L'angle de Weinberg, ou angle de mélange électrofaible, est un paramètre de la théorie électrofaible établissant une relation entre la masse des bosons W et Z : Cet angle représente la rotation effectuée lors de la brisure spontanée de symétrie sur le plan des bosons W0 et B0 lorsqu'ils produisent un boson Z et un photon selon la matrice suivante :

L’angle de Weinberg θW et ses relations avec les constantes de couplage g et g′ ainsi que e.
.

Afin de simplifier les calculs la quantité sin²θW est la plus souvent employée :

,

et sont les masses respectives d’un boson W± et d’un boson Z0, et avec .

Nom et historique modifier

L’éponyme de l’angle est le physicien américain Steven Weinberg, prix Nobel de physique en , avec Sheldon L. Glashow et M. Abdus Salam, pour « leurs contributions à la théorie unifiant les interactions faibles et électromagnétique, en particulier leur prédiction des courants neutres faibles »[1],[2],[3]. Weinberg a proposé l’angle dans un article paru dans la revue Physical Review D en [4] [5].

Notes et références modifier

  1. Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v.angle de Weinberg, p. 32, col. 1.
  2. Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v.Glashow-Weinberg-Salam (théorie de), p. 340, col. 2.
  3. Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v.Weinberg (Steven), p. 785, col. 1.
  4. Horváth 2011, § 10.8.2, p. 470 ; et réf., p. 473, col. 2.
  5. Weinberg 1972.

Voir aussi modifier

Publication originale de Weinberg modifier

  • [Weinberg 1972] (en) S. Weinberg, « Mixing angle in renormalizable theories of weak and electromagnetic interactions » [« Angle de mélange dans les théories renormalisables des interactions faibles et électromagnétiques »], Phys. Rev. D, vol. 5, no 8,‎ , art. no 12, p. 1962-1967 (DOI 10.1103/PhysRevD.5.1962, résumé).

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier