Ledermanniella sanagaensis
espèce de plantes
Ledermanniella sanagaensis est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Podostemaceae. C'est une plante aquatique rare endémique du Cameroun ou elle est connue d'un seul site : les chutes d'eau de Nachtigal. Elle se présente sous la forme d'une petite herbe aquatique submergée ou pas, en croissance sur les roches dans les cascades. C'est une plante fortement menacée à cause du projet de construction d'un barrage[2] en son lieu de résidence.
Ledermanniella sanagaensis
| Règne | Plantae |
|---|---|
| Classe | Equisetopsida |
| Sous-classe | Magnoliidae |
| Super-ordre | Rosanae |
| Ordre | Malpighiales |
| Famille | Podostemaceae |
| Genre | Ledermanniella |
CR B2ab(ii,iii) :
En danger critique
Étymologie modifier
Son épithète spécifique sanagaensis fait référence au fleuve Sanaga.
Notes et références modifier
- Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 8 mars 2020
- Marie de Vergès, « Au Cameroun, le chantier colossal de l’électrification », Le Monde Économie 16 septembre 2017 [1]
Références taxinomiques modifier
- (en) Référence Catalogue of Life : Ledermanniella sanagaensis C. Cusset (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Ledermanniella sanagaensis C.Cusset (consulté le )
- (en) Référence IPNI : Ledermanniella sanagaensis C.Cusset (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Ledermanniella sanagaensis C.Cusset (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Plant List : Ledermanniella sanagaensis C.Cusset (source : KewGarden WCSP) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Ledermanniella sanagaensis C.Cusset (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Ledermanniella sanagaensis C.Cusset (consulté le )
Bibliographie modifier
- (en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Ledermanniella sanagaensis », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 251 (ISBN 9781842464298)
Liens externes modifier
- Holotype (spécimen collecté en 1963 par J. et A. Raynal à Nachtigal, à 62 km au sud-est de Bafia, sur des rochers submergés des rapides de la Sanaga ; conservé par le Muséum national d'histoire naturelle)
