Milla Baldo Ceolin

physicienne italienne
Milla Baldo Ceolin
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
PadoueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie des sciences de Turin ()
Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Enrico-Fermi (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Massimilla « Milla » Baldo Ceolin (, Legnago, Italie - ) est une physicienne des particules italienne[1].

Biographie modifier

Elle est la fille du propriétaire d'un petit atelier de mécanique[2]. Baldo Ceolin est diplômée de l'Université de Padoue en 1952 et six ans plus tard (1958), devient professeur de physique dans la même université. En 1963, elle est la première femme à occuper un poste de professeur, doyenne du département de physique, à cette université.

La découverte des antiparticules de protons et de neutrons a conduit Baldo-Ceolin à co-découvrir l'antilambda, le premier antihyperon, avec Derek Prowse après une conférence en 1957[3].

Dans les années 1970, elle est attirée par la physique des neutrinos. Elle est entrée dans l'expérience NUE au CERN, où elle travaille au sein de l'équipe d'Helmut Fraisser pour déterminer une valeur pour l'angle de Weinberg. Elle fait également partie de la collaboration italo-française-néerlandaise-norvégienne pour le le Super Synchrotron à Protons du CERN. Cette collaboration utilise une chambre à bulles de deutérium liquide pour explorer les interactions des neutrinos avec les protons et les neutrons[3].

En 1976, elle lance une expérience pour l'observation des oscillations électron-muon-neutrino, qui s'est ensuite poursuivie avec la contribution de la collaboration NOMAD (Neutrino Oscillation MAGnetic Detector)[4]. Elle déploie ses capacités de leadership au cours de ce projet collaboratif.

Elle a également soutenu le développement de l'expérience ICARUS et son installation dans le laboratoire du Gran Sasso.

À Padoue, de 1965 à 1968, elle est chef de la section locale de l'Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (INFN) et de 1973 à 1978, chef du département de physique.

En 1998, elle lance la série d'ateliers internationaux sur les télescopes à neutrinos à l' Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti[5]. Elle a notamment été coordinatrice des réseaux européens d'oscillateurs de neutrinos.

À sa mort, elle est toujours professeur émérite à l'Université de Padoue, rôle qui lui a été attribué en 1998[6],[7].

Prix modifier

Tout au long de sa carrière, elle a reçu les prix suivants[8] :

Références modifier

  1. « Faces and places: Milla Baldo Ceolin 1924–2011 », CERN Courier, vol. 52, no 2,‎ , p. 38 (lire en ligne)
  2. « Milla Baldo Ceolin, la signora dei neutrini | Scienza in Rete », Scienzainrete.it, (consulté le )
  3. a et b Bonolis et Friedlander, « Massimilla Baldo-Ceolin », Physics Today, vol. 65, no 8,‎ , p. 60 (DOI 10.1063/PT.3.1686, Bibcode 2012PhT....65h..60B)
  4. « Archives of Neutrino Oscillation MAgnetic Detector, NOMAD Collaboration », CERN Scientific & historical archives, CERN
  5. « Workshop: Neutrino telescopes », CERN Courier, vol. 30, no 4,‎ , p. 15–17 (lire en ligne)
  6. « CWP at physics.UCLA.edu // Milla Baldo-Ceolin », Cwp.library.ucla.edu, (consulté le )
  7. « Padova Loses Milla », Science20.com, (consulté le )
  8. « Milla Baldo Ceolin (1924-2011) - CERN Document Server », Cds.cern.ch (consulté le )

Liens externes modifier