Loyat

commune française du département du Morbihan

Loyat
Loyat
La mairie.
Blason de Loyat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Ploërmel Communauté
Maire
Mandat
Didier Bourne
2024-2026
Code postal 56800
Code commune 56122
Démographie
Gentilé Loyatais, Loyataise
Population
municipale
1 701 hab. (2021 en augmentation de 3,72 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Population
agglomération
14 900 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 27″ nord, 2° 22′ 56″ ouest
Altitude 42 m
Min. 32 m
Max. 130 m
Superficie 41,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ploërmel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ploërmel
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.loyat.fr/

Loyat [lɔja] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Loyat est situé dans le nord-est du Morbihan. Le bourg est situé à vol d'oiseau à 6,5 km au nord de Ploërmel.

Géographie physique modifier

L'altitude varie entre 32 mètres et 130 mètres. La commune est arrosée par l'Yvel, un affluent de l'Oust et un sous-affluent de la Vilaine. Son cours est barré en aval donnant ainsi naissance au Lac au Duc qui s'étend partiellement sur la commune de Loyat. La commune, bien que située en Pays gallo, compte de nombreux hameaux dont le nom est d'origine bretonne : Kerboclion, Kerbois, Kerpiton, Kersamson, Le Closio, Lézonnet, Penhouët etc...

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploërmel à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 767,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Loyat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), forêts (11,4 %), prairies (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la commune est attesté sous les formes Loiat en 1066, Loueat en 1408 et 1412, et Loyal en 1630[14].

Louya en gallo[15].

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Louad[14].

Histoire modifier

Loyat est mentionnée dans un acte de donation fait, vers 1055, par Josselin, vicomte de Porhoët, en faveur de l'abbaye de Redon ou du prieuré de Sainte-Croix de Josselin. La principale seigneurie de l'endroit a son siège au château et appartient, en 1631, à Pierre Botherel, vicomte d'Apigné et de Loyat. Elle passe ensuite aux Coëtlogon, qui la conservent jusqu'à la Révolution. En 1790, Loyat perd sa trève de Gourhel et se voit érigée en commune et même en chef-lieu de canton. En 1791, son recteur, M. Texier, refuse le serment à la constitution civile du clergé et doit s'exiler. En 1801, Loyat perd son titre de canton pour faire partie de celui de Ploërmel.

Le XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

La création d'un bureau de bienfaisance est autorisée à Loyat par un arrêté ministériel en date du  ; sa dotation initiale est constituée par les biens mis sous séquestre ayant appartenu à la fabrique de la paroisse avant la loi de séparation des Églises et de l'État[16].

La Première Guerre mondiale modifier

 
Monument aux morts de Loyat.

119 Loyatais sont morts sur les champs de bataille dans le Nord et l'Est de la France, sur une population de 2 000 habitants. L'un d'eux, peut-être le plus jeune, s'appelait Joseph Poirier, garçon de ferme à Kerbois. En avril 1915, il prit le train pour la première fois de sa vie, à la gare de Loyat pour être incorporé à la caserne de Saint-Brieuc, un autre monde (il découvrit la lumière artificielle appelée électricité, l'usage de téléphone, et le vacarme de la circulation automobile, inconnus à la campagne). Ce nouveau soldat fut ensuite envoyé à Verdun puis dans la Somme à Maurepas, où il mourut dans un bois bombardé, en septembre 1916, son corps n'a pas été retrouvé sur le terrain bouleversé après les combats[17], il avait 19 ans. Trois des quatre frères Olivot furent tués, le dernier fut exempté du service militaire. Deux vitraux de l'église rappellent ce terrible conflit, les deux frères François et Jean-Marie Lagnel de Trégadoret sont en photo sur un vitrail et l'abbé Eugène Simon sur l'autre vitrail.

La Seconde Guerre mondiale modifier

1940 : une armée polonaise (22 000 hommes) s'installe autour du camp de Coëtquidan, des soldats polonais sont en cantonnement à Loyat et se déplacent à cheval. Ils assistent nombreux à la messe le dimanche et chantent des cantiques polonais[18].

1942-1943 : Dans la nuit du 21 au , deux agents secrets de la France libre, le lieutenant Guy Lenfant et le sergent radio André Rapin furent parachutés au sud de Loyat sur l'étang au duc afin d'armer les premiers réseaux de la Résistance et d'obtenir des renseignements sur l'occupation allemande dans le Morbihan. Ils prirent contact avec la Résistance à Ploërmel et organisèrent la réception de nuit, de deux parachutages d'armes et d'explosifs (deux fois six conteneurs) près du village de Tréguier à Loyat en avril et en mai 1943 malgré la présence d'une compagnie allemande dans le bourg à trois kilomètres. Les douze conteneurs furent placés sous la responsabilité du résistant Louis Echelard, ancien combattant de 1914-1918, bourrelier à Loyat. Missions remplies dans le département, les deux agents secrets retournèrent en Angleterre en [19].

1944 : à la suite de l'assassinat d'un soldat allemand à Guilliers, 150 personnes furent raflées et rassemblées le matin du devant l'église, les plus jeunes furent conduits à pied à Guilliers, certains étaient en sabots. 12 jeunes Loyatais furent déportés, 7 sont morts en déportation au camp de concentration de Mauthausen (Autriche) : Léon Bougué, Fernand Harel, Roger Garaud, Pierre Gouello, Auguste Marot, Adolphe Lequitte et Gabriel Querbouët. 5 sont revenus à Loyat affaiblis à vie, ils pesaient moins de 40 kg à leur retour[20] : François Chérel, Roger Fontaine, Eugène Nagat, Henri Perrier et Gabriel Ruelland[21]. Après la guerre, le nom du meurtrier fut découvert. Il s'agissait d'un garçon de 18 ans, originaire de Merdrignac, de passage à Guilliers. Il avait assassiné le soldat allemand Hammes pour lui voler son pistolet et pour le remettre à la Résistance. La justice ne donna pas suite aux plaintes des déportés revenus, des familles des déportés morts et de la municipalité de Guilliers[22].

Les 9 et , les Résistants de Ploërmel font sauter les aiguillages à la gare puis reviennent la nuit suivante, faire exploser la voie ferrée au sud de la gare. Le trafic est interrompu pendant 24 heures[23].

Loyat fut un objectif du débarquement en Normandie le . Trois parachutistes de la France libre (le Vendéen Henry Corta, le Parisien André Bernard et le Landais Francis Folin) furent parachutés près de Loyat avec missions d'effectuer des sabotages dans le secteur. Ils devaient notamment constamment neutraliser la ligne unique de chemin de fer dans le village de Trégadoret, à l'endroit où la rivière (l'Yvel) se trouvait à 30 m en contrebas de la ligne, un lieu idéal pour un sabotage, afin de retarder l'envoi de renforts allemands, de Bretagne vers le front de Normandie.

Bien accueillis par les Loyatais des villages de Kersamson et de Kerbois, ils se fixèrent dans ce secteur, furent rejoints par d'autres parachutistes (Michel Lakermance, Fernand Bègue, Jack Quillet[24]...)[25] et organisèrent un maquis près de Kerbois. L'arrivée de ces Français d'Angleterre suscita l'espoir. Ils furent présentés au maire Henri Patier et à quelques Résistants. Ils reçurent même la visite du commandant du 12e bataillon F.F.I. du Morbihan, le général Armand Desprez de la Morlais. Ils demandèrent par radio en Angleterre, un parachutage d'armes qui eut lieu dans la nuit du 8 au , sur un terrain appelé la mare aux Oies. Deux avions de la Royal Air Force leur parachutèrent huit tonnes d'armes et de matériel militaire à destination des maquis de la région. Ce fut le cinquième parachutage. Le lieutenant Corta et le commandant des parachutistes, Pierre Bourgoin (1907-1970), échappèrent de peu à la capture près de l'écluse de Guillac le .

62 Loyatais s'engagèrent dans les F.F.I., certains reçurent l'ordre de se rendre au maquis de Saint-Marcel. Ils participèrent avec les parachutistes, à la bataille du . Il y avait deux officiers de la Résistance à Loyat, le capitaine F.F.I. Joseph Jigorel (1913-2003) et le lieutenant F.F.I. Joseph Perraud (1919-1996) qui avaient tous les deux participé à la guerre en 1940. Ils furent faits prisonniers : Joseph Jigorel fut libéré mais Joseph Perraud parvint à s'évader d'Allemagne et revint à Loyat, un exploit. Il était séminariste et devint prêtre. Les lieutenants F.F.I. Perraud et F.F.L. Corta devinrent copains et complices.

Début , au moment de la Libération, les parachutistes basés à Loyat et les maquisards attaquèrent un groupe de soldats allemands près de Lézonnet. Le bilan fut de cinq morts : deux Français (Alain Adelis, 19 ans de Taupont et Ange Mounier, 39 ans de Ploërmel) et trois Allemands, probablement tués par la grenade que leur lança le lieutenant Corta. Un autre maquisard Jean Cherel de Loyat, fut tué près de la gare. Les corps de quatre soldats allemands dont un tué entre les villages de Kersamson et de Létéhan, furent transférés dans un cimetière militaire allemand en Normandie[26].

Parmi la centaine d'Allemands qui occupait Loyat, il y avait un Alsacien enrôlé de force dans l'armée allemande, Georges Fritz, originaire de Lembach dans le Bas-Rhin. Contacté par les maquisards, il accepta de les renseigner. Ce Français, en uniforme allemand, fut présenté aux parachutistes français en uniforme britannique. Pendant l'été 1944, il voulut déserter : il laissa une lettre aux Allemands leur annonçant son intention de se suicider, il abandonna ses vêtements près de la rivière et rejoignit le maquis. Il participa ensuite aux combats contre les Allemands sur le front de la Vilaine pendant l'hiver 1944-1945 face à la poche de Saint-Nazaire.

Près de 50 ans après la guerre, le Vendéen Henry Corta (1921-1998) et l'Alsacien Georges Fritz (1916-1999) revinrent l'un et l'autre à quelques mois d'intervalle, en visite de souvenir à Loyat. Ils furent reçus à la mairie par les anciens combattants dont le maire Lucien Harel (1921-1997).

Lucien Harel et son frère, Alphonse (séminariste tout comme Joseph Perraud), furent les principaux acteurs de l'aide apportée à Georges Fritz et tous les trois prirent le maquis. Ces événements scellèrent une amitié qui dura jusqu'au décès du dernier des trois en 1999.

Henry Corta, qui devint religieux et artisan d'icônes, écrivit deux livres sur l'histoire des parachutistes : Les Bérets rouges (1952) et Qui ose gagne (1997)[27] dans lesquels il évoqua son arrivée en France, à Loyat et l'accueil bienveillant reçu des Loyatais. Des milliers de lecteurs ont dû chercher Loyat sur la carte de Bretagne.

Blasonnement modifier

Les armoiries de Loyat se blasonnent ainsi :

De sable à trois aigles d’argent.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
guerre 39/45 Henri Patier
après-guerre Mathurin Rigois
  1965 René Simon    
1965 1977 Pierre Mounier   Agriculteur
1977 1983 André Coquantif   Cadre EDF
1983 1995 Lucien Harel   Chef d'entreprise
1995 2008 Odile Santier   Institutrice
2008 15 janvier 2024
(démission[28])
Denis Tréhorel   Technicien
15 janvier 2024 19 avril 2024 Patrice Lameul
(par intérim)
  Agriculteur
19 avril 2024[29] En cours Didier Bourne   Ancien directeur de banque
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 1 701 habitants[Note 4], en augmentation de 3,72 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0001 9331 8681 9952 0622 1482 1302 1352 173
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0542 0812 1602 0291 9852 1332 0792 0852 042
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9852 0952 1221 9741 9351 9021 8701 8871 770
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7021 5631 4651 4201 4651 4421 4391 5971 632
2021 - - - - - - - -
1 701--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

 
Le château.

On peut citer[34] :

  • Château de Loyat, XVIIIe siècle, visitable, populetum expérimental. Le château est construit sur les plans de l'architecte vannetais Olivier Delourme, pour René Charles Élisabeth de Coëtlogon, vicomte de Loyat, neveu du maréchal de Coëtlogon.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : construite au XVIIIe siècle.
  • La chapelle Saint-Colomban à Crétudel : située route de Josselin, date de 1714.
  • La fontaine de Saint-Colomban est à proximité de la chapelle.
  • La chapelle Saint-Clair-Saint Mathurin-et-Sainte-Anne à Trégadoret reconstruite au XIXe siècle, la chapelle Saint-Eloi à Trégadoret date de 1872.
  • La chapelle Saint-Malo (XVIIIe siècle).
  • Le Vieux Pont sur l'Yvel : date de 1682 et a été rénové en 2003.
  • Le manoir (privé) de Lézonnet près de l'étang, l'ancien moulin à eau de Trégadoret.
  • Le monument des deux guerres mondiales, de l'Indochine et de l'Algérie (128 Loyatais morts pour la France de 1914 à 1959), la commune organisa un concert et un concours de gymnastique lors de son inauguration [35] ; le monument aux Déportés (7 Loyatais morts pour la France en 1944 et 1945 en Autriche), la plaque avec les noms des 12 déportés loyatais, la plaque sur le mur de l'église en souvenir de la rafle du , le monument de Lézonnet, le monument sur la voie verte en souvenir de Jean Cherel et le monument du maquis à Kerbois.
  • Le calvaire au centre du cimetière est classée monument historique.
  • L'aérodrome de Ploërmel - Loyat.

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Loyat et Ploërmel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ploërmel » (commune de Ploërmel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Ploërmel » (commune de Ploërmel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ploërmel », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Office public de la langue bretonne, « Kerofis ». .
  15. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 108
  16. « Bureaux de bienfaisance », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Il n'y a pas de tombe au nom du soldat Joseph Poirier dans le cimetière militaire de Maurepas, Somme.
  18. Ouest-France du mardi 10 juillet 2018 : la présence à Loyat du soldat polonais Jan Switalski en 1940.
  19. Le Morbihan en guerre 1939-1945 de Roger Leroux, imprimerie de la manutention Mayenne, 1990, pages 381, 382.
  20. Témoignages de 2 rescapés, 50 ans après, dans le journal Ouest-France du 20 janvier 1994.
  21. La plaque des noms des 12 déportés face à l'église.
  22. Note du commissaire du gouvernement de Rennes à la cour de justice du Morbihan en date du 3 décembre 1945.
  23. Le Morbihan en guerre 1939-1945 de Roger Leroux, imprimerie de la manutention Mayenne, 1990, page 404.
  24. Jack Quillet, Du maquis aux parachutistes S.A.S., Saint-Cloud, Atlante Editions, , 203 p. (ISBN 978-2-912671-26-4 et 2-912671-26-4), pages 154, 158.
  25. les infos du pays de Ploërmel du 20 août 2014
  26. Saint-Marcel 18 juin 1944, enquête sur un désastre d'Yves Mervin, 2021. (ISBN 978-2-9553973-1-2), page 428.
  27. Henry Corta, Marie Chamming's, Joseph Jégo, Noël Créau et Philippe Reinhart, Qui ose gagne (France-Belgique 1943-1945, les parachutistes du 2e RCP / 4th SAS), Service historique de l'armée de terre, , 296 p. (ISBN 978-2-86323-103-6).
  28. « Maire de Loyat depuis 15 ans, Denis Tréhorel a annoncé sa démission », sur actu.fr,
  29. Dominique Le Lay, « Didier Bourne est le nouveau maire de Loyat », sur Ouest-France,
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Loyat: Histoire, Patrimoine, Noblesse
  35. Livret : des larmes de granit, conseil départemental du Morbihan 2018, page 17.
  36. Le Plöermelais du 17 octobre 2014

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie et archives modifier

  • Histoire de Loyat, manuscrit de l'abbé Pierre Martin (1870-1950), natif de Loyat, dactylographié par Armelle Querbouët, native de Loyat, médiathèque de Loyat, 152 pages.
  • Vicomté de Loyat à Loyat, XIVe - XVIIe, cotes 23 J 396 à 23 J 420 > Fonds de La Bourdonnaye-Montluc (23 J), Archives I&V.
  • Comptes de la fabrique de 1527 à 1603, cote 23 J 399.
  • Mandement de l'évêque de Saint-Malo pour l'inhumation des morts de la peste à Loyat, 1626, cote 23 J 950.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier