Patrick Pineau

acteur français
Patrick Pineau
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités

Patrick Pineau est un comédien et un metteur en scène de théâtre français.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Patrick Pineau naît près d'Angers. Il hésite entre une carrière dans l'agriculture et le football quand son père l'envoie en pension. Son professeur de français constitue une petite troupe de théâtre et suite à une blessure Patrick Pineau accepte le rôle du maître à danser dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière[1]. A 18 ans, il décide d'en faire son métier et emménage à Paris et s'inscrit à un cours municipal à Saint-Ouen-sur-Seine pendant plus de deux ans. Ne trouvant pas de rôle, il devient assistant-décorateur pendant un an puis se présente au Conservatoire national supérieur d'art dramatique qu'il réussit et a pour professeurs Denise Bonal, Michel Bouquet et Jean-Pierre Vincent[2].

Carrière modifier

En tant que comédien, il aborde les pièces classiques et modernes. Il débute avec Féroé la nuit de Michel Deutsch mis en scène par Georges Lavaudant, Le Magicien prodigieux de Pedro Calderón de la Barca, mis en scène par Jacques Nichet, Fantasio et Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset mis en scène par Jean-Pierre Vincent, Être sans père (Platonov) d’Anton Tchekhov mis en scène par Claire Lasne...

En 1997, Patrick Pineau devient membre de la troupe du théâtre de l'Odéon sous la direction de Georges Lavaudant qui le met en scène notamment dans Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche, Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, Ajax-Philoctète d'après Sophocle, Un fil à la patte de Georges Feydeau, La Mort de Danton de Georg Büchner[2],[3],[4].

Dès 1992, Patrick Pineau devient metteur en scène. Il monte Conversations sur la montagne d’Eugène Durif au Théâtre Ouvert, puis à l'Odéon Les Barbares de Maxime Gorki[5], Peer Gynt d'Henrik Ibsen en 2004 également dans la Cour d'honneur du Palais des papes au Festival d'Avignon[6].

De 2007 à 2010, il met en scène différentes pièces à MC93 Bobigny : Une demande en mariage, Tragédien malgré lui, L'Ours et Les Trois Sœurs d'Anton Tchekhov[7],[8], La Noce de Bertolt Brecht[9].

En 2011 pour le 65e anniversaire du Festival d'Avignon, Patrick Pineau monte Le Suicidé de Nikolaï Erdman dans la Carrière de Boulbon. Le comédien qui joue rarement dans ses mises en scène interprète le rôle principal après la défection d'Éric Elmosnino et a notamment pour partenaire Anne Alvaro[10],[1].

De 2011 à 2016, Patrick Pineau est artiste associé du Grand T à Nantes puis au Théâtre-Sénart[11] avec notamment Le Conte d'hiver de William Shakespeare[12] et Le Mandat, première pièce de Nikolaï Erdman, une satire du pouvoir russe interdite en 1930[13].

Filmographie modifier

Cinéma modifier

Télévision modifier

Court-métrage modifier

Théâtre modifier

Comédien modifier

Metteur en scène modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Mathilde La Bardonnie, « Patrick Pineau: « J’aime jouer en famille » », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le )
  2. a et b « LES DEBUTS DE PATRICK PINEAU AU THEATRE DE LA VILLE Juste avant le saut », sur Le Monde, (consulté le )
  3. Etienne Sorin, « Cyrano, le coffre et la gouaille », sur Le Figaro, (consulté le )
  4. Mathilde La Bardonnie, « Le Danton de Büchner à vif », sur Libération, (consulté le )
  5. Jean-Pierre Thibaudat, « «Barbares» d'un monde nouveau », sur Libération, (consulté le )
  6. René Solis, « Un grand «Peer» », sur Libération, (consulté le )
  7. René Solis, « Tchekhov, court et bon », sur Libération, (consulté le )
  8. Martine Silber, « Un Tchekhov dépouillé et maîtrisé », sur Le Monde, (consulté le )
  9. Jean-Pierre Thibaudat, « Patrick Pineau fait « La noce » à la MC93 », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  10. « Le suicidé mis en scène par Patrick Pineau ouvre le festival d'Avignon », sur France Info, (consulté le )
  11. Hugues Le Tanneur, « Patrick Pineau : «Le théâtre, c’est des vitamines» », sur Libération, (consulté le )
  12. Etienne Sorin, « Un Conte d'hiver poétique », sur Libération, (consulté le )
  13. Patrick Sourd, « Avec “Le Mandat”, Patrick Pineau exalte le rire russe révolutionnaire », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )

Liens externes modifier