Mazan (Vaucluse)

commune française du département de Vaucluse

Mazan
Mazan (Vaucluse)
Blason de Mazan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Louis Bonnet
2020-2026
Code postal 84380
Code commune 84072
Démographie
Gentilé Mazanais
Population
municipale
6 269 hab. (2021 en augmentation de 7,31 % par rapport à 2015)
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 27″ nord, 5° 07′ 44″ est
Altitude 197 m
Min. 111 m
Max. 450 m
Superficie 37,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mazan
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mazan
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
Mazan
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Mazan

Mazan est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie modifier

Localisation modifier

Mazan se situe à 5 km de Carpentras, l'une de ses communes voisines, et à 30 km d'Avignon.

La ville est située au cœur de l'ancien Comtat Venaissin, proche du flanc sud du mont Ventoux.

Communes limitrophes modifier

Relief et géologie modifier

Le vieux village est construit sur une petite colline.

La commune est apposée sur une plaine légèrement vallonnée avec de petits reliefs boisés au sud-est (Les Pointes, 448 m) et au sud-ouest (Piémarin, 220 m).

Hydrographie modifier

L'Auzon y est le cours d'eau principal et passe en bordure du vieux cœur du village. Huit moulins, à huiles et à grains, installés le long de son cours, ont assuré l'indépendance alimentaire de Mazan, pendant plusieurs siècles.

Quelques ruisseaux intermittents.

Plusieurs fontaines.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carpentras », sur la commune de Carpentras à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records CARPENTRAS (84) - alt : 98m, lat : 44°05'01"N, lon : 5°03'29"E
Records établis sur la période du 01-09-1963 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,1 4 6,9 10,8 14,4 16,5 16,1 12,7 9,5 4,9 1,8 8,3
Température moyenne (°C) 6,1 6,9 10,5 13,6 17,7 21,7 24,4 24 19,5 15,3 9,9 6,5 14,7
Température maximale moyenne (°C) 11,1 12,8 17,1 20,4 24,6 29,1 32,3 31,9 26,4 21,1 15 11,3 21,1
Record de froid (°C)
date du record
−15,4
07.01.1985
−12,8
12.02.12
−11,8
07.03.1971
−2,9
08.04.21
0,1
04.05.1967
4,4
01.06.1965
7,6
17.07.00
6,7
26.08.1966
2,2
27.09.1972
−3,1
30.10.1997
−9
23.11.1998
−12
16.12.01
−15,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21
10.01.15
23,1
24.02.20
28,1
21.03.1990
30,8
29.04.05
35,4
24.05.09
44,3
28.06.19
41,6
26.07.1983
42,2
22.08.23
36
04.09.16
31,2
08.10.23
24,9
03.11.1970
21,5
15.12.1989
44,3
2019
Ensoleillement (h) 1 514 1 731 2 296 2 439 2 851 328 363 3 267 2 572 1 906 1 486 1 381 28 353
Précipitations (mm) 46,3 34,2 41,3 61,1 55,6 41,7 25,7 40,6 98,7 87,6 90,8 41,9 665,5
Source : « Fiche 84031001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,1
1
46,3
 
 
 
12,8
1,1
34,2
 
 
 
17,1
4
41,3
 
 
 
20,4
6,9
61,1
 
 
 
24,6
10,8
55,6
 
 
 
29,1
14,4
41,7
 
 
 
32,3
16,5
25,7
 
 
 
31,9
16,1
40,6
 
 
 
26,4
12,7
98,7
 
 
 
21,1
9,5
87,6
 
 
 
15
4,9
90,8
 
 
 
11,3
1,8
41,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports modifier

Accès routiers modifier

Du nord, la commune est accessible par la route départementale 70 et la 163. Toutes deux repartent au sud-est. De l'ouest, depuis Carpentras, la route départementale 942 qui continue à l'est. Enfin, au sud, la route départementale 1. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 :
  23 Avignon-Nord à 24 km
  22 Orange-Sud à 28 km

Transports en commun modifier

Plusieurs lignes de bus passant par Mazan partent toutes de Carpentras :

Les gares les plus proches sont celles de Carpentras, Avignon TGV et Avignon-Centre.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Mazan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[11] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (9,5 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Occupation néolithique. Territoire des Mémini, dont la capitale est Carpentoracte, qui deviendra Carpentras.

Les premières traces archéologiques des vins produits sur le terroir viticole des Ventoux (AOC) ont été découvertes à Mazan, au lieu-dit le Jonquier. Les fouilles, menées sous la direction de Dominique Carru ont permis de mettre au jour l’atelier d’un potier où furent fabriquées les premières amphores vinaires connues en France. Il a été daté par les archéologues du Ier siècle avant notre ère[17].

Du Ier siècle au IVe siècle, existence d'une nécropole au vicus de Saint-Andéol[Laquelle ?].

Moyen Âge modifier

 
Vignoble de Mazan.

Mazan est citée en 982 sous le nom de "Villa Madazano", puis "Maazano" en 1302.

La tradition veut que Bénézet d'Avignon soit passé trois fois à Mazan. Alors que généralement le constructeur du pont d'Avignon ne buvait pas de vin, une intervention miraculeuse changea à chaque fois l'eau en vin pour lui et ses compagnons[18].

Co-seigneurie divisée en deux parties : l'une aux Retronchin, puis aux Sade, l'autre aux d'Astouaud, puis aux Vincens de Causans.

En 1357, l’arrivée de l’archiprêtre dans la région provoque une vague de constructions de fortifications : Mazan commence à construire un mur d’enceinte en mars 1359[19].

Période moderne modifier

 
Francesco Barberini représenté en cardinal - Andrea Sacchi, 1631-1633, Römisch-Germanisches Museum, Cologne.

En 1562, le bourg est pillé par le baron des Adrets.

En 1580, la tour du château de Philippe Saignet d'Astouaud est rasée par ordre du Parlement, car celui-ci est accusé de complicité dans le meurtre d'un Grimaldi.

Épidémies de peste en 1588-1589 et en 1629.

Vers 1725 naît le Càrri (le char) de Mazan. Il s'agit d'une journée des revendications accordée au peuple par les deux co-seigneurs et qui se perpétue encore tous les vingt ans sous la forme d'un défilé historique en costumes d'époque[20].

À la fin du XVIIIe siècle se tient à Mazan le premier festival de Provence, organisé par le célèbre marquis de Sade, coseigneur de Mazan. Il s'agissait de représentations théâtrales de pièces d'auteurs nationaux joués sur les grands boulevards à Paris ou à Marseille.

1789, les habitants souffrent de la Révolution, mais l'Empire remettra un peu d'ordre[20].[à vérifier]

Période contemporaine modifier

Les guerres aussi n'épargneront pas la commune. Le village commence à se repeupler à partir de 1950.

Le 5 mai 2013, l'actrice britannique Keira Knightley, qui habite Mazan, y épouse le musicien britannique James Righton[20].

Politique et administration modifier

Administration locale modifier

Liste des maires modifier

Période Identité Étiquette Qualité
1791 M. Couren fils
-
Chirurgien, premier maire de Mazan
? Alexis Xavier Laugier
-
1803 ? M. Bouvard
-
1812 ? Jean Baptiste Quinquin
-
1833 ? 1839 ? Antoine Dominique Bagnol
-
1840 ? Simon Dupont
-
1842 ? Bernard Pompé
-
Les données manquantes sont à compléter.
1852 1865 ? François Martin
-
1867 1871 Nicolas Sautel
-
1872 1888 ? Joachim Marie Ripert
-
1889 ? 1901 Alexis Saurel
-
1901 1912 ? Jean-Baptiste Charrasse
Act.lib.
Docteur en médecine
Conseiller général du canton de Carpentras-Sud (1910 → 1919)
Les données manquantes sont à compléter.
1936 ? ? M. Royer
-
Les données manquantes sont à compléter.
Léonce Barras[21]
UDF-Rad.
Conseiller général du canton de Carpentras-Sud (1964 → 1982)
Francis Michel
-
Georges Blum
DVG
Chirurgien-dentiste, maire honoraire
[22] Aimé Navello
DVD
Enseignant retraité
4e vice-président de la CA Ventoux-Comtat Venaissin
Chevalier des Palmes académiques
En cours
(au 3 juillet 2020)
Louis Bonnet[23]
DVD
Ancien cadre

Tendances politiques modifier

Résultats de l'élection présidentielle française de 2012 modifier

Résultats des élections européennes 2014 modifier

  • 1er Front National 37,89 %, 2e UMP 21,61 %, 3e Parti soc 11,72 %.

Résultats des élections municipales modifier

Résultats de l'élection présidentielle française de 2017

Jumelages modifier

  Moudon (Suisse) dans le canton de Vaud, depuis le [25]. En plus des échanges traditionnels entre communes, sont organisés des échanges entre écoles, des rencontres théâtrales et sportives.

Environnement modifier

Dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin :

  • collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés,
  • protection et mise en valeur de l'environnement.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 6 269 habitants[Note 4], en augmentation de 7,31 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0783 2563 3823 4883 8514 0504 0044 0303 837
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7793 6603 3303 2602 8842 7302 5292 4282 268
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1402 0572 0061 7991 7911 7551 7301 7051 916
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 0212 3202 8963 7294 4594 9435 4455 5855 816
2018 2021 - - - - - - -
6 1276 269-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

  • École primaire La Condamine - 350 élèves.
  • École maternelle La Condamine - 170 élèves.
  • École privée Saint-Dominique[30] - 142 élèves.
  • Collège André-Malraux - entre 800-860 élèves.

Sports modifier

  • Équipements sportifs : salle omnisports appelée COSEC et deux stades de football.

Quatre terrains de tennis, parcours VTT et cyclo-touristiques.

Santé modifier

  • Cabinet médical dont nombreux médecins.
  • Deux pharmacies.
  • Laboratoire d'analyses.
  • Hôpital Carpentras

Équipements ou services modifier

La ville est très proche de la ville de Carpentras, laquelle, en plus d'être un centre administratif important, est aussi un lieu de travail pour beaucoup.

  • espace jeunes.
  • salle des fêtes.
  • bibliothèque municipale.

Vie locale modifier

Marché hebdomadaire le lundi.

Cultes modifier

 
Le clocher de l'église Saint-Nazaire-Saint-Celse.

La commune dispose d'un lieu de culte : l'église Saint-Nazaire-Saint-Celse.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emplois, revenus et niveau de vie modifier

Le taux de chômage à Mazan en 2011 est de 12,9 % de sa population active 15/64 ans / moyenne des villes 9,7 %.

Industrie modifier

Au XVIIIe siècle, une industrie liée au textile est présente sur la commune, avec le tissage de chanvre et de soie.

Usine Siniat d'exploitation de gypse du groupe Etex France BP, avec l'un des plus importants gisements à ciel ouvert de gypse au monde et la plus grande carrière à ciel ouvert d'Europe avec un gypse d'une pureté exceptionnelle (90 %)[31].

Une zone artisanale, à l'ouest du bourg, compte de nombreux artisans.

Entreprises et commerces modifier

Tous commerces sur place + supermarchés U express, SPAR.

Agriculture modifier

 
Bouteille de ventoux AOC de Mazan.
 
Bouteille de Sautel, mistelle élaborée par la cave coopérative Canteperdrix.

La période de paix, à partir du XVIIe siècle, permet un grand développement de l'agriculture sur la commune, notamment dans les domaines céréaliers (blé, seigle et orge), oléicoles et viticoles[32]. La culture fruitière tient également une part importante, pour la consommation locale, et la production des fruits entrant dans la composition des treize desserts : amandiers, noyers, figuiers.

Au XVIIIe siècle, des cultures plus industrielles voient le jour sur la commune : culture du chanvre, pour la fabrication de toiles ; essai de culture de la garance, par Jean Althen ; mûriers pour la culture du ver à soie, le safran.

De nos jours, on peut noter de nombreux oliviers permettant la fabrication d'huile d'olive, des cerisiers, des chênes pour le bois et pour les truffes, des vignes et une cave vinicole pour la production de vin AOC « côtes-du-ventoux » (100 000 hl annuels), etc. Les vignerons de Canteperdrix, depuis 1997, ont repris l'élaboration et la commercialisation d'un vin apéritif, le Sautel, créé en 1796 par un négociant en vin du village.

Productions du terroir : volailles, pisciculture et miel.

Tourisme modifier

La situation géographique de Mazan, entre Carpentras et mont Ventoux permet un développement touristique de la commune, et constitue l'un des points important de l'économie locale. Sont à noter : gîtes ruraux, campings, camping à la ferme, chambres et tables d'hôtes, restaurants, etc.

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine civil modifier

 
Château Astoaud Caussans.
  • Portail Renaissance (1515) + autres portes anciennes.
  • Château de Mazan (1730).
  • Ancien château des Sade.
  • Ancien château des Astoaud/Causans.
  • Ferme fortifiée des Tourettes (XVIe siècle).
  • Vieilles fontaines de Bisque et des Rossignols.
  • Grande fontaine (1841).
  • Musée municipal, Musée de France, « Mémoire de la commune ».
  • Vestiges d'anciens moulins le long de l'Auzon.
  • Le cimetière qui contient des sarcophages gallo-romains : 64 sarcophages monolithiques[33].
  • La nécropole.
  • La glacière de Mazan[34].

Patrimoine religieux modifier

Cabanes en pierre sèche modifier

Les cabanes de la commune ont été décrites dans une monographie communale à la fin des années 1970 par Pierre Fayot et Camille Tiran, lesquels indiquent que « les dates relevées de 1875 au Limon, de 1865 à la Boissière sont des dates moyennes de leur construction. »[35].

Mazan possède un sentier de la pierre sèche depuis 2017. Au quartier de La Boissière, on y découvre une bâtisse en forme de tour quadrangulaire terminée par une plateforme bordée de créneaux que dessert un escalier extérieur. Les villageois la surnomment la « cabane d'Adam » ou « la chapelle » car une croix de pierre se dressait autrefois sur un arceau au sommet de la façade. Au-dessus de l'arc de l'entrée, une pierre arbore le millésime 1865 inscrit dans un cartouche en creux. Une deuxième pierre, tombée au sol en même temps que la croix, porte le nom du propriétaire, un dénommé GRAS, de son prénom Adam. Le G est fermé, si bien que l'on peut lire également ORAS (« tu pries »)[36].

Héraldique modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur à la main appaumée d'argent, accompagnée en chef à dextre d'un soleil d'or et à senestre d'une lune aussi d'argent.

Devise : in manu Dei omnia sunt (tout tient en la main de Dieu).

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Mazan et Carpentras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 22.
  18. Renée Lefranc, Et le pâtre Bénezet fit un pont pour Avignon, sous la direction de Dominique Vingtain, Conservateur du Palais des Papes, Avignon, Ed. RMG-Palais des Papes, 2000, p. 13. (ISBN 2-906647-35-7).
  19. Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle) », in Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe-XVIIIe siècle, Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, (ISBN 2-85816-603-X), p. 55.
  20. a b et c Mazan : historique
  21. « Hommage à Léonce Barras, maire de Mazan de 1971 à 1983 », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne)
  22. « "Atteint par la limite d’âge", le maire de Mazan ne se représente pas », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne)
  23. « Stratégie gagnante pour Louis Bonnet : le nouveau maire déjà controversé », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne)
  24. « Mazan (84380) : résultats des élections municipales, présidentielle, législatives, régionales, sénatoriales et européennes », sur Francetvinfo.fr (consulté le ).
  25. Jumelage Mazan Moudon sur le site de Moudon
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. écoles primaire (Vaucluse - 84)
  31. « site sur la carrière de gypse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  32. "Un village au pied du Ventoux : Mazan" (éditions du Boumian, Monaco)- p. 25.
  33. Les sarcophages de Mazan
  34. Conférence donnée à Mazan par Jean Barruol le 7 octobre 2017 (pdf)
  35. Pierre Fayot et Camille Tiran, Mazan, histoire et vie quotidienne d'un village comtadin à travers les siècles, Le nombre d'or, Carpentras, 1978, en part. pp. 297-301.
  36. Grande cabane dite « la Chapelle » ou « la cabane d'Adam » à Mazan (Vaucluse), pierreseche.com, 15 juin 2003.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Pierre Fayot et Camille Tiran, Mazan, histoire et vie quotidienne d'un village comtadin à travers les siècles, Le nombre d'or, Carpentras,
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, 2000, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier