Lukar Jam Atsok

poète indien

Lukar Jam Atsok, (né le à Sangak, Shinghai, comté de Tsolho), en Amdo[1].

Lukar Jam Atsok
Lukar Jam 2015
Biographie
Naissance
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Nationalité
Activité

Biographie modifier

Les autorités chinoises l'ont arrêté en , en même temps que ses amis Tsegön Gyal[2] et Namloyak[3],[4], à son retour au Tibet après avoir étudié pendant un an en Inde dans une école tibétaine en exil. Ne pouvant mener une vie normale en raison d'un harcèlement constant, il a décidé de fuir le Tibet, mais a été arrêté sur son chemin vers l'exil au comté de Dhingri, préfecture de Shigatsé. Après plus d'un an de détention à la prison de Shigatse Nyari et de Seitru dans la région autonome du Tibet, la Cour populaire intermédiaire de Tsolo l'a condamné le à 18 ans de prison, avec comme accusations « contre révolutionnaire », « activités séparatistes » et d'être l'animateur de « crimes contre révolutionnaires ». Il a ensuite été détenu à Terlengkha au centre de détention du Bureau de sécurité publique. Torturé durant sa détention, il a été libéré le relative pour raison médicale après qu'il est tombé gravement malade et ne pesant plus que 30 kg[5].

Il a quitté le Tibet après avoir récupéré de sa maladie et est arrivé à Dharamsala en Inde, le . Il a travaillé dans l'aile de recherche et d'analyse du Ministère de la sécurité de l'Administration centrale tibétaine du 14e dalaï-lama jusqu'en . Il est ensuite devenu président de Gu-Chu-Sum Mouvement du Tibet, une organisation dédiée au bien-être des anciens prisonniers politiques à Dharamsala, en Inde. Il est aussi un écrivain et un poète.

Favorable à l'indépendance du Tibet, il est candidat à l'élection du Premier ministre tibétain de 2016[6] et reçoit l'investiture du Congrès National Tibétain, un parti politique tibétain prônant l'indépendance du Tibet[7]. Lukar Jam Atsok est éliminé dès le premier tour de l'élection. Il était opposé à deux autres candidats Panpa Tsering et Lobsang Sangay qui est élu[8].

Lukar Jam found his car vandalized on the morning of 22 March 2017 in Dharamsala[9]. Speaking to Phayul, Jam stated the culprits were either against his recent controversy on his eulogy for his friend who Professor Eliot Sperling which carried a reference to the age 113[10],[11],[12].The case is currently being handled by Indian law enforcement[13].

Notes et références modifier

  1. (en) Testimony by Lukar Jam June 2012, Washington D.C., U.S.A
  2. www.phayul.com/news/article.aspx?id=40153
  3. (en) The Human Rights Update-XV, DIIR, 26 juillet 1995
  4. (en) Lukhar Jam
  5. (en) Kim Arora, A Tibetan's memories of a Chinese prison, TNN, May 7, 2011
  6. (en) Ex-Chinese prisoner in race for Tibetan political leadership, IANS, 3 août 2015
  7. The Tibetan National Congress Endorses Lukar Jam Atsock for Sikyong 2016 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), 22 août 2015
  8. Harold Thibault Tibet la non violence dans l'impasse, Le Monde 18 septembre 2016
  9. (en-US) « Former political prisoner Lukar Jam’s car smashed, says his family feels threatened – Tibet Express », sur tibetexpress.net (consulté le )
  10. « Lukar's car vandalized, says his family feel 'threatened by anti-social elements' », sur Phayul.com (consulté le )
  11. (en-US) « Tibetans condemn Lukar Jam for attacking the Dalai Lama .:. Tibet Sun », sur www.tibetsun.com (consulté le )
  12. (en-US) « Lukar Jam’s poem in tribute to Elliot Sperling .:. Tibet Sun », sur www.tibetsun.com (consulté le )
  13. (en) « Car of Tibetan PM-in-exile candidate vandalised »,