Si Paris compte plusieurs centaines de statues érigées dans l'espace public, la plupart représentent des personnalités masculines. Les statues représentant des femmes sont, à l'exception des très nombreuses représentations de la Vierge Marie, le plus souvent des sculptures allégoriques (République, Justice, etc.) ou des personnages mythologiques (déesses des mythologies grecque ou romaine, etc.). Au total, Paris compte une cinquantaine de sculptures représentant des personnages historiques féminins[1].
Cette liste ne comprend pas non plus les statues de femmes érigées dans les cimetières de la capitale.
Christel Sniter, « Les femmes célèbres sont-elles des grands hommes comme les autres ? : Contribution à l'étude de la statuomanie parisienne », Labyrinthe, no 6, , p. 51–72 (DOI10.4000/labyrinthe.456).
Christel Sniter, « Pour une géographie sexuée de Paris : Étude des statues de femmes célèbres (de 1870 à nos jours) », dans Christine Bard (dir.), Le Genre des territoires : Masculin, féminin, neutre, Angers, Presses de l'Université d'Angers, , 348 p. (ISBN2-903075-98-0), p. 255–270.
Christel Sniter, « La gloire des femmes célèbres : Métamorphoses et disparités de la statuaire publique parisienne de 1870 à nos jours », Sociétés & Représentations, no 26, , p. 153–170 (DOI10.3917/sr.026.0153).
Christel Sniter (préf. June Hargrove), Les femmes célèbres sont-elles des grands hommes comme les autres ?, Grâne, Créaphis, coll. « Silex », , 565 p. (ISBN978-2-35428-022-2).
Sur les statues de Jeanne d'Arc à Paris en particulier :
Christel Sniter, « La guerre des statues. La statuaire publique, un enjeu de violence symbolique : l'exemple des statues de Jeanne d'Arc à Paris entre 1870 et 1914 », Sociétés & Représentations, Paris, Éditions de la Sorbonne, no 11, , p. 263-286 (DOI10.3917/sr.011.0263, lire en ligne).