Maison de Cossé-Brissac

maison noble française

Maison de Cossé-Brissac
Image illustrative de l’article Maison de Cossé-Brissac
Blason de la maison de Cossé-Brissac.

Blasonnement De sable à trois fasces d’or, denchées par le bas
Devise Virtute Tempore
Période 1492 - à nos jours
Pays ou province d’origine Maine puis Anjou
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Demeures Château de Brissac
Charges
Fonctions militaires

La maison de Cossé-Brissac (la maison de Cossé possédant le titre de duc de Brissac) est une famille subsistante de la noblesse française.

Le château de Brissac.
Armes de Jean Paul Timoléon de Cossé, duc de Brissac, grand panetier de France.

Elle compte quatre maréchaux de France, des généraux, pairs de France, six chevaliers du Saint-Esprit, deux gouverneurs de Paris, des grands panetiers de France, des grands fauconniers de France, trois évêques, ainsi qu'un sénateur sous la cinquième République française.

Histoire modifier

Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, la maison de Cossé-Brissac tire son nom du bourg de Cossé-en-Champagne près de Laval en Mayenne dont elle possédait la seigneurie dans les dernières années du XIVe siècle[1]. Il écrit également qu'aux XIe et XIIe siècles le château de Cossé avait déjà des seigneurs de son nom (Fiacre de Cossé était homme de logement du roi Philippe Auguste en 1180) mais qu'il n'est pas prouvé que ces seigneurs aient été les ascendants de la maison de Cossé-Brissac[1].

Le spécialiste du milieu Régis Valette retient pour preuves de noblesse l'année 1492[2].

Les Cossé-Brissac sont natifs de la Mayenne. Ils y possédèrent des seigneuries comme Cossé-en-Champagne, Mée (ou Ménil), ou encore le château de Craon qu'ils vendent pour que l'une de leurs filles puisse fonder un couvent vers 1825. Au XVe siècle, ils descendent en Anjou, servent la reine Jeanne de Laval (1433-1498)[réf. nécessaire]. En 1502, ils acquièrent de la famille de Brézé la seigneurie de Brissac, avec le château où ils sont depuis fixés. Par mariage, ils acquièrent plusieurs seigneuries bretonnes comme Assigné, Coetmen (baronnie), Châteaugiron et Malestroit (par le mariage en 1579 de Judith d'Acigné avec Charles II de Cossé), La Guerche et Pouancé par acquisition de Timoléon de Cossé en 1562 ou encore le château de Pontcallec au XIXe siècle[3].

La devise de la famille est Virtute Tempore (Du courage et du temps), parfois Avecque le temps….

Elle a reçu le titre de duc (et pair) de Brissac en 1611. Certains de ses membres ont aussi porté le titre de duc de Cossé (parfois en titre d'attente de celui de duc de Brissac) ainsi que le titre espagnol de prince de Robech, reçu en 1860 par un mariage célébré en 1817, puis passé chez les Lévis-Mirepoix en 1925 à la suite d'un mariage de 1906.

La maison de Cossé-Brissac a été admise à l'Association des anciens honneurs héréditaires[4].

Personnalités modifier

Militaires

Écrivains

  • Marie-Pierre de Cossé-Brissac (° 1925), romancière ;
  • Elvire de Brissac (° 1939), écrivain.

Évêques

Autres

Arbre généalogique modifier

Les Brissac, princes de Robech (1860 à 1951) modifier

Sans union ni postérité, le titre de prince de Robech passe à sa nièce Marie Jeanne Henriette Élisabeth de Cossé-Brissac, fille de son frère cadet Charles Timoléon Anne Marie de Cossé-Brissac ( - Paris † - Paris), comte de Brissac.

Alliances modifier

Les principales alliances de la famille de Cossé-Brissac sont : de Lévis (1906, 1959), Gouhier de Charencey (1910), de Ludreetc.

Châteaux modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Cossé-Brissac (de).
  2. Régis Valette (1927-2015), Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, année 2002, p. 68.
  3. « Château de Pont-Callec (Berné) », notice no IA00008530, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Familles admises » (consulté le )
  5. Présentation du SHA par son directeur.
  6. Lettre à l'Express, citée dans Le Monde du 8 juillet 1960, et dans Charlotte Delbo, Les Belles Lettres, Les Éditions de Minuit, 1961, réédit. 2012, p. 48-49.
  7. a b c d e f et g Étienne Pattou, « Maison de Cossé-Brissac », sur racineshistoire.free.fr, (consulté le ), p. 6.
  8. Marguerite-Guyonne de Cossé-Brissac : en conflit avec les religieuses à la mort de Louise de Gondi le , elle cède ses droits en 1668 après sept ans de chicaneries à la dame de Chaulnes contre une pension de 3 000 livres). Elle est nommée abbesse de Chelles en 1671, et s’en démet ensuite en faveur de Jeanne de Scoraille de Fontanges contre une pension de 6 000 livres. Elle retourne à Chelles à la mort de Jeanne vers 1699. Dates de mort : 1703 selon Anselme, 1707 selon Aubert. Voir Pattou, p. 6.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Monique de Saint-Martin Une grande famille (en ligne), Actes de la Recherche en Sciences Sociales Année 1980 31 pp. 4-21
  • Pierre de Cossé, duc de Brissac, Les Brissac, Fasquelle,
  • Pierre de Cossé, duc de Brissac, Les Brissac et l'histoire, Grasset,
  • Georges Martin, L'histoire de la Maison Cossé-Brissac,
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 12 (lire en ligne), « Cossé-Brissac (de) », p. 15 à 19
  • Père Anselme et Pol Potier de Courcy, Histoire de la Maison royale de France, t. IV, Firmin-Didot, (lire en ligne), « Cossé-Brissac », p. 279-295]
  • Étienne Pattou, « Maison de Cossé-Brissac » [PDF], 2004 et 2020
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle

Articles connexes modifier

Liens externes modifier