Milan-San Remo 2015

édition 2015 de Milan-San Remo, course cycliste italienne

La 106e édition de Milan-San Remo a eu lieu le . C'est la quatrième épreuve de l'UCI World Tour 2015 et en est la première course d'un jour. Cette course est également le premier des cinq monuments cyclistes de la saison.

Milan-San Remo 2015
Le peloton emmené par l'équipe Katusha.
Généralités
Course106e Milan-San Remo
CompétitionUCI World Tour 2015 1.UWT
Date22 mars 2015
Distance293 km
PaysITA Italie
Lieu de départMilan
Lieu d'arrivéeSanremo
Équipes25
Partants199
Arrivants160
Vitesse moyenne43,272 km/h
Site officielSite officiel
Résultats
VainqueurGER John Degenkolb (Giant-Alpecin)
DeuxièmeNOR Alexander Kristoff (Katusha)
TroisièmeAUS Michael Matthews (Orica-GreenEDGE)
◀20142016▶
Documentation

L'édition 2015 de la Primavera se dispute sur un parcours partant de Milan. D'une distance de 293 km, la course se termine sur la Via Roma de San Remo. Cette arrivée n'avait pas été utilisée depuis l'édition 2007 et constitue le principal changement de parcours par rapport à l'édition précédente. La suppression de l'ascension du Manie en 2014, supposée rendre le parcours plus favorable aux sprinteurs, est confirmée par l'organisation. Cinq difficultés sont néanmoins présentes durant les 55 derniers kilomètres de la course.

Malgré plusieurs attaques dans les derniers kilomètres de course, l'épreuve italienne se termine par un sprint. Celui-ci est remporté par l'Allemand John Degenkolb (Giant-Alpecin) devant respectivement le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha), tenant du titre, et l'Australien Michael Matthews (Orica-GreenEDGE).

Présentation modifier

Cette édition de Milan-San Remo a lieu le dimanche à la place du samedi comme depuis 2013. C'est la première classique de l'année mais également le premier des cinq monuments, les plus importantes des courses d'un jour du calendrier mondial[1]. Elle se déroule comme traditionnellement le week-end suivant la fin de Tirreno-Adriatico.

Tracé modifier

Histoire du parcours modifier

Le parcours de Milan-San Remo a évolué au fil des éditions, avec des montées ajoutées à divers points du parcours de façon à le rendre plus difficile et contrecarrer la domination des sprinteurs. La première ascension introduite a été le Poggio en 1962, suivi par la Cipressa en 1982[1]. La difficulté du tracé s'est accentuée en 2008 avec l'introduction de l'ascension du Manie, une difficulté placée à 90 km de l'arrivée et visant à servir d'écrémage avant la suite de l'épreuve. De même l'arrivée de la course a été modifiée en 2008 passant de la Via Roma à la Lungomare Italo Calvino, un kilomètre plus loin[2]. D'autres changements ont été prévus pour l'édition 2014. La montée du Manie a été retirée du parcours cette année-là. Une nouvelle montée, la Pompeiana, était alors prévue entre la Cipressa et le Poggio, mais a été écartée après des glissements de terrain ayant rendu la route dangereuse[3].

L'édition 2015 de la course est similaire à celle de l'année précédente et ne comporte donc pas les ascensions du Manie et de la Pompeiana. Le tracé, dévoilé le ressemble à celui utilisé jusqu'à 2007, avec le retour de l'arrivée traditionnelle sur la Via Roma, le principal changement de la course par rapport à l'édition précédente[4],[5]. Le directeur de course, Mauro Vegni, annonce après l'arrivée de l'édition 2015 que ce tracé sera utilisé à nouveau dans les éditions suivantes, sans ascension supplémentaire. L'objectif est que la course puisse être accessible à la fois aux sprinteurs et aux attaquants[5].

Détail du tracé modifier

Milan-San Remo est la plus longue course d'un jour du calendrier cycliste professionnel. L'édition 2015 de la Primavera est de 293 km[1]. L'épreuve commence à Milan , sur la Via della Chiesa Rossa. De Milan, la première partie du parcours est relativement plate et sillonne les provinces de Milan, Pavie et Alexandrie. Les coureurs atteignent ensuite la province de Gênes et sont confrontés à une première ascension, le Passo del Turchino, une montée longue et douce sans difficulté significative. La descente, cependant, est sinueuse, favorisant les coureurs placés à l'avant du peloton. Les 80 km qui suivent sont à nouveau courus sur terrain plat. Cette partie du parcours, qui traverse la province de Savone, amène les coureurs à longer la côte méditerranéenne[R 1],[1],[6].

Après environ 240 km de course, le parcours passe dans la province d'Imperia. Les coureurs font alors face à une série d'ascensions connues sous le nom de Capi : le Capo Mele après 241,7 km, le Capo Cervo après 246,4 km et le Capo Berta après 254,3 km[R 2]. Restant alors moins de 40 km de course, le parcours comporte une courte section plate avant que les coureurs n'entament la montée de la Cipressa, lieu traditionnel de la course où les équipes tentent de positionner leur chef de file aux avant-postes du peloton. La Cipressa est une montée de 5,6 km de long avec une pente moyenne de 4,1%[R 3]. Son sommet est à 21,5 km de la ligne d'arrivée[R 2].

Après la descente de la Cipressa, s'ensuit une section de 9 kilomètres de plat avec fréquemment du vent de face[1]. Les coureurs abordent ensuite la montée finale de la course, le Poggio. Sa longueur est de 3,7 km de long, avec une pente moyenne de 3,7% et un maximum de 8%[R 3]. Le sommet du Poggio se situe à 5,5 km de l'arrivée[R 2]. La descente du Poggio est qualifiée de technique pour les coureurs[7]. Au bas de la descente, il reste 2,3 km, sur de grands axes urbains et une dernière ligne droite de 750 m de long se terminant par la Via Roma de San Remo[R 4]. Le changement d'arrivée amène la course à être réduite d'un kilomètre par rapport au sommet du Poggio, ce qui peut être favorable à des coureurs ayant porté une offensive dans cette difficulté[1].

Équipes modifier

L'organisateur RCS Sport a communiqué la liste des équipes invitées pour l'ensemble des courses organisées par cette société au niveau UCI World Tour en 2015, à savoir Milan-San Remo mais aussi Tirreno-Adriatico, le Tour de Lombardie et le Tour d'Italie, le [8],[R 5]. Vingt-cinq équipes, composées chacune de huit coureurs[R 6], participent à ce Milan-San Remo, les dix-sept WorldTeams et huit équipes continentales professionnelles :

Équipes continentales professionnelles
Nom de l'équipe Pays Code
Androni Giocattoli   Italie AND
Bardiani CSF   Italie BAR
Bora-Argon 18   Allemagne BOA
CCC Sprandi Polkowice   Pologne CCC
Cofidis   France COF
Colombia   Colombie COL
MTN-Qhubeka   Afrique du Sud MTN
Novo Nordisk   États-Unis TNN

Règlement de la course modifier

Comité d'organisation modifier

Milan-San Remo est une course organisée par RCS Sport dirigée par Riccardo Taranto. Au niveau technico-sportif, la direction de l'évènement est assurée par Mauro Vegni, la direction de course par Stefano Allocchio et Raffaele Babini. L'organisation de la course comporte également des directions consacrées aux médias, au marketing et communication, commerciale, logistique ainsi que d'administration et de contrôle[R 7].

Délais d'arrivée modifier

Lors d'une course cycliste, les coureurs sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti à la suite du premier pour pouvoir être classés. Ces délais sont variables selon la difficulté d'une course. Lors de cette édition de Milan-San Remo, les délais prévus sont de 8 % du temps du vainqueur, conformément au règlement de l'Union cycliste internationale (UCI)[R 6].

Primes modifier

Les vingt prix sont attribués suivant le barème de l'UCI[9],[10].

Sur ce Milan-San Remo, le total des prix distribués est de 50 000 [R 6]. Cette somme se décompose ainsi : le 1er remporte 20 000 , le deuxième 10 000 , le troisième 5 000 , le quatrième 2 500 , le cinquième 2 000 , le sixième et le septième 1 500 , le huitième et le neuvième 1 000 , et 500  du dixième au vingtième[R 6].


Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e à 20e
Prix 20 000  10 000  5 000  2 500  2 000  1 500  1 500  1 000  1 000  500 

Protection de l'environnement modifier

Deux zones de ravitaillement existent dans la course pour les coureurs, situées à 136 km et 225 km de course. Avant et après ces zones, l'organisation met en place des « zones vertes » pour collecter des déchets liés à la course. Du personnel de l'organisation est également affecté à la récupération des déchets issus de l'épreuve italienne. Des conteneurs de tri sélectif sont également installés dans les zones d'accueil de la course[R 6].

Favoris modifier

 
Alexander Kristoff, tenant du titre et favori pour cette édition de Milan-San Remo.

Malgré la présence de plusieurs côtes dans les derniers kilomètres du parcours, Milan-San Remo est souvent une course qui réussit aux sprinteurs[11]. Vainqueur de l'édition 2014, le Norvégien Alexander Kristoff de l'équipe Katusha apparaît comme le principal favori de l'épreuve, d'autant plus qu'il totalise cinq victoires depuis le début de la saison[12]. La longueur de la course et les conditions météorologiques froides sont également un atout en sa faveur[13]. Bien qu'il souffre d'un virus dans les semaines qui précèdent la course[14], causant notamment son abandon sur Tirreno-Adriatico[1], Mark Cavendish, de l'équipe Etixx-Quick Step, est l'un des principaux rivaux du tenant du titre. Vainqueur de l'épreuve en 2009, il a notamment battu Alexander Kristoff lors de Kuurne-Bruxelles-Kuurne[13]. D'autres sprinteurs sont annoncés comme de possibles vainqueurs, comme Michael Matthews (Orica-GreenEDGE), John Degenkolb (Giant-Alpecin), André Greipel (Lotto-Soudal), Peter Sagan (Tinkoff-Saxo), Juan José Lobato (Movistar), Giacomo Nizzolo (Trek Factory Racing), Ben Swift (Sky), Edvald Boasson Hagen (MTN-Qhubeka) ou encore Nacer Bouhanni (Cofidis)[12],[15].

Le Suisse Fabian Cancellara (Trek Factory Racing) fait lui aussi figure de favori, dans le cas où un ou plusieurs coureurs profiteraient des difficultés présentes sur la fin du parcours pour attaquer. Vainqueur en 2008 et présent sur le podium des quatre dernières éditions, il est cité comme l'un des coureurs pouvant profiter d'une course plus sélective, à l'image des Belges Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet, de l'équipe BMC Racing, de Tony Gallopin (Lotto-Soudal), de Ian Stannard (Sky), ou encore les deux membres de l'équipe Etixx-Quick Step, le Tchèque Zdeněk Štybar et le champion du monde polonais Michał Kwiatkowski[11],[12],[1].

Récit de la course modifier

 
Jan Bárta est l'un des premiers attaquants de la journée.

La course débute à Milan dans des conditions froides et humides. Un groupe de quatre coureurs composé de Jan Bárta (Bora-Argon 18), Sebastián Molano (Colombia), Andrea Peron (Novo Nordisk) et Maarten Tjallingii (Lotto NL-Jumbo) s'échappe dès les premiers kilomètres. Ils sont rapidement rejoints par Tiziano Dall'Antonia et Marco Frapporti, tous les deux membres de la formation Androni Giocattoli, Matteo Bono (Lampre-Merida), Serge Pauwels (MTN-Qhubeka), Adrian Kurek (CCC Sprandi Polkowice), Stefano Pirazzi (Bardiani CSF) et Julien Bérard (AG2R La Mondiale). Ce groupe de onze coureurs voit son avance sur le peloton se porter jusqu'à onze minutes. L'écart se réduit à sept minutes après 100 kilomètres de course, notamment sous l'action des équipes Katusha et Trek Factory Racing qui mènent la chasse. Alors que le groupe de tête franchit le Passo del Turchino, son avance n'est plus que de cinq minutes. Les conditions météorologiques s'améliorent et la route s'assèche alors que les coureurs atteignent le bord de mer[16],[17].

Le peloton se rapproche à trois minutes des échappés alors qu'il reste 50 kilomètres à parcourir. Dans le capo Berta, Stefano Pirazzi place une attaque. Le groupe de tête se disloque et seuls Matteo Bono, Julien Bérard et Serge Pauwels se montrent capables de suivre Pirazzi. L'équipe Sky accélère l'allure du peloton dans la descente. Luke Rowe, Geraint Thomas et Ben Swift, les trois coureurs de la formation britannique, se détachent à la suite de la chute de leur coéquipier Salvatore Puccio, qui entraîne avec lui Christopher Juul Jensen, le coureur de Tinkoff-Saxo, touché au visage[16],[18].

À 30 kilomètres de l'arrivée, Matteo Bono est seul en tête. Les trois coureurs de la formation Sky maintiennent leur avance sur le peloton grâce au travail de Luke Rowe tout en reprenant un à un les coureurs de l'échappée initiale. Plusieurs coureurs rejoignent le groupe Sky, dont Zdeněk Štybar (Etixx-Quick Step) et Greg Van Avermaet (BMC Racing), tandis que les coureurs d'Orica-GreenEDGE assure le rythme en tête du peloton. La jonction entre les différents groupes s'opère alors que la course atteint le pied de la Cipressa. Arnaud Démare, le sprinteur français de l'équipe FDJ, perd toute chance de victoire après une chute. Plusieurs attaques rythment la montée de la Cipressa, notamment sous l'action des coureurs de BMC Racing et de Sky. En queue de peloton, plusieurs sprinteurs montrent des signes de fatigue, à l'image de Mark Cavendish (Etixx-Quick Step), Alexander Kristoff (Katusha) et Nacer Bouhanni (Cofidis)[16],[18]. Mark Cavendish est d'ailleurs victime d'un saut de chaîne, ce qui l'oblige à fournir de nombreux efforts pour rester au contact du groupe. L'énergie qu'il dépense ainsi ne lui permet pas de défendre ses chances dans les derniers kilomètres de l'épreuve[19].

 
John Degenkolb, vainqueur de la course.

Au terme de la descente de la Cipressa, après une première brève attaque de Filippo Pozzato (Lampre-Merida), Daniel Oss (BMC Racing) et Geraint Thomas se portent en tête et comptent 20 secondes d'avance à 14 kilomètres de l'arrivée, au pied de la montée du Poggio di San Remo. Lors de cette montée, Thomas attaque et se trouve seul en tête pendant que le peloton est mené par Luca Paolini (Katusha), qui n'arrive pas à réduire l'écart avec le Britannique. S'ensuivent alors une accélération de Philippe Gilbert (BMC Racing) puis de son coéquipier Greg Van Avermaet. Van Avermaet est poursuivi par Peter Sagan (Tinkoff-Saxo), Julián Arredondo (Trek Factory Racing) et Michael Matthews (Orica-GreenEDGE)[17]. Au sommet du Poggio, Van Avermaet et Thomas sont en tête avec quelques secondes d'avance sur les poursuivants qui devancent eux-mêmes le peloton de quelques secondes[17].

Un peloton d'une trentaine de coureurs bascule dans la descente. Dans celle-ci, Philippe Gilbert tombe, entraînant dans sa chute Gerald Ciolek (MTN-Qhubeka), Michał Kwiatkowski (Etixx-Quick Step) et Zdeněk Štybar. Un regroupement général s'opère à 4,4 km de l'arrivée malgré une nouvelle attaque de Van Avermaet[17]. La victoire se joue au sprint. Le tenant du titre Alexander Kristoff, entouré d'un seul coéquipier en la personne de Luca Paolini, place son effort trop tôt. Il est devancé dans les cinquante derniers mètres par l'Allemand John Degenkolb (Giant-Alpecin). Michael Matthews (Orica-GreenEDGE) prend la troisième place[16],[20]. John Degenkolb, qui remporte sa première victoire dans une grande classique, est le quatrième allemand à s'imposer dans Milan-San Remo après Rudi Altig, Erik Zabel et Gerald Ciolek[21].

Classements modifier

Classement final modifier

UCI World Tour modifier

Ce Milan-San Remo attribue des points pour l'UCI World Tour 2015, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.

Position[22],[23] 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e
Classement général 100 80 70 60 50 40 30 20 10 4

Grâce aux 100 points attribués au vainqueur de la course, John Degenkolb se hisse au 4e rang du classement de l'UCI World Tour. Il compte alors 102 points, soit 96 de retard sur le leader australien Richie Porte, vainqueur de Paris-Nice. La formation Sky conserve la tête du classement par équipes, tandis que l'Australie fait de même au classement par nations, grâce à la troisième place de Michael Matthews à l'issue de la course[24].

Classement individuel modifier

Ci-dessous, le classement individuel de l'UCI World Tour à l'issue de la course[25].

Classement individuel
Rang Coureur Équipe Points
1   Richie Porte Sky 198
2   Rohan Dennis BMC Racing 114
3   Nairo Quintana Movistar 106
4   John Degenkolb Giant-Alpecin 102
5   Michał Kwiatkowski Etixx-Quick Step 89
6   Alexander Kristoff Katusha 87
7   Bauke Mollema Trek Factory Racing 84
8   Michael Matthews Orica-GreenEDGE 79
9   Simon Špilak Katusha 78
10   Cadel Evans BMC Racing 76

Classement par pays modifier

Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course[26].

Classement par pays
Rang Pays Points
1   Australie 473
2   Colombie 191
3   Pays-Bas 189
4   Espagne 162
5   Italie 154
6   France 122
7   Allemagne 111
8   Pologne 91
9   Norvège 87
10   Slovénie 78

Classement par équipes modifier

Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course[27].

Classement par équipes
Rang Équipe Points
1   Sky 290
2   Movistar 206
3   BMC Racing 199
4   Katusha 171
5   Etixx-Quick Step 170
6   Lampre-Merida 167
7   Giant-Alpecin 166
8   Tinkoff-Saxo 132
9   Orica-GreenEDGE 131
10   Trek Factory Racing 128

Bilan et réactions modifier

 
Troisième de l'épreuve pour sa première participation, Michael Matthews se montre néanmoins déçu de son résultat.

Cette édition de Milan-San Remo est marquée par une issue favorable aux sprinteurs comparativement aux coureurs souhaitant une course plus sélective[28]. Les trois coureurs présents sur le podium, John Degenkolb, Alexander Kristoff et Michael Matthews ont en commun d'avoir eu la même préparation pour la Primavera, ayant tous les trois participé et terminé la semaine précédente Paris-Nice plutôt que Tirreno-Adriatico, autre course par étapes d'une semaine de niveau World Tour organisée par la même société que Milan-San Remo, RCS Sport. Sur les cinq dernières éditions de la Primavera, de 2011 à 2015, quatre de ses vainqueurs ont ainsi préparé leur course sur la « course au soleil » qui a l'avantage de commencer et de se terminer deux jours avant Tirreno-Adriatico. Le podium et notamment la présence de Degenkolb ou Matthews marque également l'avènement d'une génération de coureurs nés à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 comparativement à des coureurs plus âgés symbolisés par Fabian Cancellara ou Tom Boonen[29].

Après la course, John Degenkolb savoure une victoire qui contraste avec sa déception de l'édition 2014 lors de laquelle une crevaison l'avait empêché de se battre pour la victoire : « J'avais connu l'an dernier la plus grande déception de ma carrière. Aujourd'hui, c'est la plus belle victoire[30]. » Il attribue notamment sa victoire au fait qu'il n'ait pas été considéré comme l'un des principaux favoris de l'épreuve après ses performances moyennes sur Paris-Nice, et remercie le travail de ses coéquipiers, en particulier Bert De Backer et Tom Dumoulin[31]. Bien qu'il possède déjà un solide palmarès dans les classiques ou les Grands tours, il remporte là son premier « monument[28] ».

Alexander Kristoff, quant à lui, exprime sa déception malgré sa deuxième place, et son incapacité à conserver son titre. Il explique avoir ressenti de la fatigue dans le final de la course et déplore le fait d'avoir lancé son sprint trop tôt, en l'absence de ses coéquipiers[32]. Bien qu'il obtienne la troisième place pour sa première participation à Milan-San Remo, Michael Matthews s'estime déçu de son résultat final après avoir eu de bonnes sensations dans la Cipressa et le Poggio[33]. Peter Sagan regrette lui aussi sa quatrième place et reconnaît qu'il se trouvait trop loin de la tête du peloton dans les derniers virages, se trouvant ainsi obligé de fournir un effort supplémentaire pour dépasser les coureurs qui le précédaient, ce qui lui vaut d'avoir manqué d'énergie dans les derniers mètres[34].

Vainqueur en 2008, le Suisse Fabian Cancellara pense avoir commis une erreur dans le sprint, ne sachant quelle roue prendre, tout en regrettant de n'avoir pas attaqué plus tôt dans la course[35]. Présent dans l'échappée, Julien Bérard reconnaît que celle-ci était une « cause perdue », mais se dit satisfait d'avoir passé la journée à l'avant[36].

Liste des participants modifier

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Milan-San Remo Pos Position à l'arrivée de la course
    Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
Katusha
KAT
Num Coureur Pos
1   Alexander Kristoff (NOR) 2e
2   Jacopo Guarnieri (ITA) 92e
3   Marco Haller (AUT) 60e
4   Alexandr Kolobnev (RUS) 73e
5   Dmitry Kozontchuk (RUS) 94e
6   Sergueï Lagoutine (RUS) 65e
7   Luca Paolini (ITA) 30e
8   Gatis Smukulis (LAT) AB
Directeur sportif : José Azevedo
AG2R La Mondiale
ALM
Num Coureur Pos
11   Rinaldo Nocentini (ITA) 27e
12   Jan Bakelants (BEL) 44e
13   Julien Bérard (FRA) 135e
14   Samuel Dumoulin (FRA) 111e
15   Patrick Gretsch (GER) AB
16   Matteo Montaguti (ITA) 48e
17   Christophe Riblon (FRA) AB
18   Johan Vansummeren (BEL) 156e
Directeur sportif : Artūras Kasputis
Androni Giocattoli
AND
Num Coureur Pos
21   Franco Pellizotti (ITA) 53e
22   Marco Bandiera (ITA) 83e
23   Tiziano Dall'Antonia (ITA) AB
24   Marco Frapporti (ITA) AB
25   Oscar Gatto (ITA) 43e
26   Simone Stortoni (ITA) 117e
27   Serghei Țvetcov (ROU) 126e
28   Fabio Taborre (ITA) AB
Directeur sportif : Giovanni Ellena
Astana
AST
Num Coureur Pos
31   Vincenzo Nibali (ITA)   (Route) 45e
32   Lars Boom (NED) 51e
33   Borut Božič (SLO) 58e
34   Andriy Grivko (UKR) 77e
35   Andrea Guardini (ITA) 139e
36   Alexey Lutsenko (KAZ) 57e
37   Michele Scarponi (ITA) 21e
38   Ruslan Tleubayev (KAZ) 140e
Directeur sportif : Giuseppe Martinelli
Bardiani CSF
BAR
Num Coureur Pos
41   Enrico Battaglin (ITA) 96e
42   Enrico Barbin (ITA) AB
43   Nicola Boem (ITA) AB
44   Luca Chirico (ITA) 103e
45   Sonny Colbrelli (ITA) 18e
46   Stefano Pirazzi (ITA) AB
47   Paolo Simion (ITA) 141e
48   Edoardo Zardini (ITA) 119e
Directeur sportif : Roberto Reverberi
BMC Racing
BMC
Num Coureur Pos
51   Philippe Gilbert (BEL) 55e
52   Alessandro De Marchi (ITA) 66e
53   Silvan Dillier (SUI) 38e
54   Daniel Oss (ITA) 50e
55   Manuel Quinziato (ITA) 42e
56   Michael Schär (SUI) AB
57   Greg Van Avermaet (BEL) 19e
58   Danilo Wyss (SUI) 74e
Directeur sportif : Valerio Piva
Bora-Argon 18
BOA
Num Coureur Pos
61   Jan Bárta (CZE) 121e
62   Cesare Benedetti (ITA) 124e
63   Sam Bennett (IRL) 78e
64   Zakkari Dempster (AUS) 106e
65   Bartosz Huzarski (POL) 98e
66   Cristiano Salerno (ITA) 89e
67   Björn Thurau (GER) 109e
68   Paul Voss (GER) AB
Directeur sportif : Enrico Poitschke
CCC Sprandi Polkowice
CCC
Num Coureur Pos
71   Grega Bole (SLO) 16e
72   Christian Delle Stelle (ITA) 142e
73   Tomasz Kiendyś (POL) 153e
74   Adrian Kurek (POL) 134e
75   Jarosław Marycz (POL) 150e
76   Bartłomiej Matysiak (POL)   (Route) 88e
77   Maciej Paterski (POL) 22e
78   Branislau Samoilau (BLR) 87e
Directeur sportif : Gabriele Missaglia
Cofidis
COF
Num Coureur Pos
81   Nacer Bouhanni (FRA) 6e
82   Gert Jõeäär (EST) AB
83   Christophe Laporte (FRA) 129e
84   Cyril Lemoine (FRA) 54e
85   Adrien Petit (FRA) AB
86   Dominique Rollin (CAN) AB
87   Florian Sénéchal (FRA) 75e
88   Louis Verhelst (BEL) AB
Directeur sportif : Stéphane Augé
Colombia
COL
Num Coureur Pos
91   Edwin Ávila (COL) 154e
92   Fabio Duarte (COL) AB
93   Sebastián Molano (COL) AB
94   Carlos Quintero (COL) 107e
95   Brayan Ramírez (COL) 118e
96   Carlos Ramírez (COL) AB
97   Miguel Ángel Rubiano (COL) 155e
98   Juan Pablo Valencia (COL) 102e
Directeur sportif : Valerio Tebaldi
Etixx-Quick Step
EQS
Num Coureur Pos
101   Michał Kwiatkowski (POL)   (Route) 67e
102   Mark Cavendish (GBR) 46e
103   Michał Gołaś (POL) 86e
104   Mark Renshaw (AUS) 120e
105   Fabio Sabatini (ITA) 122e
106   Zdeněk Štybar (CZE)   (Route) 56e
107   Stijn Vandenbergh (BEL) 138e
108   Julien Vermote (BEL) 68e
Directeur sportif : Davide Bramati
FDJ
FDJ
Num Coureur Pos
111   Arnaud Démare (FRA)   (Route) 127e
112   William Bonnet (FRA) 136e
113   Sébastien Chavanel (FRA) 160e
114   Matthieu Ladagnous (FRA) 32e
115   Johan Le Bon (FRA) 145e
116   Yoann Offredo (FRA) 34e
117   Laurent Pichon (FRA) 33e
118   Benoît Vaugrenard (FRA) 128e
Directeur sportif : Frédéric Guesdon
IAM
IAM
Num Coureur Pos
121   Sylvain Chavanel (FRA) 23e
122   Heinrich Haussler (AUS)   (Route) 80e
123   Roger Kluge (GER) AB
124   Jérôme Pineau (FRA) 76e
125   Vicente Reynés (ESP) 115e
126   Aleksejs Saramotins (LAT) 101e
127   David Tanner (AUS) AB
128   Jonas Van Genechten (BEL) 132e
Directeur sportif : Kjell Carlström
Lampre-Merida
LAM
Num Coureur Pos
131   Filippo Pozzato (ITA) 41e
132   Niccolò Bonifazio (ITA) 5e
133   Matteo Bono (ITA) 112e
134   Davide Cimolai (ITA) 8e
135   Rui Costa (POR) AB
136   Manuele Mori (ITA) 82e
137   Maximiliano Richeze (ARG) 93e
138   José Serpa (COL) 52e
Directeur sportif : Mario Scirea
Lotto-Soudal
LTS
Num Coureur Pos
141   André Greipel (GER)   (Route) 47e
142   Kris Boeckmans (BEL) AB
143   Tony Gallopin (FRA) 9e
144   Adam Hansen (AUS) 63e
145   Jürgen Roelandts (BEL) 11e
146   Marcel Sieberg (GER) 116e
147   Jelle Vanendert (BEL) 49e
148   Tim Wellens (BEL) 15e
Directeur sportif : Herman Frison
Movistar
MOV
Num Coureur Pos
151   Alejandro Valverde (ESP) 20e
152   Alex Dowsett (GBR) 158e
153   Ion Izagirre (ESP)   (Route) 24e
154   Juan José Lobato (ESP) 85e
155   Adriano Malori (ITA) 90e
156   José Joaquín Rojas (ESP) 81e
157   Jasha Sütterlin (GER) 133e
158   Giovanni Visconti (ITA) 72e
Directeur sportif : José Luis Jaimerena
MTN-Qhubeka
MTN
Num Coureur Pos
161   Gerald Ciolek (GER) 59e
162   Edvald Boasson Hagen (NOR) 10e
163   Steve Cummings (GBR) 157e
164   Matthew Goss (AUS) 79e
165   Reinardt Janse van Rensburg (RSA) 36e
166   Serge Pauwels (BEL) AB
167   Kristian Sbaragli (ITA) 71e
168   Jacobus Venter (RSA) 100e
Directeur sportif : Jens Zemke
Orica-GreenEDGE
OGE
Num Coureur Pos
171   Michael Matthews (AUS) 3e
172   Simon Clarke (AUS) 97e
173   Luke Durbridge (AUS) AB
174   Mathew Hayman (AUS) 62e
175   Michael Hepburn (AUS) AB
176   Daryl Impey (RSA) 35e
177   Jens Mouris (NED) AB
178   Simon Yates (GBR) 37e
Directeur sportif : Matthew White
Cannondale-Garmin
TCG
Num Coureur Pos
181   Ramūnas Navardauskas (LTU) 40e
182   Jack Bauer (NZL) 108e
183   Nathan Haas (AUS) 28e
184   Lasse Norman Hansen (DEN) 95e
185   Benjamin King (USA) AB
186   Sebastian Langeveld (NED)   (Route) 14e
187   Moreno Moser (ITA) 137e
188   Davide Villella (ITA) AB
Directeur sportif : Fabrizio Guidi
Giant-Alpecin
TGA
Num Coureur Pos
191   John Degenkolb (GER) 1er
192   Bert De Backer (BEL) 149e
193   Roy Curvers (NED) 104e
194   Koen de Kort (NED) 69e
195   Tom Dumoulin (NED) 25e
196   Chad Haga (USA) 152e
197   Albert Timmer (NED) 151e
198   Zico Waeytens (BEL) 70e
Directeur sportif : Marc Reef
Lotto NL-Jumbo
TLJ
Num Coureur Pos
201   Maarten Tjallingii (NED) 114e
202   Rick Flens (NED) 147e
203   Moreno Hofland (NED) 110e
204   Tom Leezer (NED) 113e
205   Bert-Jan Lindeman (NED) 91e
206   Paul Martens (GER) 17e
207   Bram Tankink (NED) 39e
208   Robert Wagner (GER) 144e
Directeur sportif : Erik Dekker
Novo Nordisk
TNN
Num Coureur Pos
211   Kevin De Mesmaeker (BEL) 159e
212   Joonas Henttala (FIN) 146e
213   David Lozano (ESP) AB
214   Javier Mejías (ESP) 99e
215   Andrea Peron (ITA) AB
216   Charles Planet (FRA) 143e
217   Martijn Verschoor (NED) NP
218   Christopher Williams (AUS) AB
Directeur sportif : Massimo Podenzana
Sky
SKY
Num Coureur Pos
221   Ben Swift (GBR) 13e
222   Bernhard Eisel (AUT) AB
223   Andrew Fenn (GBR) AB
224   Lars Petter Nordhaug (NOR) 105e
225   Salvatore Puccio (ITA) AB
226   Luke Rowe (GBR) 130e
227   Ian Stannard (GBR) AB
228   Geraint Thomas (GBR) 31e
Directeur sportif : Dario Cioni
Tinkoff-Saxo
TCS
Num Coureur Pos
231   Peter Sagan (SVK)   (Route) 4e
232   Daniele Bennati (ITA) AB
233   Manuele Boaro (ITA) 123e
234   Maciej Bodnar (POL) 125e
235   Matti Breschel (DEN) 12e
236   Christopher Juul Jensen (DEN) AB
237   Roman Kreuziger (CZE) 29e
238   Matteo Tosatto (ITA) 148e
Directeur sportif : Bruno Cenghialta
Trek Factory Racing
TFR
Num Coureur Pos
241   Fabian Cancellara (SUI) 7e
242   Eugenio Alafaci (ITA) AB
243   Julián Arredondo (COL) 64e
244   Fabio Felline (ITA) 26e
245   Giacomo Nizzolo (ITA) 84e
246   Yaroslav Popovych (UKR) AB
247   Grégory Rast (SUI) 61e
248   Hayden Roulston (NZL) 131e
Directeur sportif : Adriano Baffi

Notes et références modifier

Roadbook modifier

  1. Roadbook 2015, p. 28-29
  2. a b et c Roadbook 2015, p. 23
  3. a et b Roadbook 2015, p. 24
  4. Roadbook 2015, p. 26
  5. Roadbook 2015, p. 13
  6. a b c d et e Roadbook 2015, p. 40-41
  7. Roadbook 2015, p. 9

Autres références modifier

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  2. (en) Hedwig Kröner aidé de Susan Westemeyer, « 'Maniac' enters Milano-Sanremo », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
  3. (en) Gregor Brown, « Milan-San Remo 2015 route confirmed », sur cyclingweekly.co.uk, (consulté le ).
  4. « Ora è ufficiale: la 'Milano-Sanremo 2015' arriverà in via Roma. Traguardo del 'Giro' invece su lungomare Calvino », sur sanremonews.it, .
  5. a et b (en) Stephen Farrand, « Milan-San Remo to remain a race for the sprinters says Vegni », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
  6. (en) « 106th Milano-Sanremo (1.UWT) - Details », sur procyclingstats.com (consulté le ).
  7. (en) Richard Windsor, « Michal Kwiatkowski thanks his helmet after Poggio crash », sur cyclingweekly.co.uk, (consulté le ).
  8. « 2015 : Les wild-cards délivrées par RCS »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur velo-club.net, .
  9. [PDF] « Règlement UCI du sport cycliste - Titre Ier, organisation générale du sport cycliste - Chapitre II, épreuves - Article 1.2.069, prix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fr.uci.ch, UCI, version au 1er novembre 2014 (consulté le )
  10. [PDF] « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre VI, épreuves par étapes - Article 2.6.022, prix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fr.uci.ch, UCI, version au 24 septembre 2014 (consulté le )
  11. a et b « Cyclisme - Milan Sanremo : Au bout de la plus longue des classiques », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, (consulté le ).
  12. a b et c Baptiste Bouthier, « Les favoris de la rédac », sur velochrono.fr, (consulté le ).
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  14. Antonin Auvinet, « Cavendish tout juste remis d'un virus », sur cyclismactu.fr, (consulté le ).
  15. Benoit Laurenti, « Les sprinters favoris à la victoire ? », sur cyclismactu.fr, (consulté le ).
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  17. a b c et d (en) Shane Stokes, « Degenkolb blasts to biggest career success in Milan-San Remo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cyclingtips.com, (consulté le ).
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  19. (en) Gregor Brown, « Mechanical scuppers Mark Cavendish’s Milan-San Remo chances », sur cyclingweekly.co.uk, (consulté le ).
  20. a et b « ORDINE D’ARRIVO / ORDRE D’ARRIVÉE / ORDER OF ARRIVAL », sur gazzetta.it.
  21. M. Weynants, « John Degenkolb s'adjuge la Primavera », sur rtbf.be, RTBF, (consulté le ).
  22. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 24 janvier 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
  23. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 1er novembre 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
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  26. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Nation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
  27. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Team »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
  28. a et b Jean-Baptiste Duluc, « Milan-Sanremo : Degenkolb s'offre son premier monument... au sprint évidemment », sur eurosport.fr, Eurosport, (consulté le ).
  29. « Milan-Sanremo : La classique délivre ses leçons », sur rtbf.be, RTBF, (consulté le ).
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  31. (en) Stephen Farrand, « Degenkolb sheds tears of joy after Milan-San Remo win », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
  32. « Kristoff: «J'étais tout seul» », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  33. Julie Dremière, « Michael Matthews, 3e, un peu déçu », sur cyclismactu.fr, (consulté le ).
  34. (en) Sadhbh O'Shea, « Sagan confident of form despite missing out in San Remo », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
  35. « Fabian Cancellara : «Je n'ai pas su choisir» », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  36. « Bérard : «L'échappée était une cause perdue» », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).

Annexes modifier

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Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.