13e arrondissement de Paris

arrondissement de Paris

13e arrondissement de Paris
« arrondissement des Gobelins »
13e arrondissement de Paris
La manufacture des Gobelins.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Salpêtrière (49)
Gare (50)
Maison-Blanche (51)
Croulebarbe (52)
Maire
Mandat
Jérôme Coumet
2020 - 2026
Code postal 75013
Code Insee 75113
Démographie
Population 178 350 hab. (2021 en diminution de 2,66 % par rapport à 2015)
Densité 24 944 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 56″ nord, 2° 21′ 20″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 64 m
Superficie 7,15 km2
Localisation
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13e arrondissement de Paris
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13e arrondissement de Paris

Le 13e arrondissement de Paris est un des vingt arrondissements de Paris. Il est situé sur la rive gauche de la Seine. Il est entouré par le 14e arrondissement à l'ouest et le 5e arrondissement au nord. Au sud, il communique, au-delà du boulevard périphérique, avec les communes du Val-de-Marne, d'ouest en est Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre et Ivry-sur-Seine. La Seine borde l'arrondissement à l'est, le séparant du 12e arrondissement et de la rive droite.

Blason du 13e arrondissement de Paris.
Logo du 13e arrondissement de Paris.

Assez peu touristique, le 13e arrondissement est un ancien quartier ouvrier. Aujourd'hui, il est surtout connu pour son quartier asiatique, le quartier de la Butte-aux-Cailles, le quartier des Olympiades, le centre universitaire Tolbiac ainsi que pour l'implantation dans les années 1990 de la Bibliothèque nationale de France sur les quais de Seine. Du fait de la présence de nombreuses tours et d'immeubles d'habitation de construction récente, l'arrondissement présente un urbanisme original dans la capitale, qui s'exprime notamment à l'heure actuelle dans le projet Paris Rive Gauche.

L'arrondissement abrite, outre le site Tolbiac de la Bibliothèque nationale de France dite Bibliothèque François-Mitterrand, la gare d'Austerlitz, la manufacture des Gobelins, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et le centre universitaire Tolbiac.

Il porte également le nom d'« arrondissement des Gobelins »[1], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

Historique modifier

 
Arrondissements de Paris jusqu'à l'extension de 1860.

Le 13e arrondissement a été créé après l'extension de Paris réalisée en 1860 en intégrant des parties de l'ancien 12e arrondissement, de Gentilly et d'Ivry. Un premier schéma de numérotation devait attribuer le numéro 13 à l'actuel 16e arrondissement, mais il a été rejeté à cause de l'expression « Ils se sont mariés à la mairie du 13e », qui signifiait, lorsque Paris n'avait que douze arrondissements « vivre en concubinage », donc hors des bonnes conventions[2],[3]. La répartition des arrondissements de gauche à droite et de haut en bas fut donc abandonnée pour le schéma actuel, la forme en spirale.

Les quartiers du 13e arrondissement ont été témoins de quelques progrès technologiques majeurs. Bien avant leur constitution, en 1783, Pilâtre de Rozier et le Marquis d'Arlandes avaient atterri sur la Butte-aux-Cailles après le premier vol humain en aérostat. En 1891, Panhard et Levassor créent la première usine d'automobiles près de la porte d'Ivry.

Au cours du XIXe siècle et d'une partie du XXe siècle, le 13e arrondissement a connu une forte activité industrielle avec par exemple la présence de la chocolaterie Lombart, des usines Say ou de la SUDAC, usine produisant de l'air comprimé utilisé dans les réseaux de l'agglomération parisienne. La rue de la Glacière comptait des menuiseries, une tannerie, des ateliers de construction électrique, radiologique, de mécanique de précision, de serrurerie, une brasserie (bière de Lutèce), laquelle réutilisait d'anciens vides de carrière du quartier. Ancien chemin dit « de Gentilly », elle se prolongeait avant l'érection de l'enceinte de Paris, vers 1843, jusqu'au centre de Gentilly (où subsiste encore une «rue de la Glacière »), étant l'artère principale de cette extension « nordique » appelée « Le Petit Gentilly ». Approximativement, elle longeait en partie la Bièvre qui, en débordant l'hiver, permettait de récupérer la glace de ces étangs provisoires, où l'on pouvait aussi patiner ; la glace était conservée jusqu'en fin d'été dans des puits bien protégés par d'épaisses couches d'isolants textiles et végétaux. La première mairie du nouveau 13e arrondissement se serait trouvée dans cette rue, dans un assez bel immeuble face à l'ancienne rue Maurice-Mayer, disparue durant la rénovation de l'îlot insalubre n°13, et qui est démoli à son tour quelques années plus tard avec l'îlot Bièvre[réf. nécessaire] tout comme la cité Jeanne-d'Arc, construite entre 1869 et 1872 et démolie à partir de 1939 durant la rénovation de l'îlot insalubre n°4.

En 1876, une fois fermées les prisons Sainte-Pélagie et Saint-Lazare, exiguës et vétustes, il a été projeté de construire deux nouvelles prisons de part et d’autre part de la rue Nationale, dans le polygone formé par les rues Baudricourt, de Tolbiac, du Château-des-Rentiers, la ligne de Petite Ceinture et l’avenue d'Ivry. Le projet a été abandonné et reporté sur celui de la construction du centre pénitentiaire de Fresnes[4].

 
Ruelle des Gobelins, typique du 13e pauvre et industrieux du début du XXe siècle (cf. cheminée à l'arrière-plan).

Maître Mikonosuke Kawashi Shi-Han, l'introducteur du judo en Europe vers 1937, avait son dojo boulevard Blanqui, au 109. De très nombreuses ceintures noires y ont été formées (tout ce morceau de quartier a été démoli pour la rénovation de l'îlot Bièvre).

La partie de l'arrondissement située au sud de la place d'Italie a fait l'objet d'une transformation profonde dans la seconde moitié du XXe siècle. Dès avant la Seconde Guerre mondiale, la cité Jeanne d'Arc (rue Jeanne-d'Arc) est en partie reconstruite. D'autres îlots insalubres font l'objet de rénovations : l'îlot no 13 (boulevard Auguste-Blanqui, rue de la Santé, passage Victor-Marchand, rue de la Glacière côté pair, à partir de 1955), l'îlot no 4 (autour de la place Nationale), l'îlot Bièvre (Boulevard Blanqui), rue Vergniaud, une partie de la rue Wurtz, rue de la Glacière en partie côté impair et celle située entre la rue d'Alésia et la rue Boutin. Quelques rares immeubles anciens restent encore présents, mais les dernières barres construites dans les années 1960 ont en grande partie bouché la vue de ces maisons. Leur construction a eu lieu entre 1964 et 1968.

 
Les nouveaux immeubles du quartier Paris Rive Gauche.

L'opération la plus importante est toutefois l'opération Italie 13. Inspirée par les théories urbaines de Le Corbusier, elle devait remodeler une zone allant de la Butte-aux-Cailles à la rue Nationale et du boulevard Vincent-Auriol à la porte d'Italie. Elle a laissé dans le 13e plus de trente tours d'une centaine de mètres de hauteur, dont en particulier le quartier sur dalle des Olympiades. Cette opération s'est interrompue au milieu des années 1970. À l'emplacement prévu pour la tour Apogée fut édifié à partir de 1988 un ensemble immobilier surmonté par une sorte de mât ou de campanile multicolore, dont le fameux complexe audiovisuel Grand Écran Italie fait partie intégrante, suivant une décision du Conseil de Paris qui voulait doter le 13e arrondissement d'un équipement culturel de premier plan.

Vers 1981-1982, les premiers réfugiés vietnamiens sont arrivés dans l'arrondissement. Ils ont commencé à s'installer dans les tours situées en face du stade Georges Carpentier, sur le boulevard Masséna (là où passe le tramway). Les Olympiades étant déjà en grande partie occupées par de nombreux foyers, dont bon nombre d'artistes peintres et sculpteurs.

D'autres vagues de réfugiés ou d'immigrés d'Asie du Sud-Est, surtout cambodgiens et laotiens, puis de Chine sont venus transformer une partie du sud de l'arrondissement en vrai quartier asiatique, relativement ouvert sur la ville contrairement à certains autres Chinatowns à travers le monde.

De nouveaux grands travaux ont été entrepris dans l'est de l'arrondissement à partir des années 1990 avec la construction de la Bibliothèque nationale de France et du vaste quartier nouveau Paris Rive Gauche. Il s'agit encore de l'un des plus grands chantiers de France.

Dans l'ancienne emprise des installations des expéditions/réceptions des marchandises pour la gare d'Austerlitz, il existe une halle occupée en dernier par le Sernam. Cette vaste halle, nommée halle Freyssinet, est construite en béton précontraint, œuvre de l'ingénieur Eugène Freyssinet. Préservée, elle a servi de lieu d'exposition et d'évènements avant d'être reconvertie en incubateur numérique avec un immense espace de restauration qui a ouvert en  : Station F.

Dans la nuit du 25 au , un incendie au 20 boulevard Vincent-Auriol a fait 17 morts, dont 14 enfants, dans un immeuble loué à des familles africaines, mettant en exergue l'insalubrité de certains bâtiments parisiens[5].

Administration modifier

Liste des maires successifs depuis 1983
Élection Identité Parti Notes
1983 Jacques Toubon RPR Élu en 1983, 1989 et 1995.
2001 Serge Blisko PS Élu en 2001, démissionnaire le après son élection comme député.
2007 Jérôme Coumet PS puis DVG Élu en 2008, 2014 et 2020.

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 13e arrondissement de Paris sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Municipales 13e arrdt de Paris Maire du 13e arrdt Jérôme Coumet DVG juillet 2020 mars 2026
Municipales Ville de Paris (13 conseillers de Paris dans le 13e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS juillet 2020 mars 2026
Législatives 9e circonscription - 13e est Député Sandrine Rousseau NUPES
Législatives 10e circonscription - 13e ouest Députée Rodrigo Arenas NUPES
 
La mairie du 13e arrondissement donnant sur la place d'Italie.

Représentation politique modifier

Démographie modifier

L'arrondissement comptait en 2006 178 716 habitants sur une superficie de 715 hectares, soit 24 995 hab/km2.

Année
(recensement national)
Population Densité
(hab. par km²)
1861 56 798
1866 70 192
1872 67 397
1962 166 709 23 329
1968 158 280 22 149
1975 163 313 22 854
1982 170 818 23 904
1990 171 098 23 943
1999 171 533 24 004
2006 178 716 24 995
2011 183 260[10] 25 631
2017 183 399[11] 25 650
2019 180 005 25 175

Population par quartier modifier

Année Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 13 238 création
Année Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 9 432 création
Année Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 13 308 création
Année Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 7 634 création

Géographie et équipements modifier

Le cœur de l'arrondissement est la place d'Italie. De forme circulaire, elle constitue le point de convergence des principales avenues et boulevards de l'arrondissement, ainsi que des lignes de métro. C'est là que se rejoignent les quartiers de l'arrondissement : Butte-aux-Cailles, Les Gobelins, quartier asiatique.

Le seul quartier qui échappe vraiment à l'attraction de la place d'Italie est la zone Paris Rive Gauche, en cours de construction le long de la Seine. Séparé du reste de l'arrondissement par les voies ferrées, en cours de couverture, ce quartier se tourne vers la rive droite via le parc de Bercy et la ligne 14 du métro. Il devrait à terme occuper toute la rive de la Seine depuis la gare d'Austerlitz jusqu'au boulevard périphérique.

Le "sommet" du 13e est donc la Butte-aux-cailles qui "culmine" à une soixantaine de mètres par rapport au niveau NGF. La rue Daviel, qui grimpe vers la butte est l'une des plus pentues du quartier Maison-Blanche. Autrefois, elle commençait presque à monter au niveau de la Bièvre. Mais les travaux de couverture de cette rivière (un tantinet dégradée par les tanneries et autres installations plus ou moins bien acceptées...) en 1902, ont quelque peu modifié l'aspect du quartier. Notons que la petite rivière ne coule plus dans son ancien lit mais dans un égout.

Une ligne de tramway parcourait jadis, à l'ouest, la rue de la Glacière en totalité puis en empruntant les rues Boussingault, Brillat-Savarin, la Poterne des Peupliers et poursuivait sa route jusqu'à Arcueil-Cachan et "La Vache-Noire". Elle commençait Place du Châtelet. Au retour, elle bifurquait rue Vergniaud puis passait rue Pascal afin de rejoindre la rue Claude-Bernard. Son indicatif était le N° 93.

Un ancien poste de police "de quartier" se situait à l'angle des rues Martin-Bernard et de Pouy.

Parmi des bâtiments industriels remarquables, les anciennes usines Gnome et Rhône occupaient un bâtiment construit comme un véritable bunker aux murs très épais et aux rares ouvertures vers l'extérieur. On y fabriquait des moteurs d'avion, même durant les dernières hostilités. Ce groupe est devenu ensuite la SNECMA. Ces bâtiments se trouvent toujours entre le boulevard Kellermann, au sud, et la rue des Longues-Raies au nord ; la rue Cacheux le borde à l'ouest. En , des bombes soufflantes sont tombées sur ce coin de l'arrondissement.

Quartiers modifier

Quartiers administratifs modifier

 
Les quartiers administratifs du 13e arrondissement.

Chaque arrondissement parisien est divisé administrativement en quatre quartiers. Pour le 13e arrondissement, il s'agit des quartiers suivants :

  1. Quartier de la Salpêtrière (49e quartier de Paris), limité au nord par les boulevards Saint-Marcel et de l'Hôpital, à l'est par la Seine, au sud par le boulevard Vincent-Auriol et à l'ouest par l'avenue des Gobelins. Dans ce secteur, on trouve en particulier l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et la partie nord de Paris Rive Gauche.
  2. Quartier de la Gare (50e quartier de Paris), limité au nord par le boulevard Vincent-Auriol, à l'est par la Seine, au sud par les communes d'Ivry-sur-Seine et du Kremlin-Bicêtre et à l'ouest par l'avenue de Choisy. Dans ce secteur on trouve en particulier le quartier asiatique et la partie sud de Paris Rive Gauche.
  3. Quartier de la Maison-Blanche (51e quartier de Paris), limité au nord par le boulevard Auguste-Blanqui, à l'est par l'avenue de Choisy, au sud par les communes du Kremlin-Bicêtre et de Gentilly et à l'ouest par les rues de l'Amiral-Mouchez et de la Santé.
  4. Quartier Croulebarbe (52e quartier de Paris), limité au nord par le boulevard de Port-Royal, à l'est par l'avenue des Gobelins, au sud par le boulevard Auguste-Blanqui et à l'ouest par la rue de la Santé. Dans ce quartier se trouvent la manufacture des Gobelins et le Mobilier national, ainsi que de nombreux restaurants et cinémas.

Quartiers au sens commun du terme modifier

Conseils de quartiers modifier

Pour les conseils de quartier, le 13e arrondissement est divisé en huit[12],[13] :

  • Croulebarbe
  • Butte-aux-Cailles - Daviel (selon la mairie du 13e) ou Butte-aux-Cailles - Glacière (selon la carte de la ville de Paris)
  • Bièvre-Sud - Tolbiac
  • Salpêtrière - Austerlitz
  • Nationale - Deux-Moulins
  • Olympiades - Choisy
  • Patay - Masséna
  • Bibliothèque - Dunois - Jeanne-d'Arc (selon la mairie du 13e) ou Dunois - Bibliothèque - Jeanne-d'Arc (selon la carte de la ville de Paris)

Rues, places, espaces verts modifier

 
Vue panoramique annotée de l'arrondissement en 2005.

Espaces verts :

Pour une liste de voies et places du 13e arrondissement, lire la Liste des voies du 13e arrondissement de Paris.

Personnalités liées à l'arrondissement modifier

Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement modifier

Autres modifier

Monuments modifier

Culture et société modifier

Religion modifier

Le 13e est un arrondissement où le mélange culturel est important. Il s'y trouve de nombreux lieux de culte pour diverses religions[14].

Culte catholique :

 
Église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles.
 
Église Saint-Hippolyte.

Culte protestant :

Culte orthodoxe :

Culte musulman :

  • Salle de prière A.F.T.A.M., 13 rue Bellièvre
  • Salle de prière place d'Italie (bureau d'aide sociale), 50 rue Clisson
  • Salle de prière quai de la gare (bureau d'aide sociale), 53 rue du Chevaleret
  • Salle de prière Tolbiac (foyer de travailleurs migrants), 78-80 rue de Tolbiac
  • Salle de prière Tolbiac (foyer Sonacotra), rue Giffard
  • Salle de prière Porte d'Ivry (foyer Sonacotra), 43, rue Albert

Culte israélite :

Culte bouddhique et taoïste :

Culte antoiniste :

Cinéma - Spectacle - Expositions modifier

Cinéma :

  • L'Escurial
  • Gaumont Gobelins Fauvettes
  • Gaumont Gobelins Rodin, fermé en 2003
  • Grand Écran Italie, ancien complexe audiovisuel fermé en 2006 par le groupe EuroPalaces, gestionnaire des salles Pathé et Gaumont depuis 2001 ; une reconversion totale du site en théâtre est effective depuis .
  • MK2 Bibliothèque
  • UGC Gobelins (agrandissement avec une rénovation intégrale, réouverture prévue en ).
  • L'ancien cinéma "Ermitage" de la rue de la glacière a disparu vers 1957.
  • Le Barbizon, cinéma se trouvant au 114 rue de Tolbiac, fermé dans les années 1980, et démoli en 2011. L'association Les Amis de Tolbiac a tenté de sauvegarder ce cinéma durant plusieurs années.

Théâtre :

Musée :

Musique modifier

Le 13e arrondissement présente une certaine concentration de jeunes versés dans le monde de l'évènementiel, du cinéma et de la musique comme le groupe de rap Mafia Trece, l'association Jab qui promeut la réalisation de courts métrages, le PG Crew créateur de Jepsounds.com, site consacré à l'univers des musiques électroniques, la D12 team qui représente l'un des bastions du jeu vidéo de la région parisienne et enfin Cathare prod, maison de production de la nouvelle génération dans la lignée des Nuls. Dans cet arrondissement siègent notamment les radios du groupe Sud radio groupe (Ado, Voltage, etc.) et aussi Fréquence3. S'y trouve aussi, la Salle Colonne, lieu de vie de l'Orchestre Colonne et studio d'enregistrement.

Transports en commun modifier

L'arrondissement est desservi par cinq lignes de métro, une ligne de RER et deux lignes de tramway :

Métro modifier

Tramway modifier

Réseau Express Régional modifier

Bus modifier

De nombreuses lignes du réseau de bus RATP desservent le 13e arrondissement : 21, 24, 25, 27, 47, 57, 59, 61, 62, 63, 64, 67, 71, 83, 89, 91 et Traverse Bièvre Montsouris.

D'autre part, des lignes de banlieue en rabattement sur les pôles de correspondances (principalement Porte d'Italie et Bibliothèque François-Mitterrand) : 131, 132, 184, 185, 186, 215 et 325.

Réseau ferré national modifier

Au sud de l'arrondissement, la ligne de Petite Ceinture, aujourd'hui désaffectée, a servi autrefois au transport des voyageurs et de fret. Une des dernières gares desservies fut celle dite des Gobelins, sous la dalle des Olympiades, dans le quartier asiatique. Les vastes installations de la gare de la Glacière-Gentilly ont longtemps accueilli des wagons de marchandises dont les colis étaient repris par les célèbres camions bleus de la SCETA et les curieux tracteurs à un essieu et une seule roue directrice centrale tirant une remorque ; ces véhicules allaient ensuite faire « la distribution » dans les environs. Une scène du film Le Train a été tournée dans cette gare. Tout cet ensemble a été récemment transformé de fond en comble (immeubles, centre de loisirs, écoles...) dans le cadre de la ZAC Gare de Rungis.

Vie de l'arrondissement modifier

Éducation modifier

Le 13e arrondissement compte :

Publics :

Privés :

 
Arts et Métiers ParisTech (ENSAM).

Arts modifier

Le 13e arrondissement bénéficie d'une certaine cote sur le plan artistique grâce à la présence de nombreuses galeries d'avant-garde sur la rue Louise-Weiss. Dans le même quartier, les immenses Frigos, anciens entrepôts frigorifiques, hébergent de nombreux ateliers d'artistes depuis le début des années 1980.

On peut observer dans l'arrondissement plusieurs peintures murales ayant reçu l'aval des autorités et réalisées par des artistes internationaux se réclamant du street art.

En architecture, peu d'arrondissements ont fourni autant d'opportunités aux architectes modernes. Le 13e compte en conséquence des réalisations des grands noms du XXe siècle et de l'époque contemporaine, parmi lesquelles :

Équipements sportifs modifier

 
Le stade Charléty.

Le 13e arrondissement dispose d'environ 50 complexes sportifs, ce qui fait de lui l'un des arrondissements les mieux équipés. Beaucoup sont situés là où sont aussi les moins de 20 ans et les autres sont dispersés dans l'arrondissement. Entre autres, nous pouvons y trouver de nombreux stades, gymnases et piscines dont :

Associations modifier

L'œuvre de La Mie de pain, dont l'objet est d'accueillir les sans domicile fixe (SDF) dans l'urgence et leur fournir un hébergement. Elle gère également un relais social, une pension de famille et un foyer de jeunes travailleurs. Cette association est l’héritière de l’action sociale de Paulin Enfert commencée dès le XIXe siècle dans le 13e arrondissement pour venir en aide aux enfants pauvres et leurs parents[17].

  • L'association 13 En Vue(S), dont l'objet est la valorisation et la transmission du patrimoine historique et culturel du 13e arrondissement de Paris, édite une revue historique sur cet arrondissement: Histoire & Histoires…du 13e.
  • La Péniche du cœur, association accueillant les sans-logis envoyés par les services sociaux
  • Les Amis de Tolbiac œuvrent à la reconnaissance du cinéma associatif Le Barbizon en tant qu’espace culturel de diffusion dans le 13e arrondissement
  • Sauvons le Grand Écran se bat pour la préservation du Grand Écran Italie, menacé de disparition au profit de boutiques commerciales
  • Ciné13 regroupe les professionnels et le grand public autour du cinéma et vise à la promotion du cinéma français et européen, au cours d'avant-premières qui avaient lieu jusqu'en 2006 au Grand Écran Italie
  • Ascendance Hip-Hop
  • L'Association des entreprises du quartier asiatique Paris 13e (Entreprises 13), créée au mois de , regroupe les commerçants, les artisans, les industriels, les professions libérales et les prestataires de service du quartier, les objectifs principaux sont : mener le combat pour l'ouverture des commerces le dimanche, promouvoir les animations du quartier et mettre en place d'une plateforme d'échange pour les jeunes chefs d'entreprises du quartier.
  • L'Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, perpétue le souvenir, les idées des communards et de la Commune de Paris 1871.

Évocations littéraires modifier

Médias modifier

  • Le 13 du Mois est un magazine de société indépendant entièrement consacré à l'actualité du 13e arrondissement. Créé en , il présente chaque mois la diversité de l'arrondissement[18]
  • Histoire & Histoires... du 13e est une revue historique consacrée à l'histoire et à la culture du 13e arrondissement. Créée en , elle retrace, rue par rue, quartier par quartier, l'histoire du 13e arrondissement[19].

Économie modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 558 €, ce qui place le 13e arrondissement au 17e rang parmi les 20 arrondissements de Paris[20].

Notes et références modifier

  1. Article R. 2512-1 du code général des collectivités territoriales sur Légifrance.
  2. Anecdote rapportée par Michel Carmona : Université de tous les savoirs, Le Paris d'Haussmann, minute 48.
  3. Site actu.fr, article "Que signifiait l'expression "se marier à la mairie du 13ème arrondissement" de Paris ?".
  4. « Les nouvelles prisons Saint-Lazare et Sainte-Pélagie ».
  5. Jean-Pierre Thibaudat et Patricia Tourancheau, « Le feu récidive dans l'habitat précaire », Libération,‎ (lire en ligne).
  6. a b et c « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
  7. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  8. a et b À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
  9. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  10. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
  11. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
  12. « Conseils de quartier : carte du 13e arrondissement », sur le site de la ville de Paris. Consulté le 13 avril 2009.
  13. « Conseils de quartier du 13e », sur le site de la mairie du 13e arrondissement. Consulté le 13 avril 2009.
  14. source : page du site de la mairie de l'arrondissement sur les lieux de cultes
  15. Le couvent Saint-Jacques sur la page internet de la province dominicaine de France
  16. https://www.iledefrance.fr/groupes-politiques/lycee-professionnel-lazare-ponticelli : page consultée le 20 août 2017.
  17. Site web de la Mie de Pain.
  18. Site web du magazine www.le13dumois.fr
  19. Site web de la revue www.13envues.fr
  20. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Gilles-Antoine Langlois, Le XIIIe arrondissement, une ville dans Paris, Action artistique de la ville de Paris, 1993.
    • Le guide du promeneur, 13e arrondissement, Parigramme, 1996.
  • Philippe Lucas, Mémoire des rues - Paris 13e arrondissement (1900-1940), Parigramme, 2015.
  • Michel Dansel et Alexandra d ‘Arnoux, Histoire des arrondissements de Paris-Paris 13e, Jean-Claude Simoën, 1978.
  • Jean-Jacques Lévêque, Vie et histoire du XIIIe arrondissement, Éditions Hervas, 1987.
  • J. Paulo, préface de Jacques Toubon, Notre XIIIe, Éditions Cinq-Diamants, Paris, 1986.


Article connexe modifier

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Liens externes modifier