6
17,1
39,9
 
 
 
30,4
17,1
47,2
 
 
 
24,8
13,4
109,1
 
 
 
19,3
10,2
117,6
 
 
 
13,1
5,6
118,2
 
 
 
9,6
2,6
58,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bollène est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bollène, une unité urbaine monocommunale[19] de 13 605 habitants en 2021, constituant une ville isolée[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bollène, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), cultures permanentes (14,4 %), zones urbanisées (13,1 %), terres arables (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), eaux continentales[Note 4] (3,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports modifier

 
Entrée de Bollène.

L'autoroute A7, avec la sortie no 19, dessert la commune et tout le nord Vaucluse. La route nationale 7 passe à son extrémité ouest sans toutefois traverser un des quartiers de la ville. La route départementale 8 à l'ouest rejoint la route départementale 994 qui traverse la commune et les quartiers nord sur un axe est-ouest. Elle permet de joindre Pont-Saint-Esprit à Suze-la-Rousse. La route départementale 26 traverse, elle aussi, la commune et la ville basse, mais sur un axe nord-sud. Elle permet la jonction de Carpentras à Pierrelatte.

Une gare SNCF est à 8 km du centre. La gare TGV de Montélimar est à environ 28 km et celle d'Avignon à environ 55 km. L'aéroport d'Avignon est à environ 55 km et celui de Nîmes à environ 75 km.

Transports urbains modifier

Les Transports urbains bollénois (TUB) desservent la ville de Bollène à l'aide de minibus et d'autocars scolaires opérés, par les Voyages Auran[25]. Le réseau se compose deux lignes régulières circulant du lundi au samedi : la 1 sur un axe nord-sud de la zone commerciale des Servattes jusqu'au collège Paul Éluard, via le centre-ville et collège Boudon ; la ligne 2 de l'avenue Allende à la gare de Bollène-La Croisière, via le centre-ville et le collège Éluard. Ces deux lignes offrent respectivement 8 et 6 allers-retours par jour. Le vendredi matin, deux navettes sont assurées pour la desserte du marché : la N1 qui double la ligne 1 et la N°2 qui assure la liaison avec le quartier Saint-Blaise. Enfin, les collèges Éluard et Boudon disposent chacun de lignes scolaires spécifiques.

Toponymie modifier

Courtet cite la bulle de plomb, trouvée au XIXe siècle près de Sérignan-du-Comtat, portant + S : SCI MARTINI : DE ABOLENA, qui a été datée du XIIIe siècle[26]. Abolena est devenu Bollène par aphérèse de la première syllabe[27]. Dauzat et Rostaing suggèrent comme origine le nom latinisé d'un homme germain, Abbolenus[28].

En occitan, la ville est nommée Bolena selon la norme norme classique et Bouleno en provençal selon la norme mistralienne.

Histoire modifier

Préhistoire modifier

La présence d'une occupation préhistorique sur les oppidums de Barri, Chabrières et Saint-Blaise-de-Bauzon a été mise en évidence par les archéologues dès le XIXe siècle[27]. Il a fallu attendre, la fin du XXe siècle et les fouilles faites lors de la construction du TGV Méditerranée, pour découvrir que la plaine avait été aussi le siège d'une importante occupation. Le site le plus important est situé à « Pont-de-Pierre 2 » et a été fouillé sous la direction d'E. Durand. Parmi les vestiges ont été identifiés une fosse à incinération double datée du Néolithique ancien, une sépulture de la période chasséenne, deux structures de pierres chauffantes de type « fours polynésiens » attribuables au Chasséen récent, des fossés circulaires du bronze final, une sépulture sous tumulus du bronze final 3b ainsi qu'un habitat du milieu de l'Âge de fer daté du Ve au IVe siècle avant notre ère[29].

Deux autres sites se sont révélés particulièrement riches. Tout d'abord, celui du lieu-dit les Bartas fouillé par l'équipe de C. Markiewcz qui a mis en évidence une occupation datée du Néolithique final au bronze final en passant par une importante période campaniforme[30]. Puis le site des Ponsardes où A. Toledo I Mur et son équipe ont identifié des vestiges du bronze final et du premier âge du fer[31].

Antiquité modifier

L'Itinéraire de Jérusalem mentionne sur la rive droite du Lez la mutatio ad Lectoce. Ce site a été identifié près de la Croix de saint-Geniès et les fouilles ont exhumé des sépultures, de la poterie et l'épitaphe d'un sevir augustal[27]. Il en va de même pour la statio Senomago marquée par l'emplacement actuel de la chapelle Saint-Pierre-de-Sénos qui a permis de mettre au jour des vestiges antiques[27]. Les fouilles de sauvegarde du TGV menées sur le site de Pont-de-Pierre 1 par l'équipe de G. Alfonso ont révélé des sépultures à incinération et des enclos antiques datés du Ier au début du Ve siècle[32].

Moyen Âge modifier

Il fut longtemps fait état d'une charte de Clovis II, datée de 640, donnant Bollène en fief aux bénédictins de l'Île-Barbe, près de Lyon[26],[33]. Bailly la considère comme un faux[27]. Faisant état des nombreuses invasions successives : Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths, Sarrasin, en 803, un autre acte indiquait que les habitants des oppidums de Barri, Chabrières et Bauzon face aux invasions étaient descendus de leurs hauteurs pour se réfugier dans la plaine derrière les murs d'une cité fortifiée et entourée de fossés. Courtet considère cet acte comme apocryphe[26].

La première charte non falsifiée par les bénédictins est datée de 971. Elle fut accordée par Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne, à l'abbaye de l'Isle-Barbe et lui confirmait ses possessions de l'église Saint-Sauveur et de la chapelle Saint-Benoît[27].

Le prieur bénédictin fut contraint de transiger, en 1273, avec Alphonse, comte de Toulouse, et son épouse Jeanne. Il lui céda la moitié de ses domaines contre sa protection[26]. Une situation de fait qui ne fut pas remise en question par Rome quand le siège apostolique se vit remettre le Comtat Venaissin dont dépendait Bollène en 1273[27]. Ce fut sous le pontificat de 1312, que fut entreprise la construction de la chapelle Notre-Dame-du-Pont[34].

 
Raymond de Turenne, capitaine pontifical, par Girolamo di Benvenuto.

Le , alors que les Routiers avaient mis le siège devant Bollène, Raymond de Turenne, capitaine des Armes du Comtat, quitta Avignon à la tête de ses troupes. Il était accompagné de ses lieutenants Guillaume de Sagnet et Perrotin des Thermes. Le neveu de Grégoire XI réussit à prendre les Compagnies à revers et dégagea la cité[34].

En novembre 1387, le château de Chabrières devint le fief du cardinal Amédée de Saluces, neveu de Clément VII et, en même temps, ce prélat acquiert pour cent florins le prieuré commanditaire de Saint-Martin de Bollène[34]. Deux ans plus tard, Raymond de Turenne, qui était en guerre contre le pape d'Avignon qui l'avait spolié de ses fiefs, traversa le Venaissin pour rejoindre le Haut Comtat et installa ses troupes dans le village troglodyte de Chabrières[34].

Le , ses lieutenants Jean de Curières et Mathieu du Bailli s’emparèrent du bayle de Bollène qui convoyait une caravane de mules et un immense troupeau de moutons sous la garde de vingt-et-un bergers. Ce méfait fut enregistré devant le notaire Reyre, en date du . L’acte notarial expliquait que Raymond de Turenne avait essayé de surprendre la vigilance des gardes de la ville de Bollène en faisant entrer deux de ses hommes déguisés en marchands de bœufs mais qu’ils avaient été découverts et arrêtés comme espions[34].

Renaissance modifier

En juillet 1562, le baron des Adrets et ses troupes assiègent et canonnent la cité. Une brèche est ouverte et les religionnaires pénètrent dans Bollène qui est occupée pendant seize mois[35].

Période moderne modifier

Au XIXe siècle, grâce à l'exploitation des gisements d’argile, une industrie importante de produits réfractaires se développe autour de Bollène. La fabrication des briques a laissé des traces importantes dans le paysage (carrière, fours et cheminées, ateliers)[36],[37].

Période contemporaine modifier

Le XXe siècle voit l'apparition de grands chantiers comme la construction du canal Donzère-Mondragon et du site nucléaire de Tricastin.

La conclusion du pacte germano-soviétique fin août 1939 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale suscitent une chasse aux communistes, à la fois dans l’espace politique (le parti est interdit, les maires suspendus) et dans l’espace symbolique : le 15 mars 1940, Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, envoie une circulaire aux préfets leur enjoignant de mener la chasse aux noms de rues évoquant le communisme, ce qui est un tournant, car normalement le gouvernement n’intervient pas dans ce domaine qui relève traditionnellement du pouvoir des communes[38]. C’est ainsi qu'à Bollène, la rue Alexandre Blanc, nommée en l’honneur du député communiste et pacifiste de la circonscription, est débaptisée, ainsi que celle en l’honneur de l’écrivain henri Barbusse, également pacifiste et communiste[39].

De 1947 à 1952, construction de l’usine hydroélectrique André-Blondel[40].

1993, inondations dues à la crue du Lez.

Juillet 2008, incident classé 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires sur le site nucléaire du Tricastin conduisant à un arrêté préfectoral de restriction de consommation d'eau, d'interdiction de baignade et de pêche. À ce sujet, la ville a obtenu du Tribunal de Grande Instance de Carpentras, la nomination d'un expert indépendant, chargé de faire la lumière sur les zones d'ombre de cet accident. Cet expert a commencé ses travaux le 3 septembre 2008. Ils sont actuellement toujours en cours.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Élections présidentielles modifier

Résultats seconds tours des élections présidentielles
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2017 Marine Le Pen RN 54.83 Emmanuel Macron LREM 45.17 75.07%
2012 Nicolas Sarkozy LR 55.49 François Hollande PS 44.51 79.22%
2007 61.54 Ségolène Royal 38.46 84.23%
2002 Jacques Chirac 62.92 Jean-Marie Le Pen RN 37.08 78.94%
Résultats premiers tours des élections présidentielles
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
1er 2d
2017 Marine Le Pen RN 40.48 Jean-Luc Mélenchon LFI 19.43 76.97%
2012 32.99 François Hollande PS 22.74 79.34%
2007 Nicolas Sarkozy LR 28.92 Jean-Marie Le Pen RN 21.99 84.08%
2002 Jean-Marie Le Pen RN 32.98 Jacques Chirac LR 13.21 71.98%

Élections législatives modifier

Résultats seconds tours des élections législatives
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2017 Jacques Bompard LS 50.37 Carole Normani LREM 49.63 45.99%
2012 54.90 Pierre Meffre PS 45.10 56.42%
2007 Thierry Mariani LR 57.69 42.31 55.48%
2002 55.09 Jacques Bompard RN 44.91 59.70%

Élections européennes modifier

Résultats tour unique des élections européennes
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
1er 2d
2019 Jordan Bardella RN 44.03 Nathalie Loiseau LREM 14.71 45.09%
2014 Jean-Marie Le Pen 47.17 Renaud Muselier LR 14.68 40.16%
2009 Françoise Grossetête LR 18.70 Vincent Peillon PS 15.98 36.81%
2004 Michel Rocard PS 27.92 Jean-Marie Le Pen RN 24.12 35.90%

Élections régionales modifier

Résultats seconds tour des élections régionales
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2015 Marion Maréchal Le Pen RN 58.31 Christian Estrosi LR 41.69 60.90%
2010 Michel Vauzelle PS 47.02 Jean-Marie Le Pen RN 30.20 51.92%
2004 41.45 Guy Macary 38.09 64.04%

Élections départementales modifier

Résultats seconds tours des élections départementales
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2015 Marie-Claude Bompard LS 58.89 Annie André PS 41.11 56.92%
2008 Jean-Pierre Lambertin PS 68.42 Pierre Bressieux LR 31.58 71.35%

Élections municipales modifier

Résultats seconds tours des élections municipales
Election Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2020 Anthony Zilio DVG 51,81 Marie-Claude Bompard LS 48,19 56,77%
2014 Marie-Claude Bompard LS 55.35 Jean-Pierre Lambertin PS 44.65 73.88%
2008 47.95 Marc Serein 44.02 76.09%

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1830 1832 Joseph Reynaud de Lagardette Gauche  
Les données manquantes sont à compléter.
1896 1919 Marius Loque RG Médecin
Député du Vaucluse (1902 → 1906)
Conseiller général du canton de Bollène (1898 → 1922)
1920 1923 Henry Hugou PCF Médecin
Conseiller général du canton de Bollène (1922 → 1928)
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945 mars 1971 Robert Ellen PCF puis DVG Ouvrier briquetier puis auxiliaire aux PTT
Conseiller général du canton de Bollène (1945 → 1975)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 1989 Georges Sabatier PCF Agriculteur
Conseiller général du canton de Bollène (1975 → 1988)
mars 1989 octobre 2000
(décès)
Jean-Pierre Genton[41] PS Instituteur et directeur d'école
octobre 2000 mars 2008 Marc Serein[42] PS Conseiller principal d'éducation
mars 2008 3 juillet 2020 Marie-Claude Bompard MPF puis LS Conseillère générale du canton d'Orange-Est (2004 → 2015)
Conseillère départementale du canton de Bollène (2015 → 2021)
3 juillet 2020 En cours Anthony Zilio DVG puis DVC Président de la Mission locale du Haut Vaucluse
Président de la CC Rhône Lez Provence (2014 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Environnement modifier

18 Points d’Apport Volontaire sont répartis sur la Commune pour collecter les emballages à recycler[43].

Il existe une déchèterie acceptant : gravats, déchets verts, objets encombrants, ferraille, papiers / cartons et huiles de vidange et de friture[44].

Pour les déchets toxiques (pots de peinture, batteries de voiture, produits phytosanitaires, piles, huiles de moteur, ampoules et néons...), deux collectes sont organisées dans l’année[45].

Jumelages modifier

Bollène est jumelée[46] avec les villes de

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 13 605 habitants[Note 6], en diminution de 0,09 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 0524 0644 2524 3134 6724 7444 7904 9454 931
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 8905 0075 4125 7035 4785 6385 3885 0755 484
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 5685 7196 0695 2655 4705 4695 0395 1958 312
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 27611 55511 43412 67913 90714 13013 83514 04013 673
2021 - - - - - - - -
13 605--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La ville possède sept groupes scolaires répartis sur l’ensemble de la commune accueillant chacun maternelles et élémentaires. Au total, 1 540 enfants y sont scolarisés[50].

  • Alexandre-Blanc (10 classes élémentaires et 5 classes maternelles pour un effectif total de 341 élèves)
  • Curie (14 classes élémentaires et 7 classes de maternelles pour un effectif total de 349 élèves)
  • Gabriel-Péri (3 classes élémentaires regroupées et 1 classe maternelle pour un effectif total de 62 élèves)
  • Jean-Giono (14 classes élémentaires et 7 classes de maternelles pour un effectif total de 349 élèves)
  • Joseph Duffaud (3 classes élémentaires regroupées et 1 classe maternelle pour un effectif total de 70 élèves)
  • Les Tamaris (8 classes élémentaires regroupées et 1 classe maternelle pour un effectif total de 135 élèves)
  • Sainte-Marie (école privée, 6 classes élémentaires et 4 classes de maternelle pour un effectif total de 240 élèves)[51]

De plus, elle a sur son territoire deux collèges (Paul-Eluard et Henri-Boudon) et le lycée Lucie-Aubrac[52], qui a obtenu le premier prix 2010 de l'architecture et du paysage décerné par le conseil général et le CAUE de Vaucluse[53].

Sports modifier

La ville possède de nombreux équipements sportifs[54] : six stades, trois gymnases, six courts de tennis, un espace multisports, cinq terrains de cage à cage, un skatepark, un plan d'eau, un hippodrome, des stands de tir, parcours pour des randonnées pédestres et cyclistes, boulodromes, etc. Les passionnés de courses hippiques peuvent se retrouver à l'hippodrome de la Levade.

Le plan d'eau permet la pratique de la planche à voile. Pêche.

Santé modifier

La ville de Bollène possède plusieurs structures d'accueil :

  • L'hôpital Louis-Pasteur, qui offre un possible accueil des seniors dans un service de long séjour. Il dispose d’une quarantaine de places.
  • Foyer-logement Daudet pour les seniors.

Médias modifier

La vie locale de Bollène est principalement couverte par le quotidien régional Vaucluse Matin (groupe Le Dauphiné Libéré), ainsi que par La Provence et La Marseillaise.

Cultes modifier

Différentes religions ont des lieux de culte sur la commune de Bollène : on peut ainsi trouver plusieurs églises catholiques[55], dont une collégiale, une église évangélique et deux mosquées (la deuxième créée en 2016 occupe l'ancienne discothèque l'équinoxe). La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[56]. La paroisse protestante réformée englobe quant à elle Saint-Paul-Trois-Châteaux (26), Bollène et Valréas (84), même si elle n'a plus de lieu de culte sur Bollène.

En juin 2008, la ville est consacrée au Sacré-Cœur par le maire Marie-Claude Bompard, renouvelant un vœu fait pour la première fois sous le roi Louis XIII[57]. Depuis, la consécration est renouvelée chaque année en la collégiale Saint-Martin, durant la fête du Sacré-Cœur[57].

Économie modifier

Une Zone d'aménagement concerté de 120 hectares est en cours de réalisation et sera entièrement destinée à la logistique. Elle devrait proposer à terme 285 000 m² d’entrepôts logistiques[58].

Création d'un important centre de formation (l'Espace Formation Tricastin)

Revenus de la population et fiscalité modifier

Imposition des ménages et des entreprises à Bollène en 2009[59].
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 9,90 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,18 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 50,87 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 21,88 % 0,00 % 23,16 % 3,84 %

La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[60]).

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 611 €, ce qui plaçait Bollène au 23 806e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[61].

Budget et fiscalité 2016 modifier

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[62] :

  • total des produits de fonctionnement : 26 213 000 , soit 1 871  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 21 856 000 , soit 1 560  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 6 324 000 , soit 451  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 6 177 000 , soit 441  par habitant.
  • endettement : 15 033 000 , soit 1 073  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,90 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,18 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,87 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 324 [63].

Industrie modifier

 
Le barrage de Donzère-Mondragon.

La commune de Bollène a sur son sol plusieurs fournisseurs importants d'énergie :

Tourisme modifier

Plusieurs sites touristiques à visiter, dont la vieille ville et la collégiale Saint-Martin de Bollène. Le site troglodyte de Barry [65].

Pour loger les touristes, on trouve sur la commune 12 hôtels de 1 à 3 étoiles, 3 campings, des gîtes et des chambres d'hôtes.

Agriculture modifier

Culture de la vigne et production de vin en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays de la Principauté d'Orange.

Culture locale et patrimoine modifier

Culture modifier

La municipalité propose régulièrement des spectacles et des animations, aussi bien dans la salle de spectacle Georges-Brassens, qu'en plein air, place de la Mairie.

Le festival des « Polymusicales » a lieu tous les ans durant tout l'été. Une vingtaine de concerts gratuits y sont proposés[66].

La ville possède un cinéma, situé en centre-ville (sur la place de la Mairie)[67].

Ce cinéma, à la fois grand public et « art et essai », est géré par une association indépendante qui propose également de nombreuses animations ou débats autour des films, et une fois par an un festival[68].

Vie locale modifier

Espace Curie[69].

Située à l'espace Curie, la Bibliothèque municipale[70] propose plus de 20 000 documents en prêt, une offre numérique[71], ainsi qu'une riche programmation culturelle.

Créé en 1956, le Conservatoire André Armand[72] accueille les élèves dès l’âge de 2 ans.

Les Archives municipales[73],[74], dont les plus vieux documents datent du XIIIe siècle, conservent la mémoire de Bollène et apportent de précieux renseignements sur l’administration communale, les travaux de voirie, ou encore la vie quotidienne des habitants (délibérations, registres d’état civil, instruction publique, bâtiments, cultes, ..).

Créé en 1982 par l’association Parlaren à Bouleno pour promouvoir et défendre la langue et la culture provençale, le Centre de Documentation Provençale[75] porte depuis 2017 le nom de Jean-Marc Courbet, en hommage et mémoire d’un de ses plus éminents membres fondateurs.

Bollène compte plus de 200 associations, toutes activités confondues.

Lieux et monuments modifier

La vieille ville de Bollène est parsemée d'hôtels particuliers (XVIIe et XVIIIe siècle)[77],[78],[79],[80] et de placettes.

Le patrimoine religieux

Le Barry modifier

 
Village troglodytique du Barry.
 
Détail du village troglodytique.

Le Barry est un village troglodytique avec au-dessus, un village médiéval et un château construit sur une motte[103],[104]. En 1976, le dernier habitant est un ermite[105]. Le site est interdit d'accès depuis 2009 à la suite d'éboulements de terrain [65].

Toponymie modifier

Barry a pour origine le mot celtique barros qui signifie rempart, muraille, fortification.

Historique modifier

Habitations troglodytes modifier

La plupart des habitations sont creusées dans une molasse sableuse du miocène appelé safre. Le site a été habité dès la Préhistoire. À l'intérieur des maisons, on trouve une pièce principale entourée de plusieurs alcôves, un évier, une cheminée[106]. À proximité, des puits servent de citernes et une soue est utilisée pour l'élevage du cochon.

En raison du caractère friable de ce grès calcaire tendre, le village a été abandonné à la fin du XIXe siècle, à cause des risques d'éboulements. La population s'est alors installée à Saint-Pierre de Sénos, au pied de la colline, là où se trouvait le relais romain de Sénomagus.

Village médiéval modifier

Il est situé au-dessus du village troglodytique, sur l'éperon rocheux défendu par le château fort. Les abrupts rocheux ont servi de défenses naturelles. On trouve les restes d'un rempart maçonné. L'église, placée parfois sous le vocable de saint André et parfois sous celui de saint Vincent, a totalement disparu.

Château modifier

Il peut remonter au XIe siècle ou au XIIe siècle, car le cartulaire de la commanderie de Richerenches[107], mentionne des donations :

  • 1136 ; Guichard de Barre
  • 1148 ; Guillaume de Barre
  • 1167 ; Pons de Barre
  • 1171 ; Pierre de Barre
  • 1174 ; Rosteing de Barre

Il passe ensuite à la famille Adhémar, puis Géraud Adhémar III vend le château en 1227 au prieur de Bollène. Le reste du fief sera acquis par le prieur en 1387, en même temps que le fief de Chabrières.

On pense que sa destruction date de la fin du XIVe siècle lorsque les bandes armées de Raimond de Turenne dévastent la région.

Oppidum modifier

L'oppidum protohistorique était probablement la capitale des Tricastinis, dont le territoire était situé approximativement entre les rives du Rhône et celle du Lez, englobant les villes actuelles de Bollène et de Montélimar. L'oppidum d'Aéria décrit par Strabon en -18 pourrait être celui de Bollène[108].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi[110] :

D'azur, au château d'or, ouvert de trois portes du champ, surmonté d'une clef d'or et d'une clef d'argent posées en sautoir[111].
La devise est Concorda Fortissima Turris[27].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Courtet 1876, p. 99.
  2. X. Delamarre : Dictionnaire de la langue gauloise (Errance, 2001), p. 229.
  3. Ollivier-Elliott 2003, p. 87.
  4. a et b Ollivier-Elliott 2003, p. 88.
  5. Ollivier-Elliott 2003, p. 96.
  6. Ollivier-Elliott 2003, p. 101.
  7. Ollivier-Elliott 2003, p. 106.
  8. L'eau dans la commune
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  11. « Orthodromie entre Bollène et Pont-Saint-Esprit », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  13. « Station Météo-France « Pont-Saint-Esprit », sur la commune de Pont-Saint-Esprit - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  44. Ordures ménagères et encombrants à Bollène
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  77. « Hôtel d'Alauzier », notice no PA00081974, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Hôtel de Justamond », notice no PA00081977, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Hôtel de Faucher », notice no PA00081976, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « Hôtel d'Alauzier-Guilhermier (ancien) », notice no PA00081975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  85. « Usine-barrage André-Blondel », notice no PA00082223, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. La collégiale Saint Martin
  87. « Eglise Saint-Martin », notice no PA00081971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Église paroissiale Saint-Martin », notice no PA00081972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. Le soutien de la Fondation du patrimoine pour la restauration de l'église
  90. Notice no PM84001148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune église Saint-Martin église basse
  91. Notice no PM84000293, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  92. « Eglise paroissiale Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  93. « Maison dite Maison Cardinale », notice no PA00081978, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  94. Édition 84A du 19/09/2009 du Vaucluse-Matin
  95. « Couvent des Ursulines (ancien) », notice no PA00081970, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. « Chapelle des Récollets », notice no PA00081968, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  97. « Chapelle Notre-Dame-du-Pont ou de Bonne-Aventure », notice no PA00081967, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  98. Notre Dame du Pont
  99. La chapelle des 3 croix à Bollène
  100. Chapelle des Trois Croix à Bollène
  101. « Chapelle Saint-Ariès », notice no PA00081969, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  102. « Tour de Bauzon et chapelle Saint-Blaise (ensemble) », notice no PA00081979, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  103. « Fort de Barry (restes du) », notice no PA00081973, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  104. Fascicule édité par l'office de tourisme
  105. « PHOTOS - Il faut sauver la grotte de l'ermite à Bollène ! », sur France Bleu, (consulté le ).
  106. Site troglodyte du Barry
  107. Richerenches était une commanderie des Templiers
  108. Bollène
  109. Le guide des pays du Ventoux de Dominique Bottani (1995), page 100.
  110. Rhône-lez-Provence : Bollène, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  111. Armorial des Communes de Vaucluse (Conseil général du Vaucluse).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • [Alauzier (d') 1956] « Louis d’Alauzier », Mémoires de l'Académie du Vaucluse, vol. 6, no 26 « Provence historique »,‎ , p. 16-20 (lire en ligne [sur provence-historique.mmsh.univ-aix.fr], consulté le ).
  • [Bailly 1985] Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Avignon, éd. A. Barthélemy, (1re éd. 1961) (ISBN 2903044279).  
  • [Bottani 1995] Dominique Bottani, Le guide des pays du Ventoux, éd. la Manufacture, (ISBN 2737703824), p. 98-100.  
  • [Courtet 1876] Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne).  
  • [Faucher 1905] Paul de Faucher, « Le pont de Bollène et sa chapelle de Notre-Dame de Bonne-Aventure, vulgo Notre-Dame-du-Pont », Mémoires de l'Académie de Vaucluse,‎ (lire en ligne [sur gallica]), p. 15-145 et p. 287-310.
  • [Ollivier-Elliott 2003] Patrick Ollivier-Elliott, « Bollène », dans Une Provence de senteurs, Aix-en-Provence, Édisud, , sur ... (ISBN 274490399X).  
  • [Prompsault 1887] J.L. Prompsault, Choix de notes sur l'histoire de Bollène précédé de la monographie des anciens fiefs de cette ville Barry - Bauzon - Chabrières, Avignon, éd. Seguin, .  
  • [Salch 1979] Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen-Âge en France, Strasbourg, éd. Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p. 166-167 (« Bollène »).
  • [Salch 1987] Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Publitotal, , 158 p. (ISBN 2-906700-09-6), p. 444, 495, et Carte no 14 « Provence-Alpes-Côte d'azur ».
  • [TGV Méditerranée 2001] Collectif, Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône (exposition du Musée de Valence, 6 décembre 2001 - 5 mai 2002), éd. Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, , 192 p. (ISBN 285056513X, présentation en ligne).

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